Blog

XXX

  • Deux collègues discutant - Pearson TalentLens

    Top 5 des Power Skills à détenir en 2025

    Une étude Pearson a analysé les tendances du marché du travail dans quatre grandes économies : les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Australie et le Canada. Il en ressort que, même si les compétences et l’expertise techniques restent très valorisées, les cinq compétences les plus recherchées (aujourd’hui et à court terme) sont toutes des compétences humaines. Autrement nommées « compétences transversales », « compétences comportementales et relationnelles » ou « soft skills », les compétences humaines sont essentielles pour réussir dans le monde du travail. Contrairement aux compétences techniques ou spécifiques à un métier (« hard skills ») elles sont transférables entre différents domaines d’activité et professions. Qualifiées de « Power skills », les compétences humaines sont de plus en plus valorisées par les employeurs.  

     

    Que signifie « Power Skills » ?

    On entend par "Power Skills", les compétences interpersonnelles et comportementales ayant un impact significatif sur la performance professionnelle et personnelle. On qualifie ces compétences (« skills ») de puissantes (« power ») parce qu'elles augmentent la capacité d'une personne à réussir dans divers contextes, indépendamment des compétences techniques spécifiques à un emploi. Elles sont facilement transférables d’un poste, d’un secteur d’activité, d’un environnement de travail à un autre. Elles sont durables : elles restent pertinentes dans le temps contrairement aux compétences techniques qui s’avèrent rapidement obsolètes.

     

    Quelles sont les 5 Power Skills à détenir en 2025 ?

    Les 5 Power Skills recherchées par les employeurs actuellement

    L’étude Pearson fait ressortir les cinq Power Skills qui sont les plus recherchées par les employeurs aujourd’hui :

    • Communication : La capacité d'exprimer clairement ses pensées et ses idées, et d'écouter, comprendre et répondre aux idées des autres.
    • Service client : La prestation de services aux clients de qualité avant, pendant et après un achat. 
    • Leadership : La capacité d'un individu, d'un groupe ou d'une organisation à "diriger", influencer ou guider d'autres individus, équipes ou organisations entières.
    • Attention aux détails : La capacité à être précis et exact dans les tâches, en prenant soin de remarquer les petits détails et en s'assurant que tous les aspects d'un projet sont réalisés avec précision.
    • Collaboration : La capacité de développer des relations de travail constructives et coopératives avec les autres. 

     

    Les 5 Power Skills sur lesquelles investir en développement 

    L’étude Pearson met en lumière les cinq Power Skills les plus demandées à court terme et qui nécessitent le plus d’améliorations et d’investissements :

    • Collaboration : La capacité de développer des relations de travail constructives et coopératives avec les autres. 
    • Orientation client : Le fait de rechercher activement des moyens d’aider les clients.
    • Apprentissage et maîtrise personnels : La capacité d’acquérir des connaissances ou des compétences grâce à ses études ou à son expérience. 
    • Objectif de réussite : La capacité à assumer des responsabilités et de relever des défis avec peu ou pas de supervision, à développer sa propre façon de faire et à compter sur soi-même pour accomplir les tâches. 
    • Intelligence culturelle et sociale : Avoir conscience des réactions des autres et les comprendre.

     

    Comment évaluer ces Power Skills ?

    L’évaluation de ces Power Skills peut se faire en ayant recours à des tests psychométriques, fiables, conçus selon des normes scientifiques rigoureuses : 

    • Des inventaires de personnalité pour évaluer les compétences relationnelles en communication et collaboration. Ils mesurent différents traits de personnalité, c'est-à-dire des tendances comportementales et interpersonnelles, qui se regroupent autour de plusieurs axes : la relation aux autres (leadership, sociabilité, coopération, empathie, etc.), la gestion des émotions (résistance au stress, flexibilité/adaptabilité, etc.), l’approche du travail (fiabilité, souci du détail, respect des règles, persévérance, esprit d'initiative, etc.) et le mode de pensée (innovation, raisonnement analytique, indépendance, etc.).
    • Des tests de capacités cognitives ou d’aptitudes intellectuelles pour évaluer le potentiel intellectuel, d’apprentissage et d’adaptation, l’aptitude à analyser des données, à saisir de nouveaux concepts, à raisonner et à résoudre des problèmes en recherchant des solutions innovantes.  
    • Des tests d’évaluation de la pensée critique pour mesurer la capacité à prendre du recul, identifier et analyser des problèmes ainsi qu’à chercher et évaluer des informations pour en tirer des conclusions pertinentes et logiques et prendre de meilleures décisions. 

     

    Comme le souligne l’étude Pearson, les compétences techniques sont requises dans de nombreux emplois. Toutefois, au rythme auquel évolue la technologie, elles deviennent très vite obsolètes obligeant les travailleurs à sans cesse se former pour les maitriser. Parallèlement, de nombreux secteurs d’activité sont confrontés à une pénurie d’employés dotés de compétences humaines en communication et collaboration. Une base solide de compétences humaines est pourtant essentielle pour la réussite des entreprises et de leurs équipes, aujourd’hui et à l’avenir. Dernièrement, lors de la table ronde « Reskilling for the Intelligence Age » au meeting annuel du Forum économique mondial à Davos, des dirigeants mondiaux dont Omar Abbosh, PDG de Pearson, ont d’ailleurs rappelé l’importance des compétences humaines (« Human Skills ») telles que les compétences en leadership, empathie, agilité, créativité et pensée critique pour évoluer aux côtés des machines et algorithmes. Il est donc primordial d’investir dans l’évaluation et le développement des compétences humaines et nos tests psychométriques sont utiles à cela.

  • Une personne en formation - Pearson TalentLens

    Se former aux tests psychométriques : L’atout stratégique RH pour accompagner les entreprises dans leurs défis actuels d’acquisition et rétention des talents

    Selon le Baromètre myRHline 2024 sur le moral de la fonction RH, 59 % des RH ont l’impression de ne pas avoir de perspectives d’évolution possibles dans leur entreprise. L’évolution des modes de travail et des métiers impose pourtant aux professionnels RH d’être en adéquation avec les attentes du marché tant sur le plan de leurs compétences que de la maîtrise de nouveaux outils. Comme pour tout collaborateur, l’évolution de leur carrière passe par la formation. Puisque 74 % des RH ont choisi ce métier pour son aspect humain et social (Baromètre 2024 Tissot-Payfit « Les RH au quotidien »), il est essentiel de leur donner les outils adaptés pour faire face aux défis actuels de recrutement et de fidélisation des talents. Former les RH à l’utilisation de tests psychométriques (inventaires de personnalité, tests d’aptitudes intellectuelles et d’évaluation de la pensée critique, questionnaires de motivation et d’intérêts professionnels, questionnaires 360°) renforce la fiabilité des processus de recrutement, de mobilité professionnelle et de développement des compétences, tout en valorisant leur rôle clé dans la gestion du capital humain.

     

    Professionnels RH, pourquoi vous former aux tests psychométriques ?

    Si former les RH au développement de compétences managériales, à des logiciels dédiés à leurs activités ou encore au droit social, paraît normal, les former à l’utilisation d’outils tels que les tests psychométriques pour objectiver leurs décisions dans leur processus d’acquisition et de rétention des talents est tout autant indispensable. Toujours selon le Baromètre 2024 Tissot-Payfit, l’utilisation des outils digitaux se généralise dans la fonction : 83 % des RH les utilisent pour la paie, la gestion des absences, le stockage des informations liées aux salariés, la génération de documents/formalités et le recrutement. 

    Les entreprises sont de plus en plus friandes de professionnels RH sachant évaluer avec finesse des personnes et/ou des situations à l’aide de tests spécifiques. Se former à un ou plusieurs tests psychométriques est un gage de crédibilité et de professionnalisme. Cela permet aux professionnels RH de :

    • Faire grandir et objectiver leurs pratiques, garantir un bon niveau de compétences et inspirer confiance aux candidats et collaborateurs ;
    • Développer une expertise unique en comprenant bien les spécificités, la subtilité et les difficultés de l’évaluation de caractéristiques individuelles ;
    • Ajouter une dimension analytique et stratégique à leurs pratiques professionnelles et apporter de la valeur ajoutée à leur entreprise.

    Dans un contexte où les entreprises valorisent davantage les compétences et le potentiel que la formation initiale, les diplômes ou l’expérience, tout en cherchant à promouvoir la diversité, l’équité et l’inclusion, savoir administrer et interpréter des tests psychométriques devient un atout précieux et gratifiant.

     

    Un parcours adapté à vos besoins pour monter en compétence

    Nos formations, dispensées par des experts de l’évaluation et de l’accompagnement dans le domaine RH, ont été conçues pour répondre aux besoins des professionnels RH à chaque étape de leur parcours. Nous proposons ainsi :

    • Des formations initiales qualifiantes pour acquérir les fondamentaux théoriques et pratiques et bien utiliser nos tests psychométriques. 
    • Des ateliers de pratiques autour de nos tests pour s'entraîner et partager avec d'autres professionnels RH tout en rafraîchissant ses connaissances.
    • Des formations d'approfondissement pour aller plus loin dans l’utilisation de nos tests, de manière plus fine, et développer le champ de leur utilisation.
    • Des formations méthodologiques pour acquérir et développer des compétences en lien avec nos tests et favoriser le développement de soi (Développer sa pensée critique, Démarche 360°, Conduire un entretien).

     

    Un temps pour vous

    « En sollicitant notre organisme de formation, ce que les RH apprécient grandement c’est le temps qui leur est dédié pour monter en compétence sur leur métier, se développer personnellement et acquérir certaines expertises. Ils apprécient également de pouvoir partager leurs pratiques avec leurs pairs et confronter leurs problématiques avec celles des autres entreprises de taille et secteur d’activités différents. Enfin, remettre l’Humain au cœur de leurs préoccupations » affirme Céline Allombert, Responsable du Pôle Formation de Pearson TalentLens. 

    En témoignent Bérangère Abiven, Responsable du pôle Dispositifs et Pratiques de l’évaluation au sein du service Sélection et Recrutement chez Air France pour qui la formation a été « animée par des experts qui se rendent disponibles, riche d’exercices pratiques, au contenu particulièrement qualitatif », Isabelle Roche, Consultante mobilité et parcours professionnels au sein de la DGA Ressources Humaines de la CCI Paris Île-de-France qui souligne « la chance d’avoir été formés en équipe à un test, avec une consultante rompue à son utilisation. Elle nous a guidés dans la prise en main technique mais nous a aussi beaucoup parlé de l’histoire de ce test et de la déontologie de ses auteurs, étape très importante pour comprendre son fonctionnement et respecter son utilisation. » Naoko Asada-Zerbib, Chargée de recrutement et formation au sein de Vallée Sud – Grand Paris conserve également un avis très positif sur sa formation : « L’ambiance y était très sympathique, nous évoluions en petit groupe avec des professionnels du même domaine mais de structures différentes, réunis pour une finalité commune : être certifiés à l’utilisation d’un outil performant et reconnu dans le milieu RH ». Enfin, Mathilde Robakowski, Consultante Recrutement et Marque Employeur à La Mutuelle Générale met en avant le fait qu’elle ait pu « se professionnaliser dans l’utilisation de l’outil et ainsi délivrer des recrutements plus objectifs. À long terme, je suis convaincue que le bénéfice sera mesurable en matière de qualité de nos recrutements, mais également d’évolution pérenne de nos collaborateurs au sein de l’entreprise. »  

    Comme tout collaborateur en entreprise, les RH veulent trouver du sens à leur travail, être accompagnés, bénéficier de formations pour développer leurs compétences. Ils ont trop souvent le sentiment d’être « les oubliés des entreprises ». Si 33 % d’entre eux estiment que leur fonction n’est pas reconnue à sa juste valeur selon le Baromètre 2024 myRHline du moral de la fonction RH, celui de Tissot-Payfit ne manque pas d’alerter sur le fait que 81 % des RH se sentent fatigués et 73 % frustrés par le manque de reconnaissance et de moyens. Il est grand temps de permettre aux RH de valoriser leur fonction en les formant aux outils dont ils ont besoin pour performer et participer au succès des entreprises et des personnes qui contribuent à leur réussite.  

  • Une femme travaillant à son ordinateur au bureau - Pearson TalentLens

    Motivations et job crafting : Comment aider les collaborateurs à être acteurs de leur satisfaction au travail ?

    Selon le rapport Gallup 2024 « State of the Global Workplace », seulement 23% des employés à travers le monde (19 % en France) se disent engagés dans leur travail et 41% (43 % en France) rapportent vivre "beaucoup de stress" au quotidien. Or, si la réussite d’une carrière dépend de l’adéquation entre les compétences et le métier, elle dépend aussi et principalement de l’adéquation entre la motivation et le métier. Aujourd'hui, plus que jamais, il est essentiel de considérer les leviers de motivation pour préserver la santé psychologique des équipes, favoriser le bien-être au travail et garantir que chaque collaborateur se sente écouté. En prenant conscience de ses motivations, aspirations, croyances, valeurs, chaque collaborateur peut façonner son poste, principes même du « job crafting ». Qu’est-ce que cela signifie concrètement ? Comment l’encourager ? 

     

    Qu’est-ce que le « job crafting » ?

    Le « job crafting » (en français « la manière de remodeler son travail ») est une approche proactive qui permet aux collaborateurs d’adapter leur poste en fonction de leurs compétences, intérêts et aspirations personnelles, et reconnue pour :

    • Améliorer la satisfaction au travail : l’employé façonne ses tâches et responsabilités, ce qui augmente son engagement et son bien-être.
    • Stimuler la performance : des tâches alignées avec les compétences et motivations de l’employé mènent à une meilleure productivité. 
    • Réduire le stress : en ajustant les tâches à ses préférences, l’employé trouve un meilleur équilibre dans son travail.

    En pratique, le job crafting passe par l’évaluation des ressorts clés de motivation des collaborateurs et leur niveau de satisfaction pour identifier les aspects de leur poste qu’ils souhaitent modifier. Ils échangent ensuite avec les responsables RH et leurs managers pour obtenir leur soutien et aligner les modifications proposées avec les objectifs de leur poste et celle de l’entreprise. 

     

    Comment améliorer la satisfaction motivationnelle et favoriser le job crafting ?

    Faciliter l’épanouissement professionnel des collaborateurs au travail, dès leur arrivée dans l’entreprise et tout au long de leur parcours professionnel, participe grandement à leur rétention. Pour cela, il est nécessaire de les rendre acteurs de leur satisfaction motivationnelle en leur permettant d’identifier leurs ressorts clés de motivation et leur niveau de satisfaction, et d’encourager ainsi le job crafting. 

    Avec quel outil ? 

    Le questionnaire en ligne My Motivation investigue les motivations sous six volets liés au métier, aux activités professionnelles, à l'entreprise, aux valeurs de vie, aux collègues, au manager direct. Il permet aux entreprises d’accompagner leurs collaborateurs dans un processus dynamique où ils se questionnent sur leur motivation, identifient des solutions concrètes et mettent en place des plans d'action mesurables.

    My Motivation mesure le niveau d’engagement, c’est à dire l’état psychologique pour lequel les collaborateurs ressentent un intérêt pour le succès de leur entreprise ou organisation, une solidarité et un sentiment d'appartenance et d'attachement qui conduisent à des performances dépassant les exigences du poste. Six volets de cet engagement sont évalués :

    • L'intérêt pour le poste
    • La fierté d'appartenance 
    • L'énergie pour travailler
    • L'identification avec l'entreprise 
    • L'attachement à l'équipe
    • L'engagement avec le manager direct. 

    Comme pour les motivations clés, des conseils sont proposés pour augmenter le niveau d'engagement. 

    Concrètement comment ça marche ? 

    Les membres d’une équipe et/ou d’un groupe passent le questionnaire My Motivation. Le professionnel RH (consultant / RH) qui les accompagne sur ce projet dispose des résultats motivationnels propres au groupe et à ses membres. Un kit d’animation est mis à sa disposition pour animer un atelier avec le groupe (résultats du groupe, méthode et Powerpoint d’animation, fiche d’exercice et guide individuel de développement personnalisé pour chaque participant).  

    De nombreux bénéfices à la fois pour les collaborateurs, les managers, les entreprises

    • Donner au collaborateur les moyens de se connaitre motivationnellement ; lui adresser un feed-back ; identifier ses ressorts clés de motivation individuelle et son niveau de satisfaction ; lui donner les moyens d’être acteur de sa satisfaction au travail ; lui fournir des conseils personnalisés pour améliorer ses motivations clés. 
    • Permettre au manager d’accompagner les collaborateurs en venant satisfaire ce qui est important pour eux ; gagner du temps sur le diagnostic de la situation motivationnelle ; bénéficier d'une cartographie motivationnelle de son équipe et de leur niveau de satisfaction ; outiller la pratique RH / managériale.
    • Offrir à l'entreprise un moyen de prévenir les démotivations précoces et les départs ; bénéficier de statistiques globales de motivations des collaborateurs et de leur niveau de satisfaction ; améliorer sa marque employeur ; outiller les RH d’une solution pouvant répondre à différents enjeux autour de la motivation (entretien professionnel, onboarding…).

     

    Prendre en compte la motivation apporte de nombreux avantages à chacun comme en témoigne Julie Lecoutre, Psychologue du travail & Coach professionnelle, Gérante du cabinet HAPPY HAPPEN, qui a recours à My Motivation lors de coaching d’équipe ou encore Jean-Marc Perrin , Consultant Expert Qualité de vie au travail au sein du Groupe Ayming qui a utilisé l’outil pour comprendre les raisons d’un absentéisme croissant au sein d’un établissement associatif dans le Secteur Médico-Social et y remédier. Leur retour d’expérience sur la solution est riche en enseignements autour de la motivation au travail, dont tout le monde parle sans savoir très bien comment l’évaluer. 

  • Une femme présentant devant ses collègues - Pearson TalentLens

    Regards croisés sur l’intérêt des tests psychométriques dans la fonction publique

    En France, un salarié sur cinq travaille dans la fonction publique. L’ensemble des agents, titulaires et contractuels, occupent un poste au sein de la fonction publique de l’État, d’une collectivité territoriale, ou d’établissements publics de santé. La fonction publique joue un rôle essentiel dans le bon fonctionnement de l'État et dans la satisfaction des besoins des citoyens. Pour maintenir un service public efficace et de qualité, il est capital de recruter et de conserver des agents compétents et motivés. Dans ce contexte, l'importance des soft skills et l'utilisation des tests psychométriques pour le recrutement et la mobilité des agents sont des enjeux majeurs, ainsi qu’en témoignent Jérôme Iborra et Sybille Michelet Zumtangwald, forts de leur expérience dans le secteur en tant que consultants RH chez Pearson TalentLens. 

     

    L’évolution du secteur public

    Les changements récents

    Jérôme Iborra travaille sur le secteur de la fonction publique d’état depuis 10 ans et observe que « certaines administrations rencontrent des difficultés à pourvoir les postes vacants ». Il souligne l'importance d'un processus de sélection rapide et fiable pour maintenir l'intérêt des candidats. Sybille Michelet Zumtangwald travaille, quant à elle, depuis cinq ans sur le secteur de la fonction publique territoriale et note une évolution significative dans l'accompagnement des agents. « Les équipes RH intègrent de plus en plus d'outils pour gagner du temps et optimiser leurs processus ».

    Les défis actuels

    Les principaux enjeux auxquels font face les professionnels RH dans la fonction publique sont pour Sybille de « trouver des candidats pour les concours et de les retenir dans leurs régions une fois sélectionnés ». Jérôme ajoute que « la pérennisation des candidats dans l'emploi est également un défi majeur. La grille salariale moins avantageuse que dans le privé et le manque de reconnaissance sont des freins à l'attractivité du secteur public, pourtant recherché pour la sécurité de l’emploi mais aussi pour les possibilités d’évolution professionnelle et de changement d’activité qu’il offre ».

     

    L'Importance des Soft Skills dans la fonction publique

    Les soft skills clés

    Communication, travail en équipe, résolution de problèmes, adaptabilité, gestion du stress, créativité, esprit d'initiative, éthique et intégrité, les soft skills sont devenues indispensables dans la fonction publique. Ces compétences comportementales permettent aux agents de mieux interagir avec les citoyens et de s'adapter aux défis changeants du secteur.

    L’impact du manque de soft skills

    Le manque de soft skills peut influencer la qualité des services publics de manière significative. Des difficultés de communication ou une collaboration insuffisante entre les agents peuvent affecter le service rendu au public. De même, la non prise en compte de compétence en résolution de problèmes et en pensée critique peuvent compliquer la prise de décisions et impacter la productivité. Un environnement de travail peu favorable peut, par ailleurs, contribuer au stress et à l'épuisement professionnel des agents, pouvant se traduire par un taux d'absentéisme plus élevé et un turnover plus important.

     

    L'utilisation des tests psychométriques

    Pour le recrutement

    Jérôme rappelle que « les processus de sélection sont encadrés par des décrets ministériels » et précise que les tests psychométriques sont particulièrement utilisés pour les recrutements de métiers liés au port d'arme ». Sybille recommande néanmoins l'inventaire de personnalité au travail PfPI « pour évaluer les agents de toutes catégories », ainsi que la batterie d'aptitudes intellectuelles DAT™ Next Generation « pour sélectionner des épreuves verbales, numériques et spatiales en fonction du profil du poste ».

    Pour la mobilité et le développement de carrière

    Pour accompagner la mobilité des agents et favoriser leur évolution de carrière, Sybille conseille l’outil MOTIVA qui mesure les motivations, la satisfaction motivationnelle et les intérêts professionnels des agents. « Il permet de rendre les agents acteurs de leur projet professionnel et de co-construire des plans d'action avec eux. MOTIVA peut être utilisé dans le cadre des accompagnements à la mobilité des agents, volontaire ou subie (reclassement pour inaptitude au poste), en interne ou en externe, voire vers le secteur privé. Également, en interne, au moment des entretiens professionnels pour affiner les choix professionnels d’un agent ». « De nombreux conseillers mobilité carrière sont très satisfaits de la solution Motiva » confie Jérôme. Il a, par ailleurs, été adapté aux fonctions publiques en intégrant le critère « catégorie » et le répertoire commun des trois fonctions publiques proposé par la Direction générale de l'administration et de la fonction publique (DGAFP) en 2024. 

    « Les inventaires de personnalité PfPI et TD-12 sont également utilisés conjointement par un service des hauts potentiels d’une administration pour réaliser des bilans et proposer des plans de développement personnel » ajoute Jérôme. 

    Enfin, « la méthode de 360° feedback avec le questionnaire Talent Zoom est une solution efficace pour le développement des compétences managériales » complète-t-il.

     

    Intégrer l’évaluation des soft skills, motivations et intérêts professionnels au moyen de tests psychométriques dans les processus de recrutement et de gestion de carrière des agents de la fonction publique contribue à renforce la qualité du service public et la satisfaction des citoyens.

  • Un homme travaillant sur son ordinateur au bureau - Pearson TalentLens

    Notre nouvelle formation dédiée au développement de la pensée critique pour prendre de meilleures décisions

    Le travail s’équilibre de plus en plus entre interventions humaines et technologies automatisées. Les compétences comportementales (soft skills) telles que la pensée critique, créativité, communication, coopération et intelligence émotionnelle sont de plus en plus valorisées et recherchées. La pensée critique est même qualifiée de power skill car le raisonnement et la prise de décision sont les tâches les moins automatisées. Faire preuve de pensée critique est attendu dans tous les secteurs d’activité, à tous les niveaux de postes pour prendre de meilleures décisions. Elle est une compétence humaine essentielle qu’il est possible de développer. C’est pourquoi, Pearson TalentLens a conçu une formation complète au développement de sa pensée critique dédiée aux managers et responsables d’équipes ; professionnels RH ; consultants, psychologues et coachs spécialisés dans le développement personnel, en individuel comme en équipe.

     

    Le rôle crucial de la pensée critique dans la société actuelle

    La pensée critique se définit par la capacité à aborder une situation de manière factuelle et rationnelle et à la considérer sous de multiples angles tout en séparant les faits des opinions, des préjugés et des intuitions pour gagner en discernement, objectivité et efficacité dans notre prise de décision. 

    « L’afflux d’informations sur des sources multiples, systématiques et constantes complexifie la tâche de tri et de traitement. Toutes les informations nous arrivent avec la même hauteur, urgence, gravité en provenance de la télévision, la radio, les journaux et revues papiers, d’Internet et des réseaux sociaux. » observe Christelle Cadoret, Psychologue et consultante en ressources humaines pour Pearson TalentLens, co-auteure du livre « Accueillir le changement et prendre des décisions éclairées - Pensée critique & adaptabilité » (Pearson, collection Human Skills). « Plus encore aujourd’hui qu’hier », ajoute-t-elle, « nous devons apprendre à collecter suffisamment d’informations et savoir les synthétiser ; rechercher du sens parmi les données à traiter ; faire preuve de jugement, de discernement et de libre arbitre pour analyser et résoudre des situations plus ou moins complexes ; mettre en œuvre des approches nouvelles et/ou stratégiques ; et prendre de bonnes décisions ». 

    L’essor des systèmes d’intelligence artificielle générative (SIAG) vient encore plus exacerber l’importance d’exercer notre pensée critique pour mieux appréhender les outils qu’ils mettent à notre disposition et questionner les contenus qu’ils génèrent.

     

    Une compétence essentielle dans le monde professionnel

    Classée en tête des compétences essentielles au travail par le Forum économique mondial, voici 6 raisons pour lesquelles faire preuve de pensée critique est important :

    1. Résolution de problèmes complexes : La pensée critique permet d'analyser les problèmes sous différents angles, identifier les causes sous-jacentes et développer des solutions efficaces. 
    2. Prise de décision éclairée : La pensée critique aide à filtrer les informations fiables des informations trompeuses ou non pertinentes et à évaluer la validité et la pertinence des données. Les décisions sont ainsi plus solides et mieux informées. Cela réduit le risque d'erreurs coûteuses et améliore les résultats à long terme. 
    3. Adaptabilité et innovation : La capacité à penser de manière critique permet de s'adapter rapidement aux changements et de proposer des idées innovantes. Cette flexibilité est un atout majeur. 
    4. Communication et collaboration : Les professionnels dotés de pensée critique sont souvent meilleurs communicants. Ils articulent leurs idées de manière claire et logique ce qui facilite la collaboration et le travail en équipe. Ils recherchent et stimulent l’avis des autres pour nourrir leur réflexion. 
    5. Éthique professionnelle : La pensée critique inclut la capacité de questionner les normes et les pratiques établies, ce qui peut conduire à des comportements plus éthiques et responsables dans le milieu professionnel. 
    6. Développement personnel et professionnel : Les professionnels qui remettent en question leurs propres croyances et pratiques sont plus susceptibles de s'améliorer et de progresser dans leur carrière. 

    Comme beaucoup d’autres compétences, la pensée critique peut s’acquérir et se développer. 

     

    Notre formation pour développer sa pensée critique

    François Cornillier, Responsable Ingénierie Pédagogique chez Pearson TalentLens, à l’origine notamment de la conception de notre formation au développement de la pensée critique, explique qu’ « en France, la pensée critique n’est pas enseignée alors que dans les pays anglo-saxons, elle est dispensée dans les parcours éducatifs et même évaluée à l’entrée des grandes écoles ou pour suivre certaines études, notamment de psychologie ». Il y a donc un besoin de formation pour pourvoir la développer et capitaliser sur ses nombreux atouts.

    Notre formation méthodologique « Développer sa pensée critique pour améliorer ses décisions » a pour principaux objectifs de :

    • Définir la pensée critique et ses composantes et identifier comment elle peut être développée pour prendre de meilleures décisions,
    • Comprendre les domaines sous-jacents de la pensée critique et l’influence des biais cognitifs,
    • Apprendre une méthode pour développer sa pensée critique, coacher les compétences de pensée critique d’une personne et développer les capacités de réflexion critique d’une équipe.

    Elle est dédiée aux managers et responsables d’équipes ; professionnels RH ; consultants, psychologues et coachs spécialisés dans le développement personnel, en individuel comme en équipe.

    Sur deux jours, l’appropriation et la mise en mouvement se font à l’aide d’ateliers, d’exercices et de cas pratiques dans lesquels les apprenants échangent et s’enrichissent et qui favorisent les liens avec leurs réalités professionnelles. 

  • Deux femmes discutant au travail - Pearson TalentLens

    L’importance des soft skills dans la fonction publique pour un service public efficace

    Les entités du secteur public visent l’intérêt général c’est-à-dire le bien-être et la satisfaction de l’ensemble des besoins de la population. Elles ne recherchent pas le profit mais l’efficacité et la qualité de leurs services. En ce sens, comme le souligne en France le Ministère de la transformation et de la Fonction Publiques « La qualité des recrutements des agents publics représente un enjeu crucial pour construire une fonction publique efficace, proche des usagers et ouverte sur les enjeux du monde contemporain. » Les soft skills se sont imposées dans les processus d’embauche de la fonction publique. Complémentaires aux hard skills (compétences techniques), ces compétences comportementales, transversales, relationnelles ou encore de savoir-être qui englobent toutes les qualités humaines et aptitudes d’une personne dans le cadre du travail sont désormais très recherchées par les employeurs du service public. Et pour cause, elles rendent les administrations et les services publics plus agiles et performants. 

     

    Les soft skills clés dans la fonction publique 

    Détaillons les soft skills indispensables à mobiliser pour exercer un métier dans le secteur public :

    • Communication : Savoir s'exprimer clairement, oralement et à l'écrit, écouter activement et adapter son discours à son public.
    • Travail en équipe : Collaborer efficacement dans un but commun, partager des informations, faire preuve d'entraide et de solidarité et éviter tout conflit.
    • Résolution de problèmes : Identifier les problèmes, analyser les causes, proposer des solutions en respectant les procédures (règlements, lois, échelons hiérarchiques et documents administratifs à remplir).
    • Adaptabilité : Adapter sa façon de travailler et ses process sous l’effet de nouvelles pratiques managériales, injonctions ou réglementations.
    • Gestion du stress : Rester calme sous pression, gérer son temps et ses émotions, et prendre soin de sa santé mentale.
    • Créativité : Faire preuve d'originalité et d’inventivité malgré un environnement de travail cadré et réglementé.
    • Esprit d'initiative : Prendre des initiatives, assumer des responsabilités et proposer des projets.
    • Éthique et intégrité : Respecter les règles et les valeurs de la fonction publique, agir avec impartialité et transparence dans un mode de fonctionnement pyramidal propre au secteur.

     

    Les problèmes courants liés au manque de soft skills dans le secteur public 

    Le manque de soft skills dans le secteur public a des répercussions importantes sur la qualité des services offerts aux citoyens, l’efficacité des administrations et le bien-être des agents. 

    • Impact sur la qualité du service public : Une communication défaillante, une mauvaise compréhension des besoins des usagers, une inefficacité dans la collaboration des agents nuisent à la qualité de l’accueil et des services fournis, générant de la frustration, des insatisfactions et des réclamations.
    • Impact sur l’efficacité et la performance des administrations : Des conflits entre agents, un manque de compétences en résolution de problèmes et en pensée critique conduisent à de mauvaises prises de décisions et une baisse de productivité. Un manque d’adaptabilité, de créativité et de collaboration freine l’innovation au sein des administrations, limite leurs capacités à s’adapter aux nouveaux défis et à répondre aux attentes des citoyens en constante évolution.
    • Impact sur le moral et le bien-être des agents : Un climat de travail défavorable marqué par des conflits, une mauvaise communication, un manque de reconnaissance, de feedback et de perspectives d’évolution cause du stress, de l’anxiété et un épuisement professionnel chez les agents. Cela conduit à plus d’absentéisme et de turn-over, fragilisant l’expertise et la continuité du service public.

     

    Stratégies pour évaluer et développer les soft skills des agents publics

    Il est primordial d’intégrer les soft skills dans les processus de recrutement, mobilité, entretiens d’évaluation et bilan de compétences des agents de la fonction publique.

    Le recours à des tests psychométriques pour évaluer les soft skills de manière objective et standardisée :

    • Des inventaires de personnalité qui évaluent les tendances comportementales et caractéristiques interpersonnelles des agents. 
    • L’inventaire des tendances dysfonctionnelles TD-12 aide à réduire le risque d’embaucher des agents présentant des tendances à produire des comportements inadaptés, contraires à l’éthique ou contre-productifs et est particulièrement recommandé dans les métiers dits « sensibles » que compte en nombre le secteur public. Ceux qui requièrent de la maîtrise de soi, du sang-froid et une capacité à désamorcer les situations les plus difficiles (sécurité, surveillance, défense) ; les missions de transport de personnes (train, bus) ou encore les emplois en lien avec des personnes vulnérables (éducation, travail social, hôpitaux, maisons de retraite, crèches et haltes-garderies).
    • Des tests d’aptitudes intellectuelles qui renseignent sur les habiletés verbales, numériques, spatiales ainsi que la capacité à résoudre des problèmes complexes ou à faire preuve de pensée critique ainsi que la facilité d’apprentissage. 
    • Des questionnaires de motivations et d’intérêts professionnels utiles au développement des compétences et à l’exploration de nouvelles pistes de carrière.

    Le développement des soft skills passe par :

    • Des formations et ateliers de développement spécifiques aux soft skills recherchées dans le secteur public.
    • Le coaching pour identifier ses points forts et axes d’amélioration, définir des objectifs de développement des soft skills qui font défaut et élaborer un plan d’action personnalisé.
    • Le mentorat pour favoriser le partage d’expériences et l’apprentissage entre agents expérimentés et novices.

     

    En valorisant les soft skills de ses agents, en les évaluant dès le processus de recrutement et en les développant tout au long de leur carrière, le secteur public améliore sa performance globale, renforce la satisfaction des citoyens et contribue à un service public plus moderne, efficace et proche des besoins des populations qu’il sert.

  • Deux femmes discutant au travail - Pearson TalentLens

    Défis RH dans le secteur de l’assurance

    Le secteur de l'assurance fait face à des défis RH majeurs, accentués par une main-d'œuvre vieillissante et une image perçue comme désuète. Avec 400 000 professionnels proches de la retraite, attirer et retenir de nouveaux talents est essentiel. Pourtant, seulement 4 % des Millennials envisagent une carrière dans ce secteur, ce qui accentue la pénurie de compétences. Pour rester compétitives, les entreprises doivent moderniser leur image, promouvoir l'innovation, la diversité, et offrir des avantages sociaux attractifs, tout en utilisant des outils comme les tests psychométriques pour optimiser leur processus de recrutement.

  • Un groupe de personnes travaillant et discutant - Pearson TalentLens

    Défis RH dans le secteur bancaire et financier

    Le secteur bancaire et financier fait face à des défis RH significatifs en raison de l'évolution rapide de l'industrie et de l'adoption croissante de l'IA. En 2024, 87 % des cadres bancaires prévoient un changement majeur, mais plus de la moitié ne se sentent pas prêts à y faire face. De plus, 65 % des employés des services financiers estiment que leur entreprise ne survivra pas une décennie sur sa trajectoire actuelle. Une approche RH centrée sur les compétences, comme la pensée critique, et une structure organisationnelle agile sont essentielles pour attirer, recruter et retenir les talents nécessaires à l'adaptation et à la croissance dans ce secteur en mutation.

  • Une jeune médecin notant sur son bloc-notes - Pearson TalentLens

    Diversité, équité & inclusion (DE&I) dans le secteur de la santé

    Dans une industrie qui fait face à de nombreux défis, la diversité, l'équité et l'inclusion (DE&I) sont essentielles dans le secteur de la santé, où 64 % des professionnels sont blancs, 20,6 % asiatiques, 6 % hispaniques et 5,7 % afro-américains. Une politique DE&I améliore la qualité des soins, l'innovation et la performance financière. Pourtant, beaucoup d'organisations n'ont pas encore priorisé ces initiatives, malgré des avantages clairs comme de meilleures décisions cliniques et une réduction des frictions. Un recrutement inclusif et transparent est crucial pour éliminer les biais et promouvoir un environnement de travail équitable et performant.

  • Deux femmes discutant au travail - Pearson TalentLens

    Maîtrisez le recrutement et le développement des talents juridiques : 5 étapes essentielles

    Dans un environnement juridique en constante évolution, les entreprises doivent adopter des stratégies efficaces pour attirer et retenir les meilleurs talents. Le recrutement et le développement des compétences des professionnels du droit sont des éléments cruciaux pour garantir la compétitivité et la réussite à long terme. Ce guide présente cinq étapes essentielles pour maîtriser ces processus, permettant ainsi aux entreprises juridiques de non seulement recruter des talents de qualité, mais aussi de les développer et de les fidéliser, tout en optimisant leur expérience en tant que candidats et collaborateurs.

  • Un ingénieur travaillant dans une salle de serveurs - Pearson TalentLens

    Regards croisés sur les leviers d’acquisition et de rétention de talents dans le secteur Tech et IT

    Fortes d’une expérience dans le secteur Tech & IT, au sein d’une entreprise spécialisée en services numériques (ESN) puis associée d’un cabinet de chasse de tête spécialisé sur le secteur du numérique pour Estelle Calestroupat, actuellement Psychologue du travail et consultante Grands comptes chez Pearson TalentLens et de 5 ans chez Cisco, entreprise informatique mondialement connue, pour Anna Ballerand, actuelle Responsable RH de Pearson France, elles ont accepté de partager des leviers pour mieux attirer, recruter et fidéliser ses collaborateurs dans ce secteur. 

     

    7 leviers pour mieux attirer, recruter et fidéliser ses collaborateurs dans le secteur Tech & IT

    • Levier n°1 - Mettre en avant sa culture d’entreprise : La marque employeur doit être alignée avec les valeurs de l'entreprise et la réalité terrain. « Pour séduire les talents Tech-IT, une entreprise doit affirmer sa différence, sa valeur ajoutée. » affirme Estelle Calestroupat, rejointe par Anna Ballerand pour qui il est indispensable que l’entreprise affiche clairement sa culture d’entreprise, sa politique de DE&I (Diversité, Équité & Inclusion) ainsi que ses actions liées à la RSE (Responsabilité sociale). Estelle Calestroupat ne manque pas de rappeler qu’il est primordial également de développer une culture managériale alignée sur les valeurs de l’entreprise et s'assurer qu'elle soit déployée à tous les échelons de la ligne managériale. 
    • Levier n°2 - Anticiper ses besoins de demain : Être visionnaire et précurseur.
    • Levier n°3 - Travailler son réseau interne et externe : Créer une communauté regroupant d'anciens collaborateurs et un vivier de candidats, futurs collaborateurs potentiels. 
    • Levier n°4 - Améliorer son processus de recrutement : « Les processus de recrutement sont souvent encore trop longs et en découragent plus d’un. » regrette Anna Ballerand. « Une simplification des processus est nécessaire pour gagner en efficacité et favoriser l’expérience candidat. » préconise-t-elle. Les compétences recherchées chez les candidats évoluent également. « Il n'est plus possible de recruter que par le prisme des compétences techniques (hard skills) » explique Estelle Calestroupat. « La capacité d'adaptation et d'apprentissage, mais aussi la capacité à analyser des données complexes, multiples voire contradictoires, la prise de hauteur de vue, mais aussi la pédagogie, le relationnel et le travail en équipe sont devenus, entre autres, des critères forts de réussite dans les métiers Tech-IT. Les valeurs et l'engagement jouent, en outre, un rôle essentiel dans la bonne adéquation entre un collaborateur et l'entreprise. »
    • Levier n°5 - Investir dans la formation : Pour répondre à la problématique du développement des compétences, encore plus rapide dans ce secteur que dans d’autres domaines d’activité, il est important pour les entreprises d’investir dans la formation de leurs employés. « Il s'agit d'accompagner les collaborateurs tant sur l'évolution constante des compétences techniques afin d'assurer un socle solide d'expertise au sein de l'entreprise et de répondre à une très forte appétence technique de certains collaborateurs (investir sur des certifications par exemple), que sur le développement de certaines compétences comportementales (notamment pour des évolutions sur la gestion de projet, le management ou le commerce). » précise Estelle Calestroupat. Anna Ballerand donne l’exemple de Cisco qui propose plusieurs actions de formations, notamment le passage de certifications techniques renommées dans le secteur. Leur « Graduate Program » (programme des jeunes diplômés) qu’elle a elle-même déployé sur le plan européen en est une autre illustration, avec une formation de plusieurs jours à l’étranger proposée à l’arrivée des jeunes recrues. 
    • Levier n°6 - Proposer des conditions de travail attrayantes : Le secteur Tech-IT est réputé pour offrir des rémunérations relativement élevées à ses salariés. « Il se joue une guerre féroce entre les acteurs du numérique pour attirer les meilleurs profils. » témoigne Estelle Calestroupat. « Ce rapport de force se ressent sur les salaires et les avantages (voiture de fonction, bonus, participation, prime d'installation pour le télétravail, proposition de parts au capital de l’entreprise, etc). « La concurrence est telle que la différentiation entre les différents acteurs du secteur passe par la proposition d’avantages supplémentaires comme une grande flexibilité de travail ou un programme de reconnaissance par exemple », confirme Anna Ballerand. « Dans un secteur de technologie, la culture du pur présentiel n'a pas de sens » rappelle Estelle Calestroupat. Il faut nécessairement accorder une flexibilité sur les horaires et formats de travail (travail à distance, hybride, en présentiel). 
    • Levier n° 7 - Encourager le développement de carrière : Gérer l’évolution professionnelle. Pour Estelle Calestroupat, il est important « d’accompagner la mobilité au sein de l'entreprise sans cloisonner sur des parcours-types, donner de la visibilité sur les possibilités d’avancement et les accompagnements mis en place ».

     

    Un 8e levier - Avoir recours aux tests psychométriques 

    Pour mieux recruter leurs talents dans ce secteur, accompagner le développement de leurs compétences et leur évolution de carrière, les professionnels RH peuvent utiliser les tests psychométriques : inventaires de personnalité et de valeurstests d’aptitudes intellectuellestests d’évaluation de la pensée critique ainsi que les questionnaires de motivation et d’intérêts professionnels.

    Ils leur permettent de :

    • Identifier les personnes les plus adaptées au poste et à la culture de l'entreprise.
    • Prédire la performance au travail.
    • Réduire le taux de turnover en favorisant une meilleure adéquation entre les employés et leur environnement de travail.
    • Mettre en place des plans de développement personnalisés encourageant la rétention des talents.
    • Améliorer l’engagement en créant un environnement de travail positif et productif propice à l’épanouissement personnel et professionnel.
  • Deux docteurs dans un hall d'escalier discutant - Pearson TalentLens

    Gérer l’épuisement professionnel : Stratégies pour les professionnels RH du secteur de la santé

    En raison d’une demande accrue de soins, le personnel de santé est confronté à une charge de travail élevée, des horaires irréguliers et des situations stressantes. Cela conduit souvent à l'épuisement professionnel (burnout) et à des taux élevés de rotation du personnel, ce qui compromet la qualité des soins et la satisfaction au travail. Quelles stratégies mettre en place pour préserver la santé mentale du personnel médical ? Éclairages.

     

    La santé : un secteur en tension

    Selon l’OMS, l’épuisement professionnel est « un syndrome résultant d’un stress constant sur le lieu de travail qui n’a pas été géré avec succès ». Plusieurs facteurs en sont à l’origine :

    Pénurie de personnel : Dans le secteur médical tous les postes doivent être occupés pour prendre soin des patients. Le manque de personnel entraîne des heures supplémentaires et une surcharge de travail pour gérer un nombre de patients plus élevé ; la fatigue physique et mentale augmente aboutissant à un surmenage qui lui-même occasionne une baisse de productivité et des erreurs médicales, des arrêts de travail, des départs.

    Innovation : Outre l’apparition constante de nouveaux médicaments et traitements, le secteur médical s'appuie de plus en plus sur la technologie pour moderniser ses équipements et techniques chirurgicales. En plus de devoir se former et s’adapter à ces innovations, le personnel doit également assurer un lien plus transparent et connecté avec les patients (répondre aux demandes, tout documenter dans les dossiers médicaux). Une source de stress supplémentaire.

    Exposition aux risques : Le personnel est continuellement exposé à des risques sanitaires (infections) au contact des patients malades dans des établissements sur-fréquentés où les équipements de protection, les installations sûres et les mesures de prévention sont parfois insuffisants. Des risques psychiques sont également présents en raison de la charge émotionnelle due au métier, humain. Le décès d’un patient ou la violence verbale peuvent être stressants et traumatisants. Ces risques ont assurément une influence sur le bien-être du personnel médical.

     

    Épuisement professionnel, un fléau dans le domaine de la santé

    Des chiffres alarmants  

    Selon des sondages, le service de soins infirmiers connaît le pourcentage d'épuisement professionnel le plus élevé, 70 %. Les infirmières ont souvent l’impression qu’elles peuvent faire beaucoup plus que ce qui leur est permis de faire ou qu’en raison du trop grand nombre de patients assignés, elles sont incapables de prodiguer les soins appropriés. Or, il a été prouvé qu’en cas de surcharge de travail, les professionnels de santé couraient trois fois plus de risques de souffrir d’épuisement professionnel et auraient deux fois plus l’intention de quitter leur emploi (AMA). Des enquêtes indiquent qu'environ un tiers des infirmières (32%) envisagent de quitter la profession, tandis que plus de la moitié des médecins et autres professionnels de santé déclarent se sentir épuisés, stressés et prêts également à quitter leur emploi. Les principaux facteurs poussant à partir sont le manque de personnel, la recherche d'un salaire plus élevé, la charge mentale et émotionnelle du travail, l’insécurité, le peu de flexibilité (équilibre vie professionnelle/vie privée, horaires de travail) et l'environnement (le fait de ne pas se sentir écouté, soutenu, valorisé).

    Un lien de cause à effet  

    L'épuisement professionnel des employés en santé est lié à la fois aux carences de personnel et aux taux de turnover élevés. Il est causé par le premier tout en ayant un effet cumulatif sur le second. En outre, l’épuisement professionnel affecte également les patients car le personnel médical ne peut pas faire face à toute la fatigue émotionnelle, mentale et physique due au travail. Les relations avec les patients et les soins qu’il leur sont prodigués s’en trouvent altérés.

     

    Quelques conseils pour éviter l’épuisement professionnel du personnel de santé

    En les écoutant activement, en les considérant suffisamment et en soutenant également leur apprentissage et évolution de carrière, les responsables RH peuvent éviter l'épuisement professionnel des professionnels de santé.

    • Encourager un dialogue ouvert pour mieux évaluer leur bien-être, comprendre leurs besoins, écouter leurs suggestions d’amélioration. Des outils comme les questionnaires 360° ou questionnaires des motivations et de la satisfaction motivationnelle pour le salarié et/ou l’équipe sont très utiles pour être à l’écoute et faire preuve d’empathie.
    • Accorder une reconnaissance et des récompenses (éloges, primes, promotions) aux employés souvent surimpliqués dans leur travail. 
    • Investir dans des formations et le développement professionnel pour que le personnel dispose des connaissances les plus récentes sur les tendances du secteur, les meilleures pratiques, les progrès médicaux et technologiques. Des outils de mesure des motivations, de la satisfaction motivationnelle et des intérêts professionnels permettent de personnaliser des programmes de développement de carrière et de formations pour valoriser le personnel et lui permettre d’évoluer.
    • Réduire la charge de travail : Déployer des analyses avancées pour anticiper plus rapidement et précisément la demande de soins et aligner en temps réel les ressources nécessaires ; repenser les rôles et processus en fonction des apports de la nouvelle technologie (numérisation, automatisation de certaines tâches administratives) pour alléger les heures de travail ; explorer de nouvelles façons de recruter de manière plus fiable et efficace. Les tests d’évaluation psychométriques (inventaires de personnalitétests d’aptitudes intellectuelles) peuvent aider en cela.

     

     « Chaque membre de l'équipe de soins en santé est vraiment essentiel aux résultats des patients et à leurs expériences de soins », rappelle le Dr Lisa Rotenstein, professeure adjointe de médecine à la Harvard Medical School. « Il est vraiment important de nous en rappeler alors que nous essayons d'optimiser à la fois les résultats pour les patients et les expériences de notre personnel ». L’épuisement du personnel de santé est un problème majeur auquel sont confrontés les établissements de santé et les professionnels RH œuvrant sur ce secteur. Il faut impérativement qu’ils parviennent à l’endiguer pour préserver la santé mentale de leurs employés et assurer une qualité de soins exemplaire. 

Révolutionnez votre évaluation des talents !

Obtenir une démo