Trois publics différents ayant le même besoin : Mieux se connaître soi-même, ses motivations et les stéréotypes de métiers
J’ai pu tester Wich Career For Me (WCFM) auprès de trois publics différents, de 30 personnes à chaque fois.
- Sur un public de lycéens en seconde dont l’objectif était de travailler sur la connaissance des métiers et sur les choix de formation, avec en filigrane derrière, comment choisir avec intelligence ses spécialités de première en lien avec le projet professionnel, le métier et la formation souhaitée.
- Le second public, dans le cadre d’une passerelle créée par L’Université Fédérale de Toulouse, concernait une trentaine d’étudiants qui, après un parcours en médecine n’ayant pas abouti, se questionnaient vers où aller et pourquoi.
- Le troisième public concernait une classe préparatoire en enseignement supérieur du lycée Bellevue à Toulouse : une trentaine de jeunes qui ont eu le bac, qui sont issus de milieux défavorisés, QPV (quartiers prioritaires de la ville) et grande ruralité de la région Occitanie et à qui on propose pendant un an de renforcer leurs compétences et de travailler leur projet professionnel. On est là sur un public qui, si on ne l’accompagne pas, ne se lancerait jamais dans les études supérieures. Mon rôle consiste alors à le coacher et travailler beaucoup les phénomènes d’autocensure, en plus des projets professionnels et choix de formation.
Ces trois publics ont en commun le besoin de travailler sur les stéréotypes de métiers. Ils ont besoin de se recentrer aussi sur la connaissance d’eux-mêmes pour identifier quels sont leurs leviers, quel sens ils ont envie de donner à leur vie professionnelle. Une fois qu’ils ont déterminé un objectif, quel est le plan A, quel est le plan B, quels sont les différents moyens d’accéder à ces métiers-là.
Une méthode d’accompagnement, en individuel ou collectif, très complète pour les jeunes
Le fait d’utiliser Which Career For Me (WCFM) pour accompagner ces trois publics de jeunes est assez complet dans le sens où on travaille à la fois sur le registre des motivations, des métiers et également sur le parcours des formations. On y ajoute encore en plus l’identification, et l’appropriation quelque part, d’un certain nombre de compétences et de soft skills qui permettent de se projeter, de lutter contre plein de phénomènes d’autocensure, de travailler à fond sur les stéréotypes et de se dire qu’effectivement « j’ai la possibilité de… je peux m’autoriser à… ».
La méthode permet vraiment aux jeunes de balayer les différentes étapes de leur planification de carrière – découverte de leurs intérêts professionnels, motivations, forces, soft skills, mindset, style d’entreprise ; les métiers qui leur correspondent le mieux ; la validation de leur projet professionnel ; la recherche des bonnes informations et formations pour développer leurs compétences et connaissances attendues pour le métier souhaité – et permet réellement en cela de les accompagner en profondeur.
L’outil permet de faire de l’accompagnement collectif sur certains aspects, à deux, trois ou quatre durant lequel les jeunes peuvent se nourrir des expériences des uns et des autres et finalement apprendre à regarder leur profil, ce qui est très intéressant. Parallèlement, il permet de faire de l’accompagnement individuel. L’outil présente l’avantage de pouvoir faire un accompagnement à la carte, à la fois sur du collectif et de l’individuel.
Une méthode qui met le sens au cœur de la planification de carrière
Aider les jeunes à se préparer avec les compétences dont ils ont besoin afin de trouver, rester et se développer dans un métier est important mais faire cela pour un métier qui les passionne est crucial.
L’outil permet vraiment un rapprochement entre ces deux aspects-là : « Qui je suis ? » et « Qu’est-ce que je veux faire ? » Les étapes fondamentales de la méthode sont le registre des métiers, et de travailler sur les stéréotypes de métiers. On met en relation les soft skills mises en évidence pour exercer un métier mais aussi un autre aspect fondamental : le sens. En réfléchissant au type de métier vers lequel on souhaite aller et quelle formation suivre pour parvenir à l’exercer, on remet le sens au cœur du sujet.
Une méthode progressive qui réduit la défiance des jeunes sur ce type de test
Certains jeunes expriment un peu de défiance au départ. Ils conservent des à priori sur la nature d’un test en lui reprochant de « mettre les personnes dans des cases », « Je tape 3, 6, 2 sur mon téléphone et on va me dire quel métier je vais exercer demain ! ». Finalement le fait de le faire par étape et en collectif, il y a une atmosphère et une alliance qui se créent, le niveau de défiance disparait et le jeune se prend très vite au jeu car la méthode est progressive. Tous disent globalement sur les publics que j’ai accompagnés, que la phase de passation du test est fondamentale. En fonction des types de publics, ce n’est pas un test qu’on peut envoyer comme ça, à la va vite, sans accompagnement préalable et durant la phase de test.
Le niveau de défiance peut être également à priori, c’est-à-dire au départ mais peut être aussi à travers certaines questions. Personnellement j’ai fait le choix de passer systématiquement le test avec les jeunes accompagnés, excepté avec les étudiants en reconversion après quelques années de médecine et qui sont pourvus d’un peu plus de maturité, qui eux l’ont passé en totale autonomie et pour qui la passation s’est très bien passée. Pour les autres types de publics plus jeunes, il est très important de passer le test avec eux, car j’ai perçu quelques difficultés pour eux à répondre à certaines questions. Le fait d’être présent avec eux lors de la passation, de passer le test en collectif, étape par étape, a été très aidant et a évité l’écueil de la défiance qui peut venir à travers une question. Il y a des questions qui peuvent paraître embêtantes pour certains étudiants et pas pour d’autres. Le fait d’être présent avec ces publics de jeunes lors de la passation est pour moi un point de vigilance.
Un accueil très positif des bénéficiaires
Chacun des publics que j’ai accompagnés (ceux en seconde âgés de 15-16 ans, d’autres d’à peine 18 ans, ou certains âgés de 20-21 ans) a pu trouver son compte en passant le test Which Career For Me (WCFM). Pour nombreux d’entre eux, ce test est une « révélation » dans le sens où ils se disent « Intuitivement je savais ça, mais je n’ai jamais osé le dire, je n’ai jamais osé le poser sur la table. » ou encore « Ah tiens je ne savais pas ce que ce qu’était ce métier, c’est très en lien avec ce que je fais à côté, d’ailleurs quand je remplis « valider mon projet », ça colle, je vois que ça matche. » Les jeunes sont généralement « bluffés ». Ils en sortent quelque part renforcés et pleins de motivation.
Cela permet de poser une première pierre, on se raccorde sur le « vers où je veux aller ». En fonction du feed-back du jeune on voit les aspects sur lesquels il va falloir approfondir l’accompagnement individuel à ce moment-là. S’il est très utile aux jeunes, Which Career For Me (WCFM) est très aidant également pour moi, dans mon processus d’accompagnement.