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  • Identifier les compétences adaptées à l’évolution du secteur de la Tech et de l’IT

    Jeune femme faisant de la programmation sur ordinatreur - Pearson TalentLens

    Intelligence artificielle, automatisation, cloud computing, blockchain… Les entreprises du secteur de la Tech et de l’IT recherchent constamment de nouvelles façons d'améliorer et de repousser les limites de la technologie existante. Pour rester compétitives, elles doivent être agiles et se doter de talents possédant des compétences spécifiques. Quelles sont-elles ? Comment attirer, recruter et retenir les talents sur ce secteur en pleine mutation ?

     

    Les compétences essentielles pour réussir dans le secteur de la Tech et de l’IT 

    Les compétences recherchées sont : 

    • Compétences en programmation : savoir coder dans plusieurs langages de programmation. 
    • Connaissance des technologies émergentes : être au fait des dernières technologies.
    • Compétences en analyse de données : manipulation des données, analyse statistique, visualisation des données et modélisation prédictive face à la quantité croissante de données générées.
    • Compétences en sécurité informatique : gestion des risques, détection des intrusions, protection des données et réponse aux incidents pour protéger les systèmes et les données compte tenu de la montée des cybermenaces. 
    • Compétences en gestion de projet : planification, exécution, contrôle et communication pour garantir la livraison réussie de solutions technologiques.
    • Pensée critique et résolution de problèmes : être capable d'analyser les problèmes complexes, de proposer des solutions innovantes et de prendre des décisions éclairées.
    • Compétences en communication : savoir communiquer efficacement avec des collègues techniques et non techniques, ainsi qu'avec les clients pour collaborer efficacement et garantir la compréhension des exigences et des solutions technologiques.
    • Agilité et adaptabilité : être capable de s'adapter rapidement aux changements technologiques et aux nouveaux défis dans un environnement en constante évolution. 

    Les recruteurs sur ce secteur attachent désormais autant d'importance aux soft skills (compétences comportementales) qu'aux hard skills (compétences techniques). Selon une étude de Deloitte, ce sont les compétences en leadership (54%), résolution de problèmes et prise de décisions (47%), compétences relationnelles (44%), pensée créative et innovante (41%) devant l’analyse de données (40%) qui arrivent en tête des compétences indispensables dans les métiers Tech-IT pour les années à venir.

     

    Astuces pour recruter des talents dans le secteur de la Tech et de l’IT

    • Préciser les compétences requises (hard skills et soft skills) dans la fiche de poste.
    • Communiquer sur sa marque employeur, sa culture d’entreprise et sur les avantages offerts par le poste. Les profils Tech et IT sont attirés par une rémunération attractive mais surtout par de bonnes conditions de travail. 
    • Outre les sites d’emploi et réseaux sociaux, s’intéresser aux forums dédiés, événements Tech, hackathons, nouer des partenariats avec des établissements de formation et des écoles, envisager la cooptation propice dans cet écosystème très communautaire. 
    • Tester les candidats pour identifier leurs compétences et utiliser des outils digitaux (passation de tests et entretiens à distance) qui reflèteront l’environnement technologique innovant de l’employeur, auquel ils sont sensibles.

     

    Stratégies pour évaluer les soft skills requises 

    Il existe divers moyens :

    • Scénarios de résolution de problèmes pour observer comment un problème est abordé, les options disponibles analysées et des solutions proposées.
    • Études de cas techniques (défis rencontrés lors du développement de logiciels, mise en œuvre de solutions d'infrastructure informatique ou gestion de la sécurité des données) pour évaluer la capacité à comprendre rapidement les enjeux techniques et à proposer des solutions efficaces.
    • Tests de codage et de programmation pour mesurer la capacité d'un candidat à résoudre des problèmes de manière logique et efficace, son aptitude à apprendre de nouveaux langages de programmation ou à s'adapter à des environnements de développement spécifiques.
    • Tests psychométriques : tests d’évaluation de la pensée critique, tests de capacités cognitives ou d’aptitudes intellectuelles pour évaluer le potentiel d’apprentissage et d’adaptation des candidats, leurs aptitudes à résoudre des problèmes. Des inventaires de personnalité renseigneront sur leurs compétences en communication. 

     

    Conseils pour retenir les talents Tech-IT

    • Offrir des programmes de formation continue 

    Selon Sacha Kalusevic, directeur de Michael Page Technology, «Il faudrait davantage de formation continue pour accompagner la progression des collaborateurs. Afin d’attirer plus de candidats IT, les entreprises pourraient mettre en avant les compétences que leurs futures recrues vont développer dans les projets qu’ils réaliseront, et leur proposer un programme de formation pour mettre à jour ou développer certains savoir-faire techniques. »

    • Encourager l'apprentissage autonome et les évolutions de carrière 

    Les profils Tech, habitués à l’auto-formation, veulent monter en compétence pour rester alignés sur les besoins réels du marché et celles de leurs employeurs. Il faut soutenir cela et accompagner leur évolution de carrière.  

    • Créer un environnement de travail stimulant 

    Il est primordial de proposer des environnements de travail flexibles/hybrides (télétravail, horaires flexibles, flex office, semaine de 4 jours) ainsi qu’un travail qui ait du sens et un but avec des missions, une vision, des objectifs clairs.

     

    Le profil des talents dans le secteur de la Tech et de l’IT a évolué. On ne les recrute plus désormais uniquement pour leurs compétences techniques mais aussi comportementales. Elles sont même considérées comme prioritaires. Il faut donc les évaluer lors du processus de recrutement et les développer également chez les collaborateurs déjà en poste. 

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  • 8 conseils pour éviter les erreurs de recrutement

    Deux personnes à un bureau discutant - Pearson TalentLens

    Il n'est jamais trop tard pour améliorer votre processus de recrutement. Suivez ces 8 conseils et bonnes pratiques pour prendre de meilleures décisions de recrutement et d'embauche. Les méthodes et les moyens utilisés pour recruter diffèrent d'une entreprise à l'autre. Cependant, la plupart des professionnels des ressources humaines s'accordent à dire que des erreurs dans le processus de recrutement et d'embauche peuvent avoir de lourdes conséquences au niveau de l’organisation. Les enjeux de recrutement ne doivent donc pas être sous-estimés en termes de climat de travail, de motivation, de productivité et d'impacts financiers. Pour vous aider à limiter les risques et à trouver le bon candidat, analysons les mauvaises pratiques de recrutement et explorons nos meilleurs conseils pour un recrutement réussi.

     

    Qu'est-ce qu'un mauvais recrutement ?

    Pour diverses raisons, les recruteurs peuvent commettre des erreurs de recrutement : description de poste incomplète, missions imprécises dans l'offre d'emploi, etc. Parfois, c'est le profil du candidat qui ne correspond pas aux attentes : manque de compétences, ou inversement, trop qualifié. Un autre cas de figure consiste à recruter un salarié sans avoir évalué formellement ses soft skills : ici, le recruteur se fie à son intuition et brûle en quelque sorte les différentes étapes.

     

    Quelles conséquences pour l'entreprise ?

    Les conséquences d'un mauvais recrutement se font ressentir parfois quelques mois après l'embauche. Un employé qui ne partage pas les valeurs de l'entreprise peut devenir un élément perturbateur dans une équipe et être une source de démotivation sur la durée. Par ailleurs, son manque d'implication peut impacter négativement la productivité de l'équipe et de l'organisation.

    Les conséquences directes d'un mauvais recrutement sont également la hausse du turnover ou une augmentation des arrêts de travail. À terme, le coût pour l'entreprise est important : coût d'un autre processus de recrutement pour la même fonction, coût du remplacement éventuel et de la formation du nouvel employé, baisse de la productivité, conséquences sur le reste de l'équipe si certaines tâches sont à répartir, etc.

     

    8 astuces pour un processus de recrutement efficace

    Il n'est jamais trop tard pour améliorer vos processus d'acquisition de talents et de recrutement. Voici quelques conseils :

    1. Créer une fiche de poste explicite et concrète

    L'une des raisons d'un mauvais recrutement est le manque de clarté quant aux responsabilités et aux compétences requises pour un poste. Lorsque vous rédigez la fiche d'un poste à pourvoir, assurez-vous qu'elle inclut les responsabilités précises, l'environnement et les relations de travail au sein de l'équipe et de l'organisation, le profil du candidat recherché (niveau de formation, expérience, parcours, compétences, etc.) et les indicateurs de réussite pertinents pour le poste. Une fiche de poste précise définit le profil idéal du candidat pour les responsables du recrutement et les recruteurs, ce qui simplifie la recherche de candidats et améliore la communication entre l'ensemble de l'équipe en charge du recrutement.

    2. Rédiger une offre d’emploi claire

    Maintenant que vous avez rédigé une fiche de poste précise, il est temps de publier et de promouvoir le poste à pourvoir. Outre les responsabilités, les compétences et l'expérience requises, la meilleure pratique consiste à indiquer le lieu de travail (en présentiel, hybride, entièrement à distance), le type de contrat de travail (à temps partiel, à temps plein, contractuel) et la fourchette de salaire prévue pour le poste. Pour optimiser l'expérience candidat, vous pouvez également inclure des informations détaillées sur les étapes du processus de recrutement et d'embauche au sein de votre organisation. Une fois que vous disposez de toutes ces informations, faites la promotion du poste en interne sur l'intranet de votre entreprise, ainsi qu'en externe sur des sites d'offres d'emploi populaires tels que LinkedIn, Indeed et Glassdoor.

    3. Ne pas négliger l'importance de sa marque employeur

    Aujourd'hui plus que jamais, les employés veulent travailler dans des organisations qui partagent les mêmes valeurs qu'eux. Pour attirer le bon profil de candidats, les entreprises doivent promouvoir leurs valeurs et leur culture sur les différents canaux qui constituent le cycle de vie du candidat, y compris la page carrière de leur site internet et les réseaux sociaux. La présentation des valeurs de l'entreprise et des valeurs sociales, des projets d'entreprise, des sorties d'équipe et des témoignages d'employés renforce l'attrait de votre marque d'employeur et contribue à une expérience positive pour les candidats.

    4. Préparer ses entretiens d’embauche

    Outre le fait que la personne qui fasse passer l’entretien ne se présente pas toujours, rien n'est plus frustrant pour un candidat que d'être confronté à des questions redondantes de la part de différents interlocuteurs. La préparation de l'entretien garantit une compréhension commune du profil du candidat idéal. Une équipe de recruteurs bien préparée à la conduite d’entretiens d’embauche crée un climat de confiance et encourage les candidats à partager leurs expériences et leurs motivations. Pour mettre en œuvre cette meilleure pratique, élaborez des guides d'entretien qui précisent les attributs ou les compétences que chaque recruteur doit évaluer, comprennent des questions utiles et intègrent une grille d'évaluation standardisée.

    5. Évaluer toutes les compétences

    Avant de prendre une décision d'embauche, il est essentiel d'évaluer toutes les compétences des candidats. Cela comprend les soft skills, les hard skills, ainsi que des attributs tels que la personnalité et les préférences en matière de style d'apprentissage qui ont un impact sur la culture et la productivité individuelles et collectives. Pour ce faire, utilisez des outils tels que les tests d’évaluation psychométriques pour mesurer les compétences cognitives, comportementales et interpersonnelles. 

    6. Objectiver le plus possible la prise de décision 

    Votre processus de recrutement et les outils que vous utilisez tout au long du parcours candidat doivent améliorer la prise de décision des responsables du recrutement en recueillant des données objectives. En utilisant des fiches de poste précises, des tests psychométriques et de pré-embauche, des entretiens de recrutements qualitatifs bien menés et renseignés, et des critères de notation normalisés, vous pouvez identifier le candidat qui correspond le mieux au poste à pourvoir et à l'organisation. En outre, cette approche permet de réduire les biais qui peuvent apparaître lors de jugements fondés sur l'intuition ou les interactions au cours d'un entretien.

    7. Répondre à tous les candidats

    Les RH doivent informer rapidement tous les candidats de l'état d'avancement de leur candidature. L'absence de réponse, même pour les candidats qui n'ont pas été retenus pour un entretien, peut nuire à l'image de l'entreprise et à la réputation de l'employeur. Encouragez les candidats intéressés à envisager d'autres fonctions au sein de l'entreprise et souhaitez-leur bonne chance dans leur recherche d'emploi. Pour les candidats qui ont passé un entretien mais n'ont pas été retenus, envisagez de leur fournir des commentaires constructifs qui pourraient leur être utiles lors de leurs futurs entretiens.

    8. Affiner votre processus d'onboarding

    Les premiers jours et les premières semaines au sein de l'organisation peuvent avoir un impact significatif sur l'expérience globale du nouveau collaborateur. Pour être efficace, son intégration doit englober plusieurs activités et sujets afin d'assurer une transition en douceur vers ses nouvelles fonctions. Ces éléments comprennent des informations sur l’entreprise telles que l'orientation de son activité, l’histoire de sa création et sa culture, l'accès également aux ressources essentielles, la familiarisation avec les politiques et les procédures, une définition claire du poste et de ses responsabilités, des systèmes de mentorat et de compagnonnage, des feed-backs et échanges ouverts, les attentes en matière de performances et une formation ciblée. Un processus d’onboarding bien structuré aide non seulement les nouveaux employés à se sentir appréciés et engagés, mais leur donne également les moyens de réussir dans leurs fonctions, ce qui profite à la fois à l'individu et à l'organisation. Une bonne intégration est la clé d’une relation de travail positive et productive.

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  • 10 tendances de recrutement à suivre de près en 2024

    Un recruteur pasant un entretien d'embauche - Pearson TalentLens

    Les acteurs des ressources humaines jouent un rôle central dans la définition des stratégies de talent et des orientations futures des entreprises. Fin 2023, plusieurs tendances clés ont commencé à redéfinir le paysage du recrutement. Voici les 10 tendances majeures qui se démarqueront en 2024.

     

    1. La croissance rapide de l'intelligence artificielle et du Machine Learning

    L'intelligence artificielle et le machine learning ont pris une place prépondérante l'année dernière et progressent dans le domaine des ressources humaines et du recrutement. Actuellement, 63 % des entreprises investissent ou prévoient d'investir dans des solutions d'intelligence artificielle pour résoudre les problèmes liés à l'acquisition de talents (Gartner). En 2024, les organisations qui cherchent à rationaliser et à améliorer leur recherche de talents se tourneront vers l'intelligence artificielle pour obtenir des informations, car elle a le potentiel d'influencer tous les aspects du processus de recrutement. Les solutions d'intelligence artificielle rédigent des descriptions de poste plus claires, mettent en correspondance les candidats, automatisent les processus et améliorent l'intégration. En 2024, les organisations devront être attentives à l'utilisation éthique de l'intelligence artificielle dans les processus de recrutement, notamment en ce qui concerne l'utilisation des données et les évolutions juridiques (qui dépendront du contexte local). Mais le potentiel de l'intelligence artificielle pour transformer le processus de recrutement est significatif.

    Mais ce n'est pas tout, l'intelligence artificielle transforme également les rôles professionnels eux-mêmes. Les postes de responsables de l'IA ont triplé dans le monde au cours des cinq dernières années (HR Magazine), et les rôles incluant ou directement liés à l'IA ont considérablement augmenté. D'une part, cela peut impacter la fidélisation des employés car certains postes sont remplacés, tandis que d'autre part, il existe un potentiel de montée en compétences et de reconversion des employés actuels et d'adoption des opportunités que peut apporter l'IA. En utilisant des évaluations basées sur les données, nous pouvons aider les responsables du recrutement à obtenir un aperçu du potentiel de carrière et des ensembles de compétences des candidats.

     

    2. Le recrutement centré sur les compétences est en progression.

    Les critères de recrutement évoluent. Alors que de nombreux responsables du recrutement mettent l'accent sur les qualifications comme critère principal, d'autres adoptent une approche basée sur les compétences, en se concentrant sur les compétences des candidats - à la fois les compétences comportementales (telles que l'adaptabilité, la communication, l'intelligence émotionnelle) et les compétences techniques (comme la maîtrise d'AdWords, du codage, de la rédaction), ainsi que sur les responsabilités. Les données de LinkedIn montrent qu'une approche axée sur les compétences peut élargir les viviers de talents jusqu'à 10 fois. En utilisant la psychométrie, les responsables du recrutement peuvent évaluer de manière fiable les ensembles de compétences des candidats pour vous aider à sélectionner les meilleurs talents qui réussiront à court et à long terme. Cette approche stratégique peut conduire à une main-d'œuvre plus diversifiée et polyvalente, et même contribuer à améliorer les taux de rétention.

     

    3. Une demande continue de travail flexible et à distance

    Le travail flexible est toujours très demandé et les employés d'aujourd'hui veulent et ont souvent besoin de bénéficier de pratiques de travail à distance et de flexibilité. En 2024, le concept de travail à distance continuera d'être débattu. De nombreuses organisations se situent encore de part et d'autre de l'argument concernant ses avantages en termes d'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle par rapport à la productivité. Selon une recherche d'Upwork, d'ici 2025, environ 32,6 millions d'Américains travailleront à distance, dont plus de 98 % seront intéressés à travailler à distance au moins une partie du temps. Les organisations qui se concentrent sur la fidélisation et l'acquisition de talents devront examiner les motivations et les valeurs de leurs candidats et équipes pour trouver le bon équilibre.

     

    4. Un renouveau de l'attention portée à la DEI

    Les organisations progressent dans leur approche de la diversité, de l'égalité et de l'inclusion (DEI). Ces dernières années, nous avons observé la désignation de responsables DEI et l'adoption de nouvelles politiques et approches, initiées depuis les plus hautes instances. Cependant, il reste encore beaucoup à faire. En 2024, une revitalisation de l'engagement envers la DEI devrait être au centre des préoccupations des organisations qui aspirent à former des équipes diversifiées, embrassant des ensembles de compétences et des valeurs variées pour progresser. Selon un récent rapport du WEF, les organisations dotées de cultures inclusives sont 3,8 fois plus susceptibles de tirer pleinement parti de leurs employés et d'enregistrer des taux de rétention améliorés.

     

    5. Favoriser la rétention en soutenant le bien-être des employés

    Pour l'année 2024, 28 % des professionnels des ressources humaines classent le bien-être des employés comme leur deuxième priorité la plus importante. Avec la rétention des talents constituant l'un des plus grands défis pour les organisations, il est temps d'examiner de près les initiatives mises en place pour soutenir le bien-être des employés. De la création de cultures de travail plus inclusives aux discussions ouvertes sur la santé physique et mentale, les employés d'aujourd'hui aspirent à évoluer dans des environnements où ils se sentent valorisés en tant qu'individus aussi bien qu'en tant qu'employés.

     

    6. Programme de développement des compétences et de reconversion

    La dynamique de la main-d'œuvre évolue, entraînant une demande croissante de nouveaux ensembles de compétences. Alors que la technologie remplace certaines fonctions, elle crée également une pression sur les employés pour qu'ils acquièrent de nouvelles compétences et maîtrisent de nouveaux systèmes afin de performer dans le futur. Les employeurs estiment que 44 % des compétences des travailleurs seront perturbées au cours des cinq prochaines années. En réalisant une analyse approfondie des compétences de la main-d'œuvre, les entreprises peuvent identifier les lacunes actuelles en compétences au sein de leurs équipes. Sur cette base, les responsables du recrutement peuvent élaborer un programme de développement des talents en analysant les rôles et les performances afin de façonner les descriptions de poste futures et de planifier des pipelines de talents pour anticiper les besoins en recrutement. Les évaluations psychométriques jouent un rôle crucial en aidant les professionnels des RH à sélectionner les candidats les mieux adaptés en fonction des ensembles de compétences et des exigences du poste. Cela leur permet de promouvoir les candidats qui correspondent le mieux au poste avec confiance, tout en mettant en lumière les opportunités de développement futur et l'éligibilité aux programmes de formation.

     

    7. Quelle est votre image de marque ?

    La marque de l'entreprise constitue une priorité majeure pour l'année 2024. Avec une demande de talents toujours aussi élevée, les candidats disposent de nombreuses opportunités pour choisir une organisation qui reflète au mieux leurs valeurs et leurs motivations. La manière dont les entreprises se présentent, ainsi que leurs valeurs et leur vision de l'avenir, seront scrutées de près. Les professionnels des ressources humaines qui cherchent à attirer les millennials et la génération Z devront peut-être évaluer la manière dont leur présence sur les réseaux sociaux, les porte-parole parmi les employés et leurs valeurs sont présentés pour attirer les meilleurs candidats. Des outils tels que SOSIE 2nd Generation, peuvent aider les organisations à examiner de plus près leurs valeurs et leurs motivations. L'analyse des retours des employés peut aider les équipes RH à façonner les plans de développement de carrière et les stratégies de recrutement.

     

    8. Power Skills : des compétences essentielles pour l'avenir

    Les "Power Skills" sont les compétences qui alimenteront l'économie mondiale et les carrières des individus aujourd'hui et demain. Un récent rapport de Pearson a identifié que les Power Skills les plus recherchées par les employeurs sont actuellement la communication, le service client, le leadership, l'attention aux détails et la collaboration - des compétences humaines essentielles pour le succès commercial et personnel. En 2024, les responsables des ressources humaines devront examiner comment ils peuvent aider les employés à développer ces ensembles de compétences et à progresser dans leur carrière. Les individus qui se sentent mieux investis sont plus susceptibles de rester au sein de l'organisation. Des outils tels que le Watson-Glaser™ III (test de la pensée critique), peuvent aider les responsables du recrutement à identifier les meilleurs ensembles de compétences en fonction des critères de poste et à fournir les insights nécessaires pour sourcer et sélectionner des candidats possédant les bonnes compétences.

     

    9. Recrutement axé sur les données et l'analyse

    En parallèle avec l'IA et le machine learning, il existe un intérêt croissant pour l'utilisation de données afin d'éclairer les processus de recrutement. Le coût d'un recrutement inefficace a un impact significatif non seulement sur le plan financier, mais aussi en termes de productivité et de motivation de l'équipe. En utilisant les informations tirées des données, les responsables des ressources humaines peuvent prendre des décisions objectives et éclairées concernant leurs choix de recrutement. Ces résultats peuvent également révéler l'efficacité et l'efficience des processus de sélection, permettant ainsi d'apporter des ajustements bénéfiques pour l'expérience des candidats et pour l'entreprise dans son ensemble. Que ce soit en termes de coût de recrutement, de durée du processus, de dépenses de formation, de temps de placement ou d'intégration - les données transforment le domaine du recrutement et le rendent plus responsable que jamais.

     

    10. Tendances générationnelles et démographiques

    Selon un article de Deloitte Insights, les travailleurs de la génération Z et les millennials peuvent jouer un rôle de catalyseur dans la construction d'une main-d'œuvre résiliente. On prévoit qu'ils représenteront plus de la moitié de la main-d'œuvre d'ici 2030. Ils sont centrés sur des valeurs, recherchent un équilibre entre vie professionnelle et personnelle, et se soucient de l'environnement, de l'état du monde et de l'avenir ! Cette année, les employeurs peuvent autonomiser ces travailleurs en capitalisant sur leur passion et leur détermination pour créer un avenir meilleur. Ils peuvent le faire en mettant en place des activités et des politiques telles que la création de groupes de soutien aux employés (ESG), le soutien des activités communautaires et l'offre de congés bénévoles.

     

    Anticipez l'avenir de votre processus de recrutement

    La création d'une main-d'œuvre résiliente nécessite du temps et de la planification. Les professionnels des ressources humaines qui sont à l'aise avec l'adoption de la technologie et l'utilisation des données bénéficieront des tendances actuelles qui façonneront l'année 2024. Quelles tendances allez-vous examiner de plus près ? Pour obtenir de l'aide et des conseils, découvrez comment Pearson TalentLens peut soutenir les professionnels des ressources humaines en entrant en contact avec notre équipe.

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  • 10 réflexes à adopter pour fiabiliser vos recrutements

    Woman during a job interview - Pearson TalentLens

    En tant que professionnel des ressources humaines, garantir la fiabilité des recrutements est crucial pour assurer le succès et la pérennité de votre entreprise. Dans cette optique, adopter certains réflexes stratégiques s'avère essentiel. Découvrez dix astuces à adopter pour renforcer la fiabilité de vos processus de recrutement, allant de la construction d'une marque employeur solide à la mise en place d'un processus d'intégration efficace. En suivant ces conseils, vous améliorerez la qualité de vos recrutements et contriburez à la croissance et à la stabilité de votre organisation. 

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  • IA : Opportunités et Challenges pour le métier de recruteur

    Professionnels RH lors d'un entretrien de rerutement - IA - Opportunités & challenges - Pearson TalentLens

    L'intelligence artificielle révolutionne le recrutement, offrant de nombreuses opportunités au recruteur pour l'aider dans ses tâches quotidiennes et à prendre des décisions d'embauche éclairées. Cependant, elle présente également des défis qu'il est important de mettre en lumière et de connaître pour les professionnels RH. Dans notre fiche ci-dessous, explorez les opportunités et les challenges de l'intégration de l'IA dans le processus de recrutement, soulignant la nécessité de trouver un équilibre entre l'automatisation et le maintien de l'aspect humain, tout en garantissant la sécurité des données des candidats.

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  • Intelligence artificielle, métavers… quels enjeux pour le recrutement ?

    Collègues au travail avec des casques de réalité virtuelle - IA & Metavers - Recrutement - Pearson TalentLens

    Si l'intelligence artificielle (IA) est déjà très présente dans notre quotidien (GPS, playlists, publicités ciblées) et se démocratise peu à peu grâce des outils tels que ChatGPT, le métavers, quant à lui en est encore à ses balbutiements. Ces nouvelles technologies, qui comportent un énorme potentiel de développement, sont progressivement intégrées dans les entreprises pour la gestion des ressources humaines, et, en particulier, le recrutement. Quelles sont les possibilités offertes par ces nouveaux algorithmes ? Aident-ils à mieux recruter ? Si oui, sont-ils amenés, à terme, à se substituer aux recruteurs ? Réponses.

     

    Qu'entend-on par intelligence artificielle (IA) et métavers ? 

    Ces technologies qui font de plus en plus parler d'elles ont chacune des usages bien distincts.

    L'intelligence artificielle

    L'intelligence artificielle est un ensemble de technologies, de programmes informatiques capables de simuler l'intelligence humaine à partir de données qu'on lui fournit. ChatGPT, par exemple, est un outil utilisant l'IA générative : il produit du contenu à partir des informations qu'on lui donne et doit être alimenté en permanence. Cela lui permet de générer du contenu structuré. Cependant, pour obtenir des résultats fiables, il est indispensable de l'entraîner avec des requêtes précises et de l'orienter vers les objectifs souhaités.

    Le métavers

    Le métavers (de l'anglais metaverse), contraction de « meta universe », signifie littéralement l'univers de l'au-delà. Il s'agit plus exactement de plusieurs univers numériques qui évoluent en parallèle, car, actuellement, il n'est pas encore possible de communiquer d'un monde virtuel à un autre. Cet univers en 3D est souvent une association de deux technologies : la réalité virtuelle et la réalité augmentée. On entre dans le métavers par le biais de plateformes spécialisées, avec un casque de réalité virtuelle ou de réalité mixte, et, pour plus d'immersion, des lunettes de réalité virtuelle, chaussures et/ou gants haptiques. Les utilisateurs, via des avatars créés par leurs soins, peuvent y mener une existence virtuelle, acheter un logement, le décorer, rencontrer leurs voisins...

    Fréquemment utilisé dans les jeux vidéo, les entreprises s'en servent également avec différents objectifs, en particulier pour innover dans leurs pratiques de recrutement.

     

    Quels rôles peuvent jouer l’IA et le métavers dans le recrutement ? 

    L'intelligence artificielle comme le métavers sont à considérer comme des outils servant les intérêts de l'entreprise, notamment pour répondre aux objectifs de recrutement.

    Faciliter le sourcing

    Rechercher des candidats sur les plateformes d’emploi s'avère très chronophage pour un chargé de recrutement. Cependant, l'analyse sémantique effectuée via l'intelligence artificielle facilite grandement la sélection des candidats et permet au recruteur un gain de temps important dans le sourcing. L'IA fait partie des outils de sourcing particulièrement efficaces en cas de recrutement important, puisqu'elle est capable d'analyser rapidement des milliers de CV. Le large champ couvert par l'IA permet de détecter les candidatures comportant les mots-clés présents sur la fiche de poste concernée et/ou l'offre d'emploi. Grâce au matching, le tri des CV est facilité et permet aux recruteurs de se constituer un vivier facilement. Le recours au métavers fait également gagner du temps lors de l'étape de présélection, notamment en supprimant l'entretien téléphonique. De plus, il est possible d'y organiser des entretiens collectifs ou un job dating virtuel dans certains processus d'embauche, à condition que les candidats soient équipés d'un casque.

    Automatiser les tâches chronophages

    Si le sourcing est facilité, c'est aussi grâce à l'automatisation des tâches chronophages, comme la diffusion des offres sur des sites d’emploi, depuis l'ATS (Applicant Tracking System, outil de gestion du recrutement, de suivi entre autres des candidats). Pour les entreprises amenées à recruter de nombreux collaborateurs, les algorithmes de l'IA sont devenus incontournables pour automatiser  et personnaliser une réponse à la réception d'un CV ou d'une candidature spontanée, ainsi qu'une convocation à un entretien de recrutement. Cela permet également l'envoi de mails personnalisés à chaque candidat et facilite le suivi des candidatures à chaque étape du recrutement.

    Aider à la rédaction

    De plus en plus de recruteurs utilisent l'IA pour rédiger leurs offres d'emploi, les personnaliser en valorisant la culture d'entreprise, ainsi que pour décrire le profil de poste souhaité et mettre en avant les compétences requises. ChatGPT peut ainsi augmenter la lisibilité des annonces et adapter leur forme aux différents médias sociaux, ce qui permet également d'atteindre certains candidats passifs. De leur côté, les personnes en recherche d'emploi ont également recours à ChatGPT pour rédiger leur lettre de motivation.

    Évaluer les compétences

    Les jeux vidéo et la réalité virtuelle font partie des techniques de recrutement utilisées par les DRH pour simuler des situations permettant d'évaluer les candidats sur certains traits de personnalité, notamment. Derrière un avatar, les candidats auraient des réactions plus spontanées. Concernant l'évaluation des compétences en général, les professionnels du recrutement peuvent tout à fait envisager de mener les entretiens avec les candidats dans le métavers, qui serait ou non une copie des locaux de l'entreprise. Cette nouvelle technologie permet d'organiser des mises en situation difficiles ou impossibles à mettre en œuvre dans la réalité : plonger au cœur de l'océan, voler en hélicoptère, aller dans l'espace, opérer à cœur ouvert etc. Il peut être enrichissant d'y faire se rencontrer les postulants pour observer leurs réactions et identifier le candidat qui correspond le mieux au poste à pourvoir.

    Optimiser l'expérience candidat

    Certaines entreprises proposent déjà des visites virtuelles de leurs locaux. Un atout pour optimiser l'expérience candidat. Une visite en immersion totale permet à un futur collaborateur ou à un candidat de s'approprier plus précisément la culture d'entreprise, et, d'ores et déjà, faciliter l'onboarding. Concernant l'IA, les chatbots, par exemple, participent également à l'amélioration de cette expérience en répondant à certaines attentes du candidat et aux questions qu'il peut se poser sur la procédure de candidature et les étapes du recrutement.

    Valoriser la marque employeur

    Conséquence indirecte, le recours à des technologies de réalité virtuelle ou augmentée permet d'attirer des profils sensibles à ces méthodes de recrutement. Ainsi, une start-up qui cherche à recruter un expert en IT a tout intérêt à les intégrer dans sa stratégie d'acquisition de talents. De plus, en communiquant sur ces nouveaux modes de recrutement sur les réseaux sociaux professionnels comme Linkedin, les sites d'emploi comme l'APEC et autres canaux de recrutement, l'entreprise gagne en attractivité auprès de candidats potentiels. En outre, le caractère innovant de ces technologies peut inciter les meilleurs profils à postuler.

     

    Quels sont les opportunités et challenges de l’IA et du métavers en recrutement ? 

    L'IA et/ou le métavers représentent une forte valeur ajoutée pour l'entreprise, et spécifiquement dans le domaine du recrutement. Toutefois, ils doivent relever encore quelques challenges, d'où l'importance de bien connaître ces outils.

    Les opportunités

    • Vous gagnez du temps ! Certains groupes ou entreprises multisites utilisent la réalité virtuelle pour organiser leurs réunions de travail. Dans le même esprit, le métavers peut servir de moyen de recrutement d'un nouveau collaborateur à l'international, représentant ainsi des économies de déplacements et de temps.
    • Les technologies de parsing (analyse des CV sous format papier et digital pour intégrer les informations contenues dans un logiciel de recrutement ou ATS) et de matching (identification des compétences, de l'expérience et des qualifications qui correspondent au profil recherché pour un poste particulier) facilitent également le travail d'une équipe de recruteurs, en permettant de sélectionner le candidat qui convient le mieux au poste à pourvoir et donc de recruter efficacement.
    • Si l'entreprise souhaite recruter des cadres, des managers ou des jeunes diplômés, elle peut trouver rapidement des collaborateurs immédiatement opérationnels.
    • L'IA permet de réaliser automatiquement les mises à jour des contenus et des données, qui ont une durée de vie limitée sur le web.
    • Le métavers permet de simuler l'environnement de travail et les contraintes techniques, de diminuer certains risques. Cela représente un réel atout pour un responsable du recrutement qui limite ainsi les erreurs de casting et les coûts liés à de mauvais recrutements.
    • Ces nouvelles technologies ont l'avantage de permettre au recruteur d'élargir le recrutement à l'international, la distance ou la langue n'étant plus des obstacles.

    Les challenges à relever 

    • L'IA présente un risque d'uniformisation des profils, de recruter des clones : l'IA générative apprend en effet des données dont on la nourrit. Si celles-ci se ressemblent ou qu'un recruteur entre souvent les mêmes mots-clés, les profils atypiques risquent d'être écartés des résultats.
    • La qualité des données fournies, le manque de régularité dans l'entraînement de la machine, ou encore une mauvaise formulation de la requête peuvent aboutir à des résultats faussés. Ainsi, il est souvent nécessaire de s'y prendre à plusieurs reprises pour obtenir une réponse concluante de la part de ChatGPT. C'est pourquoi, il est essentiel que les utilisateurs soient formés au préalable.
    • Les utilisateurs peuvent rencontrer des problèmes de sécurité, de protection des données personnelles, le RGPD ne s'appliquant pas dans tous les pays hors Europe.

     

    IA et métavers : une solution pour pallier les difficultés de recrutement ?

    Sur un marché de l'emploi en tension, l'entreprise doit se démarquer de ses concurrents pour attirer des candidats et trouver des solutions concrètes pour remédier à ses difficultés de recrutement.

    Une méthode de recrutement innovante

    Le recours à ces technologies innovantes que sont l'IA et le métavers dynamise l'image employeur et peut séduire de nouveaux talents, à condition de ne pas être qu'une coquille vide. Cette approche du recrutement novatrice optimise l'expérience candidat (jeux de rôles, immersion totale dans la réalité virtuelle, sensations inédites...) et peut permettre de cibler plus facilement les profils pénuriques. De plus, utilisées pour un premier entretien, ces technologies permettent de gagner du temps et d'éviter qu'une recrue pressentie n'aille chez le concurrent.

    Élargir le type de profil recherché

    L'IA générative peut proposer des candidats différents de ceux recherchés habituellement, en fonction des requêtes et des mots-clés qu'on lui soumet. Mais c'est encore l'humain qui fournit les données et le recruteur qui émet des requêtes en fonction de son objectif de recrutement, à un moment T. La machine est une simple exécutante. Cependant, l'IA est capable de proposer des candidatures que le recruteur n'aurait pas retenues d'emblée et l'inciter à recruter des candidats atypiques. Une personne se cachant derrière un avatar en forme de licorne peut correspondre à 80 % au profil recherché. L'entreprise a la possibilité de la former ensuite via le métavers ! C'est aussi une façon de limiter les discriminations à l’embauche. De plus, grâce au matching, l'IA peut puiser spontanément dans le vivier de candidatures reçues, qu'elle a elle-même contribué à créer.

    Des impacts difficiles à évaluer

    L'impact de l'intelligence artificielle sur le recrutement dans son ensemble reste difficile à mesurer. Le gain de temps est incontestable dans l'automatisation du tri des candidatures et dans le matching avec les profils de postes à pourvoir. Incontestable aussi en matière de déplacements et d'organisation d'entretiens, voire dans la mise en œuvre de l'évaluation. Cependant, tout ceci nécessite une ingénierie de la part des spécialistes du recrutement, ainsi que la définition de KPI (Key Indicator Performance, indicateurs clés de performance) pour suivre et déterminer le retour sur investissement (ROI) de ces technologies, par rapport aux processus de recrutement « classiques ».

    IA, métavers VS recruteur ?

    Les nouveaux algorithmes ont-ils pour vocation, à terme, de remplacer le recruteur ? Les échanges physiques sont-ils amenés à disparaître ? Si le métavers est un espace propice aux mises en situation, il est souvent réservé aux entretiens de présélection. Quant à l'entretien d'embauche, il se déroule encore, plus généralement, en face à face. L'usage du métavers comme outil de recrutement est encore anecdotique, en comparaison des solutions proposées par l'IA. Cependant, il convient de rester prudent et de bien encadrer les usages qui en sont faits, tout en s'assurant de la qualité des données dont on dispose.

     

    IA, métavers et tests psychométriques : une complémentarité

    Les solutions de recrutement sont nombreuses et dépendent de la stratégie de recrutement définie.

    Des moyens diversifiés

    Recrutement par approche directe (recrutement des dirigeants ou de profils rares), cooptation, mobilité interne, nouvelles méthodes de recrutement (IA, métavers etc.), les manières de recruter sont multiples. Mais il n'existe pas une solution de recrutement universelle qui permettrait de trouver le candidat idéal. Souvent, la personne qui s'occupe du recrutement (consultants, service ressources humaines, cabinets de recrutement) utilise des méthodes et des outils de recrutement complémentaires et qui ont leur place à telle ou telle étape du processus de recrutement.

    Tests psychométriques et réalité virtuelle

    Si l'entretien d'embauche en face à face demeure incontournable, les tests psychométriques dédiés au recrutement permettent de connaître les candidats de manière approfondie, à partir d'items déclaratifs, tandis que la simulation de situations réelles, dans le métavers ou ailleurs, permet de visualiser les réactions des postulants et d'évaluer plus précisément les soft skills. Les tests psychométriques, tels que l'inventaire de personnalité et de valeurs SOSIE 2nd Generation, l'inventaire de personnalité au travail PfPI et/ou les tests d'aptitudes intellectuelles DAT™ NEXT GENERATION évaluent précisément les compétences des candidats, renseignent sur son potentiel et sont d'excellents prédicteurs de performance en poste.

    Le métavers est efficace à sa manière pour évaluer le candidat sur les compétences techniques propres à certains secteurs d'activité, grâce à des mises en situations semblables à la réalité des métiers (restauration, maintenance, industrie etc.). 

    Ainsi, quels que soient les outils, le métavers et les tests psychométriques sont complémentaires pour « augmenter » la qualité de l'évaluation.

    Les biais cognitifs

    Lorsqu'elle est bien utilisée et alimentée avec des données fiables, l'IA permet de constituer sans discrimination un vivier de candidats. Il est donc permis de penser que l'association des technologies de l'intelligence artificielle et des tests psychométriques, conçus scientifiquement, annihilerait tout risque de biais cognitifs dans le recrutement de talents.

     

    Ainsi, utilisés à bon escient, l'IA et le métavers représentent une aide considérable pour les recruteurs. Toutefois, ces outils sont à mille lieues de pouvoir remplacer l'humain dans ses fonctions. En effet, s'ils offrent de nombreux atouts pour l'aide à la décision, ils présentent aussi un défaut majeur : ils ne savent pas gérer les émotions. Des compétences humaines telles que l'imagination, l'empathie, la créativité…, parmi celles requises pour exercer une fonction dans les RH, ont encore de beaux jours devant elles.

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  • Connaissez-vous l'impact financier de votre dernier recrutement infructueux ?

    Collègues au bureau lors d'une réunion - Impact financier recrutement- Pearson TalentLens

    Selon une étude menée par CareerBuilder en 2016, le coût moyen d’une erreur de recrutement s'élève à 17 000 dollars. Toutefois, d'après une étude du ministère américain du travail datant de 2021, ce chiffre peut atteindre 240 000 dollars, en fonction de l'entreprise et du poste occupé.

    En moyenne, le coût total du licenciement d'une personne non retenue à l’issue de sa période d’essai et du recrutement d'une nouvelle personne pour la remplacer s'élève à 30 % du salaire annuel. Il est donc impératif de prendre la bonne décision en matière de recrutement. Mais comment les RH et les responsables du recrutement peuvent-ils s'assurer de sélectionner les bons candidats ? Vous trouverez ci-dessous des stratégies pour éviter toute erreur de recrutement et les conséquences financières qu’elle occasionne.

     

    Comment éviter toute erreur de recrutement ? 

    Dans le cadre de processus de recrutement traditionnel, les candidats postulent directement à une offre d’emploi sur la base d’une description de poste plus ou moins vague ou générique. Ensuite, plusieurs candidats sont sélectionnés pour des entretiens, et un candidat est retenu. Toutefois, un candidat dont le profil semblait convenir au départ peut finalement ne pas faire l’affaire une fois en poste. Il peut s'avérer en effet qu’il ne possède pas les compétences essentielles qu'il prétendait avoir. Ou encore que sa personnalité, ses valeurs et son comportement ne correspondent pas à ceux de ses collègues.

    Le principal enjeu d'un processus de recrutement est la subjectivité. Très souvent, les RH et responsables du recrutement posent aux candidats des questions telles que "Quels sont vos principaux points faibles ?" et obtiennent en réponse "Je travaille trop" ou "Je suis perfectionniste". Ces réponses ne révèlent en rien les compétences réelles requises pour le poste". Lorsque l'on sait que près de 60 % des recrutements infructueux sont dus à l'incapacité d'un employé à atteindre le niveau de performance attendu, il devient crucial d'avoir dès le départ une compréhension claire des compétences requises afin d'éviter toute erreur désastreuse en matière de recrutement. Pour y parvenir, vous pouvez envisager les mesures suivantes :

    1. Définir clairement les compétences prérequises pour le poste et celles pouvant faire l'objet d'une formation

    Les candidats doivent démontrer au cours de l’entretien de recrutement qu’ils possèdent les compétences prérequises essentielles pour le poste car ils n’y seront pas formés par la suite. Ces compétences vont des qualifications générales telles qu'une expérience préalable dans un domaine spécifique à la connaissance et l’usage d’un logiciel en particulier. Elles diffèrent des compétences pour lesquelles ils pourront être formés par la suite sur leur poste, qui exigent elles un certain niveau de compétence mais pas nécessairement une expérience préalable.

    2. Éviter les questions ouvertes qui renseignent peu d’informations

    Mieux vaut poser des questions qui amèneront les candidats à valoriser les compétences qu’ils détiennent, nécessaires pour le poste plutôt que des questions ouvertes qui donnent peu d'indications. Par exemple, une question telle que "Quelle expérience avez-vous de l'utilisation de ce logiciel de gestion de la relation client ?" vous renseignera davantage que si vous demandez au candidat "Comment réagissez-vous lorsque vous êtes en conflit avec un collègue ?". Une fois que les candidats ont démontré qu’ils possédaient les compétences indispensables pour le poste, vous pouvez leur poser d’autres questions pour approfondir l’entretien, si vous le jugez nécessaire. Toutefois, il est inutile de poursuivre l’entretien avec des questions subsidiaires si les candidats ne sont pas parvenus déjà à vous convaincre qu’ils possédaient bien les compétences requises pour performer dans le poste.

    3. Objectiver l’évaluation des soft skills et gommer ainsi la subjectivité dans leur interprétation

    Lorsqu'il s'agit d’évaluer chez les candidats des qualités telles que l'"adéquation culturelle" et l'"esprit d'équipe", l'interprétation varie généralement d'une entreprise à l'autre. Pour évaluer objectivement ces soft skills, vous pouvez les décomposer en sous-éléments spécifiques. Définissez clairement les qualités que vous recherchez dans un esprit d'équipe ou une adéquation aux valeurs et à la culture de l’entreprise et évaluez concrètement si vos candidats les possèdent. Structurez vos questions lors de l’entretien de manière à pouvoir évaluer ces sous-éléments chez vos candidats.

    4. Utiliser les tests psychométriques

    Les tests psychométriques peuvent être utilisés en recrutement pour évaluer de manière objective une série de compétences indispensables, telles que :

    • Compétences numériques : capacité à effectuer des calculs arithmétiques et à raisonner à partir de données numériques.
    • Compétences verbales : capacité à raisonner avec des concepts formulés par écrit et oralement. 
    • Compétences abstraites : capacité à résoudre des problèmes peu familiers et à apprendre rapidement de nouvelles choses.
    • Pensée critique : capacité à séparer les faits des hypothèses, à les évaluer et à tirer les bonnes conclusions.
    • Traits de personnalité et valeurs : mesure si les traits de personnalité (tels que la dominance, la responsabilité et la reconnaissance) et les valeurs (telles que la réussite, l’ordre et l’orientation pris pour atteindre les objectifs) d'un candidat sont susceptibles de correspondre aux valeurs et à la culture de l'entreprise.

    Les tests psychométriques permettent aux responsables des ressources humaines et du recrutement de s’assurer si les aptitudes et la personnalité d’un candidat sont en adéquation avec l'environnement, l'entreprise et la fonction qu’il souhaite y exercer. La connaissance des aptitudes, des compétences, de la personnalité et de la motivation est essentielle pour sélectionner les meilleurs candidats et pour guider et accompagner le développement de vos collaborateurs tout au long de leur carrière au sein de votre organisation.

    5. Examiner les certifications numériques du candidat

    Les certifications numériques – souvent sous la forme d'un badge numérique – fournissent la preuve de la réussite d'une personne dans ses formations. Ils sont délivrés par un organisme de formation ou une organisation éducative à la suite d'une expérience d'apprentissage, comme l'achèvement d'un cours (numérique) ou la réussite d'un examen. Ces certificats sont précieux car ils peuvent confirmer ou remettre en question les compétences qu'un candidat prétend posséder.

    6. Ne pas se précipiter 

    Il convient d’aborder un processus de recrutement graduellement au lieu de combler un poste vacant à la hâte. Même si votre équipe est à bout de souffle et qu'il manque un ou plusieurs employés pour soulager leur charge de travail, n'oubliez pas qu'un recrutement infructueux ne résoudra pas le problème. Opter pour une embauche rapide peut apporter un soulagement temporaire, mais vous ramènera en fin de compte à la case départ. Il est essentiel de privilégier la qualité plutôt que la rapidité. Prenez donc le temps nécessaire pour trouver le bon candidat et évitez les dépenses liées à une erreur de recrutement.

    7. Écarter la subjectivité jusqu’au bout

    Malgré les différentes façons d’objectiver votre prise de décision à recruter ou non une personne, il se peut que vous ayez deux candidats possédant quasiment les mêmes compétences, valeurs et traits de personnalité. Dans de telles situations, il paraît inévitable de prendre une décision finale fondée sur des motifs subjectifs tels que la représentation, la diversité, l’équité, l’inclusion (DE&I) ou des intérêts personnels partagés. Il est important que de telles décisions ne soient prises qu'à la fin d'un processus de recrutement, afin de s'assurer que le candidat sélectionné possède les compétences requises ainsi que la personnalité et les valeurs souhaitées.

     

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  • Les 3 meilleures solutions d'IA pour les RH en 2024

    Collègues en brainstorming au bureau - Solutions IA pour RH - Pearson TalentLens

    L’intelligence artificielle (IA) n’a jamais fait autant parler d’elle. Elle gagne peu à peu tous les secteurs, y compris celui des Ressources Humaines. Selon Gartner[1], 81% des responsables RH ont exploré ou mis en œuvre des solutions d’IA pour améliorer l'efficacité des processus au sein de leur organisation. Du recrutement à la gestion des talents, en passant par l’analyse de données RH, l’IA s’invite dans le quotidien de la fonction RH. Composée d’algorithmes capables de reproduire le comportement humain et l’intelligence humaine, son développement rapide questionne. Faut-il la saluer comme une prouesse technologique ou la voir comme un challenge à relever ? Eclairages sur les trois meilleures solutions d’IA auxquels les professionnels des ressources humaines devraient avoir recours en 2024.

     

    L’IA dans les RH : un aperçu rapide

    L’IA est utilisée par les professionnels RH dans le recrutement, la gestion des talents, l'analyse des performances, la formation et d'autres aspects liés à la gestion du personnel. 

    De plus en plus d’entreprises adoptent des technologies d'IA pour automatiser certaines tâches répétitives, améliorer l'efficacité et l'objectivité de leurs processus RH et prendre des décisions basées sur des données avancées. 

     

    Les 3 meilleures solutions d’IA pour les RH en 2024

    Recrutement basé sur l'IA  

     L'IA est utilisée en recrutement pour automatiser le tri initial des CV et identifier les candidats correspondant le mieux aux critères spécifiques d’un poste. Outre ses compétences, son expérience, ses qualifications, l’IA croise et analyse des informations sur les candidats provenant de diverses sources pour évaluer la pertinence de leur profil.

    Outils  
    Des chatbots et assistants virtuels sont utilisés pour engager des conversations avec les candidats, répondre à leurs questions concernant le processus de recrutement, recueillir des informations sur leurs compétences et qualifications. L'IA utilise également l’analyse prédictive pour évaluer la probabilité de réussite d'un candidat dans un poste donné.

    Avantages  

    Automatiser le processus de recrutement grâce à l'IA permet aux professionnels RH de gagner du temps dans la sélection de candidats. Ils peuvent se focaliser sur des tâches plus stratégiques et humaines telle que la préparation d’un entretien avec des candidats soigneusement sélectionnés. En utilisant des algorithmes objectifs, l'IA contribue aussi à réduire les biais cognitifs dans le processus de sélection.

    Gestion des talents basée sur l’IA

    L'IA aide les départements RH des entreprises à gérer et à développer efficacement leurs talents. 

    Outils  
    Les outils de gestion des talents basés sur l'IA aident à l'évaluation des compétences, à la gestion des performances et à l'engagement des employés. L'IA peut par exemple recommander des programmes de formation personnalisés tenant compte des besoins individuels des collaborateurs en suivant leurs performances et en identifiant les compétences qu’ils ont besoin de développer.

    Avantages 

    En proposant des plans de carrières et/ou de formation individualisés, l’IA renforce l’expérience collaborateur. Cela influe positivement sur la motivation et l’engagement des employés résultant en une meilleure productivité et rétention des talents. 

     

    Analyse des RH basée sur l’IA

    L’IA aide dans la collecte, l’analyse et la visualisation les données RH pour prendre des décisions éclairées. 

    Outils  
    L'IA aide à évaluer les performances des employés en analysant des données quantitatives et qualitatives, en fournissant des retours d'information plus objectifs et en identifiant des points de vigilance et domaines d'amélioration. Son analyse prédictive aide à anticiper les tendances liées à la gestion du personnel, comme les taux de rotation, les besoins en recrutement futur, et les facteurs influant sur la motivation et l’engagement des employés. L'IA automatise la gestion du temps, le suivi des présences, et facilite la planification des horaires de travail en tenant compte de divers facteurs.

    Avantages  
    Les analyses RH basées sur l’IA favorisent une meilleure allocation des ressources au sein de l’entreprise, au service d’une meilleure performance individuelle et collective. Elles vont participer à la rétention des talents et limiter un turn-over coûteux, encourager des embauches quand elles sont nécessaires.    

     

    Impact de l’IA dans les pratiques RH 

    L'objectif global de l'intégration de l'IA dans les pratiques RH est d'en améliorer l'efficacité, la précision, et l'objectivité, tout en permettant aux professionnels des ressources humaines de se concentrer sur des tâches plus stratégiques et humaines. 

    L'IA traite rapidement et efficacement de grandes quantités de données, réelles et prédictives, riches en informations fiables, exploitables par les professionnels RH pour prendre de meilleures décisions. Associée à l’expertise des professionnels RH, elle contribue à refléter au plus juste le talent de chacun et son plein potentiel. Elle favorise également une meilleure expérience candidat et collaborateur. Sa vocation est d’aider à ce qu’ils se sentent bien à leur poste et qu’ils s’y épanouissent.

    L’IA n’a pas vocation à remplacer le rôle des professionnels RH. L’interaction humaine reste capitale et l’essence même de la fonction RH. L’IA vise à enrichir, optimiser, améliorer les pratiques RH mais ne viendra jamais se substituer aux professionnels RH. Elle reste complémentaire à leur expertise et aux outils qu’ils peuvent déjà utiliser pour exercer leur fonction. Ils peuvent donc, sans crainte, envisager l’IA comme un outil de plus, indispensable à leur métier, lui ouvrant de nouvelles perspectives.

     

    [1] https://www.gartner.com/en/human-resources/topics/artificial-intelligence-in-hr

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  • 5 tips pour gagner du temps sur le recrutement grâce à ChatGPT et Bard

    Jeune femme au bureau avec un téléphone appuyant sur un hologramme IA - Pearson TalentLens

    Dans le monde concurrentiel du recrutement, les entreprises cherchent constamment des moyens de rationaliser leurs processus RH et de gagner du temps pour être efficaces. C'est là que les technologies de pointe alimentées par l'IA telles que ChatGPT ou encore BARD de Google peuvent intervenir et devenir des atouts inestimables. Cet article de blog vous donne 5 tips pour vous aider à automatiser de nombreuses tâches fastidieuses impliquées dans le recrutement, permettant aux recruteurs de se concentrer sur des initiatives plus stratégiques.

    1. Donnez un nouvel élan à vos offres d’emploi 

    Vous n’êtes pas un rédacteur né et la rédaction de descriptions de poste s’avère parfois laborieuse ? D’autant plus lorsque vous les voulez différentes, convaincantes et séduisantes ? Les solutions d’IA telles que ChatGPT ou BARD peuvent vous accompagner efficacement dans la rédaction en générant des descriptions plus engageantes, efficaces, qui mettent en valeur la culture de l'entreprise ainsi que ses avantages spécifiques. L’enjeu est double : attirer plus de candidats qualifiés et améliorer l'expérience globale du recrutement !

    Comment procéder ? Donnez à l’outil toutes les informations et consignes sur le poste pour lequel vous recrutez et demandez-lui de rédiger pour vous une annonce impactante. Faites ensuite vos choix parmi les propositions de rédaction qui vous sont faites (ChatGPT, Bard) et n’hésitez pas à piocher uniquement les parties qui vous plaisent. Bref, faites votre cuisine !

    2. Optimisez la planification de vos entretiens 

    Planifier les entretiens peut être un véritable casse-tête logistique, surtout lorsqu'il faut composer avec les agendas de plusieurs candidats et intervieweurs. ChatGPT et BARD peuvent simplifier ce processus en programmant automatiquement les entretiens en fonction des disponibilités et des préférences de chacun. L'enjeu? Faire gagner du temps aux recruteurs, leur éviter de la frustration, et s'assurer que les entretiens soient menés de manière opportune et efficace. 

    Comment procéder ? Intégrez ChatGPT et BARD à votre système de gestion des entretiens, en fournissant les disponibilités des candidats et intervieweurs. Les algorithmes intelligents analysent ces données pour proposer automatiquement des créneaux horaires compatibles, simplifiant ainsi la planification des entretiens de manière efficace et automatisée.

    3. Communiquez efficacement avec vos candidats

    Interagir avec des candidats potentiels peut être une tâche chronophage. Utilisez l'IA pour rédiger des messages de contact personnalisés et dynamiques. Que vous répondiez à des demandes d'informations ou que vous meniez des entretiens préliminaires, les capacités de langage naturel de ChatGPT ou de Bard améliorent l'efficacité de la communication, vous permettant de vous connecter plus efficacement avec les candidats et d'accélérer les premières étapes du processus de recrutement.

    Comment faire ? Intégrez ChatGPT ou BARD à votre plateforme de communication avec les candidats. En fournissant des informations contextuelles, ces IA peuvent générer automatiquement des messages personnalisés, facilitant les interactions et accélérant les étapes initiales du recrutement.

    4. Posez les questions qui feront mouche lors des entretiens

    La préparation des questions d'entretien peut être une tâche chronophage. L’IA générative vous permet d’accélérer le processus de création des questions et donc de préparation de l’entretien. Vos questions d’entretien seront pertinentes pour évaluer si le candidat correspond aux valeurs et aux attentes de l’entreprise.

    Comment faire ? Fournissez à ChatGPT ou Bard de Google des détails clés sur le poste et laissez-les vous proposer un ensemble de questions qui pourraient être posées lors de l’entretien pour évaluer les compétences des candidats. En plus de la fiche de poste, n’hésitez pas à fournir des informations sur la culture de l'entreprise. Cela permettra à l’IA de générer des questions qui évaluent l'adéquation culturelle des candidats.

    5. Une expérience d’onboarding rondement menée

    Une intégration en douceur est essentielle pour que les nouveaux employés se sentent bien et s'intègrent rapidement à votre entreprise. En adaptant les contenus d’intégration au rôle et à l'expérience de chaque nouvel employé, vous améliorez considérablement la qualité de l'expérience collaborateur dès la phase d’onboarding. Une atmosphère positive et accueillante dès le début de leur parcours avec votre organisation restera pour eux un souvenir agréable. Et comme le dit l’adage “On ne fait qu’une fois bonne impression”. 

    Comment faire ? Sollicitez l’IA pour vous aider à générer des matériaux d'intégration personnalisés : e-mails de bienvenue, calendriers de formation, informations pertinentes sur l'entreprise etc.

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  • Marque employeur : le candidat est ROI

    Avec un marché de l'emploi en tension et fortement concurrentiel, la course aux talents est plus que jamais d'actualité. En effet, parallèlement au déséquilibre entre l'offre et la demande, les candidats sont devenus plus exigeants et plus attentistes aussi. C'est pourquoi, les entreprises cherchent à se différencier pour attirer et retenir les meilleurs profils. Comment ? En proposant une offre RH alignée sur la stratégie de l'entreprise, avec comme levier la marque employeur. Parce que le candidat est roi, il est à la fois placé au cœur des préoccupations de la marque employeur, et, surtout, il représente un vrai retour sur investissement à plus long terme. Explications.

     

    Qu'entend-t-on par marque employeur ?

    Le concept de marque employeur s'inspire de la marque corporate ou marque commerciale pour développer la réputation de l'entreprise en matière de recrutement et de fidélisation. La marque employeur désigne l'ensemble des actions de gestion des ressources humaines et de marketing RH mises en place par l'entreprise en tant qu'employeur, à la fois en interne et en externe, auprès des collaborateurs actuels, des candidats potentiels et des partenaires.
    C'est l'ADN de l'entreprise, dans toute sa singularité et ses différences, qui la démarque de ses concurrents. La marque employeur désigne aussi, en quelque sorte, la promesse faite au candidat par l'entreprise. Une promesse qu'il est crucial de tenir au risque de ternir l'image de l'entreprise ou d'être confronté à un départ prématuré.

     

    Les enjeux d'une stratégie de marque employeur

    Face à la pénurie de talents, les entreprises déploient différentes stratégies de marque employeur pour se rendre attractives. Les enjeux sont importants puisque attirer de nouveaux talents leur permet de rester compétitives.

    Les principaux objectifs de la marque employeur

    La marque employeur apporte de nombreux bénéfices à l'entreprise, car elle contribue à :

    • Construire une identité de marque unique, qui permet de se différencier,
    • Accroître sa notoriété,
    • Un meilleur positionnement dans les résultats des moteurs de recherche,
    • Recruter des talents plus facilement, en tant qu'employeur attractif,
    • Afficher une marque forte, avec des actions RH pertinentes, qui incite les nouvelles recrues à s'engager plus durablement,
    • Garantir sa croissance et préserver sa compétitivité.

    Recrutement de profils en adéquation avec les valeurs de l'entreprise, diminution des coûts associés, rétention des talents, fidélisation des salariés... la marque employeur s'avère un véritable levier de performance.

    Le rôle de la marque employeur dans le recrutement

    Les candidats potentiels sont de plus en plus sensibles à l'e-réputation des entreprises et aux actions mises en œuvre par les services des ressources humaines. La marque employeur doit donc :

    • Donner envie

    Ainsi, avant de postuler à une offre d'emploi, les candidats se renseignent sur l'organisation, via le site carrière, ou encore des sites d'avis comme Glassdoor. Ne sous- estimez pas le bouche-à-oreille sur les médias sociaux. Une stratégie marketing efficace pour déployer la marque employeur permet non seulement de valoriser la réputation de l'employeur, mais encore d'accroître l'attractivité de l'entreprise. En bref, l'entreprise doit donner envie aux candidats de la rejoindre mais également attirer les meilleurs talents là où ils se trouvent, y compris les candidats passifs.

    • Répondre aux besoins

    Pour ce faire, l'employeur doit s'aligner sur leurs besoins, tout en satisfaisant ceux des employés actuels, et en considérant les nouvelles priorités de la génération Y. En effet, cette dernière privilégie le bien-être au travail, l'équilibre entre la vie personnelle et la vie professionnelle, avant même le salaire. Il revient donc à la fonction RH de construire une stratégie avec des actions adaptées à l'ensemble des parties prenantes. En outre, la politique RH déployée au sein de l'entreprise doit être valorisée et convaincre les futurs collaborateurs. En ce sens, l'expérience candidat reflète en partie la marque employeur et l'attention accordée par l'entreprise à son capital humain.


    Comment construire sa marque employeur ?

    La construction d'une marque employeur commence par un audit interne car celui-ci donne une vision précise de la manière dont est perçue l'entreprise par les parties prenantes. En effet, la perception du dirigeant et/ou du DRH ne coïncide pas toujours avec celle des collaborateurs en poste.

    Il s'agit de mettre en mots et en forme l'identité de l'employeur, notamment par un questionnement : Quelles sont mes spécificités ? Quelle est ma valeur ajoutée ? Quelle image je souhaite véhiculer ? Ainsi, la marque employeur doit exprimer les valeurs de l'entreprise, parmi lesquelles on peut citer : l'innovation, la responsabilité sociale (RSE), l'inclusion, les circuits-courts, le développement à l'international, l'esprit de famille et la proximité, la satisfaction client, le bonheur au travail etc. Il s'agit alors de formaliser, à l'attention des futurs candidats, la proposition de valeur définie par l'entreprise ou la promesse de marque, parfois exprimée par un slogan, notamment pour se démarquer de ses concurrents. Afficher sa culture d'entreprise permet en effet d'attirer des profils pertinents, ceux qui partagent la même vision, et donc de réussir ses recrutements sans impact sur le turn-over.

     

    Communiquer sur sa marque employeur pour la développer

    Le développement de la marque employeur implique de construire une offre RH attractive, en lien avec le projet d'entreprise, mais également de la faire connaître auprès des employés actuels et des candidats. Pour ce faire, le service RH peut élaborer une stratégie de communication, intégrant un plan de communication spécifique à la gestion des ressources humaines. En outre, le plan de communication RH mis en place doit cibler à la fois l'interne et l'externe.

    Une démarche qui commence en interne

    Pour construire et enrichir leur marque employeur, les entreprises doivent mettre en place des actions en interne, ainsi que les promouvoir, notamment via l'intranet ou le SIRH. Certaines mesures peuvent renforcer l'épanouissement des collaborateurs et le bien-être au travail, accompagnées de pratiques managériales coopératives pour fédérer les talents cf : séminaires de cohésion, droit d'expression des salariés, mécénat de compétences... Il s'agit de créer une qualité de vie au travail, avec de surcroît, une ambiance de travail positive. Tout est fait pour créer un sentiment d'appartenance. Certains grands groupes, ETI et PME utilisent un baromètre pour mesurer la satisfaction de leurs collaborateurs.
    Les managers tout autant que le service rh ont un rôle majeur à jouer pour offrir une expérience collaborateur optimisée. En effet, l'image interne se répercute également sur l'image employeur à l'externe. Un collaborateur heureux témoignera plus facilement de son expérience sur les réseaux sociaux, participant ainsi à la valorisation de la marque employeur de son entreprise.

    Les actions de communication externe

    Pour promouvoir l'image de marque de l'entreprise auprès du candidat devenu ROI, voici les leviers à activer :

    • Concevoir une stratégie marketing RH

    Recruter s'apparente parfois à une entreprise de « séduction » auprès des cibles visées, notamment les grandes écoles et les médias. Les arguments et méthodes utilisés dans la vente sont repris, en fonction des postes à pourvoir et du secteur d'activité, pour valoriser l'image de marque. Certaines organisations se font aussi labelliser pour gagner en notoriété. Un label comme "Great place to work" contribue à attirer les jeunes diplômés et nouveaux talents, sensibles à la qualité de vie au travail. Pour apparaître comme une entreprise attractive, il est possible, par exemple, de mettre en avant les talents et leurs réussites, la gestion des carrières et les perspectives d'évolution, l'environnement de travail, tous les éléments positifs représentatifs de l'image de l'entreprise.

    • Mettre en place une démarche d'inbound recruiting

    Développer la marque employeur nécessite d'alimenter régulièrement en contenu son site carrière, sa propre page Linkedin, son blog RH, et, surtout, les réseaux sociaux. Cela permet de cibler ses messages, d'attirer les bons candidats pour l'entreprise, en publiant du contenu qui les concerne, ainsi que d'attirer des candidats passifs.

    Ainsi, la fonction RH a pour mission de définir une stratégie social media pour l'e-recrutement, afin de faire rayonner la marque employeur sur les canaux adéquats et auprès des bons personas. Cette stratégie digitale, interne et externe, doit montrer une image de marque forte et cohérente sur tous les supports de communication : l'intranet, le site carrière, la page Linkedin, les réseaux sociaux.

     

    Marque employeur et processus de recrutement

    Pour valoriser la marque employeur, l'un des leviers consiste à offrir au candidat une expérience agréable, de la lecture de l'annonce jusqu'à l'intégration dans l'entreprise.

    Améliorer le processus de recrutement (et l'expérience candidat)

    Il peut être judicieux de réinterroger ses pratiques afin d'améliorer le processus de recrutement et s'appuyer sur ce qui fonctionne. Par exemple, le recours à la digitalisation, avec l'entretien vidéo en différé, la visite d'entreprise virtuelle, ou encore la gamification pour évaluer les soft skills des candidats, laissent une impression positive et innovante de la marque employeur. Pour optimiser l'expérience candidat, il est recommandé, entre autres, de :

    • Simplifier le plus possible le processus de recrutement et réduire les délais pour éviter le ghosting de candidats trop impatients,
    • Détailler les étapes et les délais du processus de recrutement,
    • Informer le candidat de l'évolution de sa candidature afin de préserver sa motivation,
    • Mettre en place une démarche d'onboarding, qui participe également à la rétention des nouveaux collaborateurs.
    • Répondre systématiquement à toutes les candidatures, même si le retour est négatif, afin de préserver la bonne image de l'entreprise. Cette étape est également l'occasion pour le recruteur d'étoffer son vivier.
    • Initier une démarche de cooptation.

    Il s'agit donc d'engager au maximum le « candidat ROI » dans le processus de recrutement. En effet, plus le processus de recrutement est bien vécu par le candidat, plus l'impression laissée par l'entreprise et la marque employeur est positive.

    La contribution des tests psychotechniques

    Les recruteurs peuvent également avoir recours à des tests psychométriques spécifiques dans leur processus de recrutement, tels que les inventaires de personnalité (SOSIE, PfPI), ou encore les tests d’aptitudes intellectuelles (DAT™ NEXT GENERATION, WATSON-GLASER™ III). Ils permettent de mieux cerner le profil du candidat, de repérer ses points forts, ses points de vigilance et les compétences nécessaires à développer pour le poste convoité. Leurs résultats doivent être impérativement restitués aux candidats afin qu’ils aient une meilleure connaissance d’eux-mêmes et qu’ils s’assurent également que leur profil est en adéquation avec le poste auquel ils postulent. L’entretien entre le recruteur et chaque candidat n’en sera que plus riche, l’expérience candidat favorisée et la marque employeur renforcée.

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  • Leaders toxiques : qui sont-ils·elles et comment s’en prémunir ?

    Femme au bureau pensive - Leaders toxiques - Pearson TalentLens

    Enseignante-chercheuse en management, diplômée en psychologie et en science politique, Valérie Petit est spécialiste du leadership et l’auteure de plusieurs ouvrages sur le sujet parus chez Pearson. Elle intervient régulièrement auprès des entreprises et de leurs dirigeant·e·s sur le thème du leadership toxique.

    L’expression leader toxique est à la mode, mais qu’entendons-nous exactement par-là ? Qui sont ces leaders ? Quels risques représentent-ils·elles pour leur entourage professionnel, leur(s) entreprise(s) et pour eux·elles-mêmes et surtout, comment s’en prémunir ? Dans cet article, Valérie Petit précise le paysage et les visages du leadership toxique et pose une question dérangeante : la toxicité du leadership n’est-elle pas aussi une intoxication des leaders par le pouvoir ?

     

    Une histoire de poison

    Relation toxique, management toxique … « toxique » est devenu le nouvel adjectif que l’on appose, parfois abusivement, pour qualifier une souffrance qu’éprouve l’individu·e dans sa relation à l’autre, au couple, au·à la manager·euse ou au travail. Mais de quoi parlons-nous au juste ? L’étymologie du terme toxique nous éclaire sur ce qui se joue derrière cette nouvelle labélisation : Toxicon en grec désigne une flèche enduite d’un poison mortel, une invention barbare appréciée notamment des celtes pour occire les romain·e·s ! Le terme toxique surgit ainsi pour dire notre sentiment d’être la cible d’attaques comme autant de flèches décochées, de subir une relation qui nous empoisonne littéralement ou encore l’angoisse de voir mourir une part de nous-même. Souvent nous ne savons pas nommer le nom de ce poison lent et insidieux que l’on nous inocule, c’est pourquoi nous le rangeons rapidement sous le terme générique qui désigne ses effets : « toxique ». C’est ici que sont utiles les psychologues et les spécialistes du management : leurs travaux nous aident à nommer le poison pour ensuite, faire le choix du meilleur antidote !

    Mais commençons par définir ce que nous entendons par leader toxique.

    Le·La leader est l’individu qui exerce sur les autres une grande influence. Souvent, nous associons le·la leader au·à la dirigeant·e de l’entreprise, mais si le·la second·e dispose effectivement d’une grande influence du fait de sa position et de son pouvoir hiérarchique, n’importe quel individu doué peut exercer de l’influence sur autrui dans une organisation. Le point important à retenir ici est que les leaders disposent de facto d’un grand pouvoir, une particularité qui implique deux conséquences : premièrement, leurs décisions et leurs comportements ont un fort impact sur leur entourage professionnel et sur la performance de l’entreprise ; deuxièmement, ils·elles ont une proximité et une relation particulière avec le pouvoir, qui n’est pas sans risque pour leur propre psyché. Dans ces conditions particulières qui sont celles du leadership, la toxicité peut venir de deux endroits : la personnalité du·de la leader et la relation de celui·celle-ci au pouvoir. Explorons ces deux origines…

     

    Personnalités difficiles et leadership toxique

    Quand nous nous sentons pris·ses dans une relation toxique avec un·e leader, c’est le plus souvent parce que nous avons affaire à une personnalité difficile ou dangereuse. Et le fait qu’elle détienne du pouvoir renforce sa dangerosité en même temps que notre angoisse.

    Depuis une dizaine d’années, ces personnalités difficiles font l’objet de classifications, de mesures psychométriques et d’études empiriques de plus en plus rigoureuses. Celles-ci, à l’instar du TD-12 s’appuient sur la classification des troubles de la personnalité du DSM (Manuel diagnostique des troubles mentaux) qui identifie 10 troubles de la personnalité auxquels, sont ajoutés, selon les approches : le trouble anxieux, le trouble dépressif, la personnalité de type A ou la personnalité passive-agressive. Des troubles qui affectent de 9 à 25 % de la population et de 10 à 14 % des salarié·e·s selon une étude menée par Pearson sur la base de l’administration du TD-12 sur de larges échantillons (Rolland & Pichot, 20071).

    Le leadership toxique, c’est un panthéon fourni de personnalités difficiles qui empoisonnent votre quotidien professionnel : il y a ce·cette manager·euse qui vous humilie en public lorsque vous lui faites remarquer un oubli de sa part dans une présentation (tendance narcissique), celui·celle qui vous demande de réécrire 9 fois le même rapport (tendance obsessionnelle), celui·celle qui vous accuse de l’espionner pour le compte de la direction (tendance paranoïaque), celui·celle qui passe son temps à parler de lui·d’elle en réunion (tendance histrionique), celui·celle qui n’hésite pas à enfreindre les règles et remettre en cause les décisions de la hiérarchie (tendance antisociale), celui·celle qui se montre tout le temps négatif et pessimiste (tendance dépressive) ou encore celui·celle qui passe de l’enthousiasme absolu au dénigrement malveillant vous concernant et ce, en l’espace d’une journée (tendance borderline) ; c’est aussi celui·celle qui vous traite de fainéant·e et vous accable de travail (type A), celui·celle qui vous donne l’impression de toujours le·la déranger quand vous le·la sollicitez et qui vous adresse à peine la parole (tendance schizoïde), celui·celle qui repousse toujours le moment de décider et ne prend jamais ses responsabilités (tendance évitante), celui·celle qui vous demande de faire son travail à sa place et quête sans cesse votre approbation (tendance dépendante) ou plus rarement celui·celle qui un jour vous a affirmé sans ciller que c’était parce que votre entretien s’était déroulé un jour de pleine lune qu’il·elle savait avec certitude que vous étiez le·la collaborateur·rice idéal·e pour ce poste (tendance schizotypique).

    Pour autant, gardons-nous de voir du toxique partout et apprenons à bien jauger plutôt qu’à mal juger. Ainsi pour qu’une personnalité soit considérée comme difficile ou un comportement comme dysfonctionnel, 4 critères doivent être présents :

    • Premièrement, ce comportement doit être inapproprié ou inadapté au regard de l’environnement et de la culture de travail (sur un chantier bruyant il est admis de crier, mais pas dans une salle de réunion avec 4 personnes)
    • Deuxièmement, ce comportement doit être stable dans le temps et non la conséquence d’une difficulté passagère (due par exemple à un évènement personnel tel un décès)
    • Troisièmement, ce comportement doit porter un préjudice objectif à l’entourage professionnel (épuisement, mal-être, démotivation) et/ou à l’organisation (baisse de la productivité, atteinte à la réputation)
    • Quatrièmement, ce comportement doit aussi susciter chez leur·e auteur·e une forme de souffrance et un malaise.

    Plus largement, un bon indicateur d’une personnalité difficile est ce que l’on nomme la rigidité du trait de personnalité. Si le·la leader toxique semble convaincu·e que ses comportements dysfonctionnels sont normaux et qu’il·elle les assume y compris avec une certaine assurance (je suis comme ça, c’est ce qui fait ma force !) sans empathie, sans conscience des dommages pour l’entourage et sans remise en cause (les coach·e·s et les psys, non merci !) alors nous sommes dans le domaine du potentiellement toxique.

    Potentiellement toxique, car toutes les personnalités difficiles ne nous empoisonnent pas la vie. Lorsque que l’on étudie les leaders et les dirigeant·e·s comme je le fais depuis 20 ans, on s’aperçoit d’abord que le·la leader toxique est surtout le fait de certaines personnalités difficiles particulières : ainsi les narcissiques, les histrioniques, les anti-sociaux·ales, les types A, les obsessionnel·le·s et les paranoïaques sont-ils·elles très présent·e·s dans les postes à responsabilités dont les exigences de mise en avant de soi, d’innovation, de compétition et de réussite à tout prix soufflent sur les braises des tendances dysfonctionnelles de ces leaders en même temps qu’elles constituent une base de leur sélection et de leur promotion. Ce qui fait dire à certain·e·s que des troubles comme le narcissisme ou la paranoïa peuvent se révéler très productifs pour la réputation ou la performance de l’entreprise (beaucoup moins pour le bien-être des équipes en revanche).

    Plus généralement, là où la toxicité et la dangerosité réelles surgissent, c’est quand les traits rigides et dysfonctionnels de ces leaders viennent causer de la souffrance et de la contre-performance et que celles-ci se trouvent à la fois décuplées mais aussi cautionnées par l’influence dont elles disposent dans leur position de leader. Ici, nous pouvons parler de véritable leadership toxique, une toxicité qui désigne à la fois le·la leader mais aussi la culture de pouvoir et de leadership promue par l’organisation. La combinaison des deux produit des ravages comme l’illustre magistralement le film de Scorcèse, le Loup de Wall Street où Leonardo Di Caprio joue avec brio le rôle de Jordan Belfort, ce trader aussi charismatique que narcissique et anti-social, épris de grandiosité, dépourvu d’empathie et affranchi des règles, dans un univers, la finance, qui invitait alors à tous les excès...

     

    Leader toxique et intoxication par le pouvoir

    Pour autant, la seule personnalité du·de la leader ou la culture organisationnelle « favorisante » n’expliquent pas tout du phénomène de leadership toxique. Il nous faut également considérer la relation du·de la leader au pouvoir dont il·elle dispose. « C'est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser » disait le philosophe Français Montesquieu et « Le pouvoir corrompt et le pouvoir absolu corrompt absolument » ajoutait l’historien britannique Lord Acton. Cette croyance qui veut que le pouvoir agisse sur certain·e·s leaders comme un poison qui leur ôte tout sens de la mesure et la raison est ancienne : les Grecs utilisaient le terme d’hubris pour qualifier les effets corrupteurs du pouvoir sur la psyché de ceux·celles qui en détiennent trop.

    Plus récemment, les recherches en management ont montré sa présence et mesuré ses ravages au sommet des entreprises (Petit & Bollaert, 20122 ; Sadler-Smith, 20193). L’hubris, c’est l’intoxication du·de la leader par le pouvoir qui à son contact perd le sens de lui·d’elle-même, de ses limites, de ses repères et surtout de sa place. Tel Icare volant trop près du soleil, il·elle se croit au-dessus des lois et des hommes et finira par subir le châtiment des Dieux pour s’être cru·e leur·e égal·e. Ainsi le leadership toxique nous invite chacun·e à nous poser la question du rapport plus ou moins toxique que nous entretenons avec le pouvoir et surtout de l’excès et de l’abus que nous en faisons… À son contact, certain·e·s restent authentiques et parviennent à se gouverner eux·elle-mêmes. À l’inverse, d’autres, souvent parce qu’ils·elles présentent une prédisposition personnelle, telle une tendance narcissique, vont avoir beaucoup plus de mal à lui résister.

     

    Que faire alors pour prévenir le leadership toxique dans les organisations ?

    Il nous faut agir à plusieurs niveaux.

    • Du côté des entreprises, il existe aujourd’hui des instruments de mesure psychométriques pour détecter les personnalités difficiles qui permettent de porter le bon diagnostic lors d’un recrutement ou d’une promotion dans un poste à responsabilités. Mais ces outils ne doivent pas exonérer l’organisation d’un questionnement sur la nature « pousse au crime » de sa culture managériale et l’efficacité de ses dispositifs RH pour lutter contre les risques psycho-sociaux (parmi eux le burn-out, le harcèlement ou encore les violences au travail que peuvent générer les leaders toxiques).
    • Du côté des salarié·e·s, il est urgent, par une meilleure association des acteur·rice·s de la santé au travail (médecine du travail, syndicats et représentant·e·s, cellules d’écoute, etc) de sensibiliser les salarié·e·s/victimes du leadership toxique en leur offrant des moyens de compréhension et d’alerte : expliquer sans relâche ce qu’est le leadership toxique, comment repérer une personnalité difficile est clé car la mise en mots de ce mal est le premier pas. Cette mise en mot ne peut se faire sans une réflexion sur la sécurité psychologique dont bénéficie les salarié·e·s pour ce faire.
    • Du côté des leaders eux·elles-mêmes, il est aussi possible d’agir. En veillant à ce que les prise de responsabilités soit accompagnées, par exemple par un coaching. Tout ce qui peut permettre au·à la leader de prendre du recul et de mieux se connaitre, de prendre soin de soi et éventuellement d’envisager une prise en charge (nombre de ses troubles peuvent se gérer avec une bonne prise en charge psychothérapique) pour retrouver un exercice positif de leur leadership doit être proposer.

    En matière de leadership toxique, il n’y a pas de fatalité, il faut juste bien nommer le poison et administrer l’antidote.

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  • Recruter sur les compétences avec Pearson TalentLens Role Assessments

    Se doter de collaborateur·rice·s talentueux·ses et qualifié·e·s est important pour l’avenir de votre organisation. Mais comment harmoniser la durée de recherche, l’identification des compétences des candidat·e·s, et déterminer ensuite lesquel·le·s peuvent avancer dans le processus de recrutement ? Quatre éléments sont à prendre en compte dans votre processus de recrutement :

    • Prédire : Les candidat·e·s seront-ils·elles performant·e·s dans le poste aujourd'hui et à l'avenir ?
    • Évaluer : Prendront-ils·elles les bonnes décisions ?
    • Identifier : Leurs valeurs sont-elles en adéquation avec celles de votre organisation ?
    • Développer : Comment développer leurs compétences pour les faire évoluer dans leur métier ?

    Actuellement, 26 % des nouvelles recrues quittent leur emploi dans l'année qui suit leur embauche (SHRM), ce qui oblige les professionnel·le·s des ressources humaines à s’assurer de recruter les bon·e·s candidat·e·s. Les décisions en matière d'acquisition de talents sont plus que jamais examinées à la loupe, et 75 % des entreprises admettent avoir recruté la mauvaise personne (SHRM), ce qui a un impact significatif sur les coûts.

    Un nombre croissant d'organisations (environ 76 % des employeur·euse·s) ont recours au recrutement basé sur les compétences et encouragent la recherche et la sélection des meilleurs talents. Ce processus de recrutement met l'accent sur les compétences et les aptitudes clés plutôt que traditionnellement sur les qualifications ou l'expérience professionnelle, ce qui constitue une approche du recrutement tournée vers l'avenir.

    Des études ont montré que les organisations qui accordent de l’importance aux compétences ont 107 % plus de chances de recruter des talents de manière efficace, car les candidat·e·s sont sélectionné·e·s sur la base de leurs compétences réelles et de leur potentiel d'évolution, plutôt que sur leurs seules qualifications. La qualité du recrutement est ainsi améliorée, en faisant émerger les candidat·e·s qui ont le plus de chances de réussir au sein de l'entreprise. Un recrutement basé sur les compétences permet également aux entreprises de réduire les biais en matière d'embauche, de supprimer les obstacles à l'emploi et d'améliorer les résultats et les perspectives de maintien en poste des nouveaux collaborateur·rice·s.

     

    Comment recruter sur la base des compétences ?

    Pour recruter sur la base des compétences, les organisations doivent être en mesure de créer un processus de recrutement qui se concentre sur le profil du·de la candidat·e et peut fournir des informations objectives basées sur des données concernant leurs aptitudes, leur personnalité et leur potentiel de performance. Ceci peut être réalisé avec notre plateforme de recrutement en ligne - Pearson TalentLens Role Assessments.

    Pearson TalentLens Role Assessments, qu’est-ce que c’est  ?

    Role Assessments est un outil en ligne qui utilise les données pour permettre aux recruteur·euse·s de prendre des décisions éclairées sur un ensemble de candidat·e·s. Construit sur la base de la bibliothèque d'évaluation des talents de Pearson TalentLens, les recruteur·euse·s ont accès à une batterie personnalisée d'évaluations, en fonction du poste à pourvoir, qui mesurent : la personnalité, les compétences, les aptitudes, le potentiel et la motivation.

    Automatiquement notées, nos évaluations impartiales fournissent instantanément une vue granulaire des compétences de chaque candidat·e et de son classement par rapport à d'autres candidat·e·s prétendu·e·s au même poste.

    Que vous souhaitiez sélectionner des candidat·e·s ou aider vos collaborateur·rice·s actuel·le·s à atteindre leur plein potentiel, Role Assessments vous accompagne dans vos missions de recrutement et de développement des compétences.

     

    Comment fonctionne Role Assessments ?

    1. La personne en charge du recrutement saisit un intitulé de poste, un niveau d'ancienneté et tout autre domaine ou champ d'action important pour votre organisation.
    2. Role Assessments analyse vos besoins, les associe à une base de données mondiale de métiers et extrait de la bibliothèque d'évaluations de Pearson une évaluation personnalisée à la fois polyvalente et concise.
    3. Tous·tes les candidat·e·s passent l'évaluation, reçoivent un score d'adéquation au poste et sont comparé·e·s les uns aux autres.
    4. La personne en charge du recrutement peut désormais prendre des décisions fondées sur des données objectives pour déterminer qui peut avancer dans le processus de recrutement. Elle peut même approfondir les résultats des différentes parties pour une analyse plus détaillée des candidat·e·s.

     

    Pourquoi utiliser Role Assessments ?

    Que vous soyez recruteur·euse, responsable du recrutement, professionnel·le des ressources humaines ou psychologue du travail, Role Assessments peut vous aider à prendre de meilleures décisions pour recruter vos talents :

    • Recruteur·euse·s : ils·elles peuvent s’adresser à un plus grand nombre de candidat·e·s en dépensant moins de temps et d’énergie. Plutôt que de ne retenir que les trois ou quatre meilleur·e·s candidat·e·s sur la base de leur CV ou d'entretiens rapides de présélection avec eux-elles, les recruteurs peuvent évaluer les candidat·e·s à grande échelle. De plus, grâce à la notation automatisée des évaluations de Pearson TalentLens et aux résultats faciles à analyser, les recruteur·euse·s peuvent rapidement et efficacement prendre des décisions éclairées sur chaque candidat·e.
    • Responsables du recrutement : ils·elles peuvent élargir leur périmètre de sélection de manière à ce que seul·e·s les candidat·e·s les plus qualifié·e·s parviennent à l'étape de l'entretien. Cette sélection plus large garantit que les bon·ne·s candidat·e·s ne sont pas écarté·e·s à tort dans les premières phases du processus de recrutement. De plus, grâce aux résultats de l'évaluation spécifique pour le poste, les responsables du recrutement peuvent être sûr·e·s que chaque candidat·e qui passe à la phase suivante du processus de recrutement a un réel potentiel.
    • Professionnel·le·s RH : Ils·elles créent un processus de recrutement standardisé qui élimine les biais et renforce la confiance des candidat·e·s en celui-ci. En favorisant l'expérience candidat·e·s, le risque est réduit qu'ils·elles se désengagent du processus de recrutement et mettent fin à leur candidature et/ou prise de poste. Tout cela contribue à réduire les coûts et les délais d'un mauvais recrutement.
    • Psychologues du travail : avec l'accès au catalogue d'évaluation de Pearson TalentLens, vous pouvez être sûr·e·s que les résultats sont scientifiquement fiables et basés sur des valeurs normatives auxquelles vous pouvez faire confiance. Les résultats garantissent une prise de décision efficace et objective pour recruter vos talents et concevoir des plans de développement de leurs compétences.

     

    Les avantages de Role Assessments ?

    Gain de temps : En tant qu'outil de sélection pour les postes qui reçoivent un grand nombre de CV ou de candidatures, Role Assessments permet aux organisations de faire avancer, dans leur processus de recrutement, les meilleur·e·s candidat·e·s de manière rapide et précise.

    Trouver les meilleur·e·s talents : au lieu de passer au crible de nombreux CV, les recruteur·euse·s peuvent élargir leur périmètre de sélection en adressant des évaluations concises et spécifiques pour un poste à un plus grand nombre de candidat·e·s, et s'assurer que les meilleurs candidat·e·s ne passent pas à côté d'un processus manuel de sélection de CV inefficace et réducteur.

    Ciblé : Des évaluations spécifiques pour un poste, avec de multiples mesures des capacités cognitives et de la personnalité, permettront de comprendre les forces et les faiblesses liées au poste, afin de différencier les meilleur·e·s candidat·e·s.

    Des résultats éclairants : Les résultats aux évaluations peuvent être utilisés pour éclairer et cibler les questions lors de l’entretien d’embauche et rendre ainsi l’échange plus contructif avec le·la candidat·e.

    Meilleur Onboarding : Dans le cadre du processus d'intégration au sein de l’entreprise (onboarding), les candidat·e·s retenu·e·s peuvent recevoir des rapports de développement qui leur permettent de mieux se connaître, de tirer parti de leurs points forts et de prendre conscience de leurs axes d’amélioration. Les managers peuvent également recevoir ces rapports afin de créer des plans d'intégration ciblés.

    Correspondance avec le style de travail : Les candidat·e·s peuvent répondre à un nombre illimité d'offres d'emploi pour commencer leur parcours au sein de votre organisation. Ils·elles font l'objet d'une évaluation initiale de leur personnalité afin de mieux comprendre leur style de travail et de déterminer, parmi les postes ouverts, ceux pour lesquels ils·elles sont le plus aptes à réussir.

    Compétences pour le poste : Pour chaque poste, les tests d'aptitude les plus pertinents et les plus perspicaces sont ensuite administrés afin d'évaluer le potentiel de réussite dans le poste. L’idée est d’attirer un plus grand nombre de candidat·e·s et les orienter vers les postes qui leur conviennent afin d'améliorer leurs performances et de les retenir dans l’entreprise.

     

    Bibliothèque d'évaluation de Role Assessments

    Aptitude cognitive : Mesurer systématiquement la capacité d'un·e candidat·e à prendre de bonnes décisions en un temps limité avec le moins d’informations, son jugement, sa capacité à résoudre des problèmes, sa créativité, etc.

    Personnalité : Identifier le système de valeurs d'une personne afin de prédire de manière fiable les motivations, le comportement et l'adaptation à un poste ou à une culture organisationnelle et de réduire le turnover.

    Maîtrise de la langue : L'utilisation efficace de toutes les compétences sur le lieu de travail commence par d'excellentes aptitudes à la communication. Des méthodes scientifiques, fiables et précises sont utilisées pour les évaluer.

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  • L’importance de l’évaluation de la pensée critique dans le recrutement

    La pensée critique est un élément qui permet de prédire la réussite d’un individu dans son environnement professionnel, non seulement pour l’évaluer au moment de son recrutement, mais également pour anticiper son épanouissement et sa progression future en interne. Cette donnée essentielle est pourtant encore trop souvent ignorée par les recruteurs…

    L’évaluation de la pensée critique n’est pas uniquement la photo d’un instant T, mais également l’analyse d’un potentiel et la vision objective de la capacité d’une personne à prendre des décisions dans un environnement en mouvement. Elle offre non seulement une visibilité sur ses compétences à réussir dans le poste pour lequel on la recrute, la finesse de son analyse, mais aussi sa capacité d’adaptation et d’agilité dans un environnement de travail.

    Elle renseigne également sur sa disposition à faire preuve d’objectivité et à mettre en place des raisonnements déductifs, ainsi que sur son aptitude à bien discerner les enjeux auxquels elle sera confrontée. Autant de compétences clés particulièrement recherchées par les professionnels du recrutement dans un monde où tout évolue très rapidement.

     

    Une prise de conscience de son utilité de plus en plus répandue en France

    Si l’importance de l’évaluation de la pensée critique commence petit à petit à faire son chemin, elle reste encore à ce jour insuffisamment prise en compte à l’embauche, et encore moins dans le cadre des promotions internes. Sur ce dernier point, elle se veut pourtant une formidable aide à la décision.

    En effet, lors d’une évolution de poste, s’il est plutôt simple de savoir si un collaborateur possède les connaissances techniques nécessaires à sa réussite, comment évaluer sa capacité à prendre des décisions pour faire face à un environnement complexe et qui évolue rapidement ? Au sein de pays anglo-saxons, tels que l’Angleterre, le Canada ou encore les Etats-Unis, le recours à l’évaluation de la pensée critique est très répandue et son efficacité n’est à ce jour plus à prouver, là où en France les recruteurs commencent tout juste à s’y intéresser.

     

    Une évaluation pour tous

    Pour accompagner son essor, il faut qu’il y ait au sein des entreprises une reconnaissance de la difficulté cognitive que représente l’environnement d’aujourd’hui. Nous sommes tous pris dans un flux d’informations, de qualité et de sources variables, ainsi que dans une urgence de communiquer qui rendent difficiles la prise de recul et la pensée. Parallèlement, la révolution technologique entraîne une profonde transformation du contexte et du contenu du travail dans de nombreux domaines. Les connaissances pour réussir à des postes en perpétuelle mouvance évoluent très rapidement et nécessitent une constante capacité d’adaptation et d’apprentissage de nouveaux savoirs. Les capacités cognitives, d’attention, de raisonnement, d’analyse des informations pertinentes, de prises de décisions sont le soubassement de tous les apprentissages.

    La nécessité d’avoir un jugement précis dans un environnement où il y a de plus en plus de données à traiter et d’être capable de prendre les bonnes décisions exigent d’importantes ressources chez les collaborateurs et se doivent d’être prises en compte lors de leur recrutement. Et contrairement à certaines idées reçues, l’intérêt d’évaluer la pensée critique ne se limite pas aux cadres ou aux postes à très grandes responsabilités, car l’environnement de travail d’aujourd’hui est challengeant sur n’importe quelle fonction et à tous les niveaux.

    Pour évaluer les capacités d'analyse et la pensée critique de vos candidats, Pearson TalentLens a développé la solution WATSON-GLASER™ III.

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