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  • Deux personnes travaillant dans une usine - Pearson TalentLens

    Comment surmonter la crise de pénurie de talents dans le secteur manufacturier ?

    Selon la National Association of Manufacturers (NAM), près des trois quarts des dirigeants du secteur manufacturier estiment qu'attirer et retenir une main-d’œuvre de qualité est leur principal défi. La pénurie de talents affecte de nombreux groupes industriels. 10 millions d’emplois dans le monde sont vacants dans le secteur. 

     

    Origines et conséquences de la pénurie de talents dans l’industrie manufacturière 

    La pénurie de talents s’explique par plusieurs facteurs : 

    • Vieillissement de la main d’œuvre : 51 % des emplois dans le secteur manufacturier sont occupés par des employés âgés de 45 à 65 ans ou plus. Les travailleurs expérimentés partent à la retraite et peu de jeunes talents prennent la relève. 
    • Manque d’intérêt pour faire carrière dans le secteur : L'industrie manufacturière souffre d'une image négative associée à des emplois insuffisamment rémunérés et des conditions de travail difficiles. Seulement 14 % des membres de la génération Zenvisagent une carrière dans le secteur industriel pour ces raisons.  
    • Évolution des technologies et compétences requises : L'automatisation et l'adoption de technologies avancées (Internet des objets (IoT), intelligence artificielle, impression 3D, robotique) changent la nature du travail dans le secteur manufacturier. Les emplois, plus spécialisés, exigent des compétences techniques avancées et générales.
    • Éducation et formation inadaptées : Les programmes de formation et d’éducation dans le secteur industriel ne sont pas toujours alignés sur les besoins du marché du travail, ce qui peut entraîner un écart entre les compétences disponibles et celles requises par les employeurs. 
    • Délocalisation de la production : La délocalisation de la production vers des pays à faible coût de main-d'œuvre a réduit le nombre d'emplois manufacturiers dans certains pays développés et rendu le secteur moins attrayant.

    Elle est forcément lourde en conséquences pour les entreprises du secteur : 

    • Baisse de productivité : Avec moins de travailleurs qualifiés disponibles, les usines rencontrent des difficultés à maintenir leur niveau de production habituel impactant les délais de production, de livraison et la satisfaction clients.
    • Difficultés de recrutement et de rétention : Les industriels peinent à recruter et à retenir des travailleurs qualifiés occasionnant des postes vacants prolongés, une baisse de productivité, des coûts (perte de revenus, coûts liés au recrutement et à la formation de nouveaux employés). 
    • Augmentation des coûts de main d'œuvre : Pour attirer et retenir des travailleurs qualifiés, les salaires et avantages sociaux sont augmentés entraînant un accroissement du coût de la main d'œuvre.
    • Dépendance accrue à l'automatisation : Face à la pénurie d’employés, de nombreux industriels investissent dans l'automatisation nécessitant toutefois des investissements importants en capital et des compétences techniques humaines pour bien la déployer. 
    • Risque pour la sécurité et la qualité : Le manque de travailleurs pour effectuer des tâches critiques (maintenance des équipements, contrôle qualité) accroit le risque d'incidents de sécurité ou de baisse de la qualité des produits.

     

    Quelques stratégies pour attirer et fidéliser les talents dans le secteur industriel

    Les industriels peuvent user de ces astuces pour attirer et fidéliser les travailleurs qualifiés : 

    • Offrir des conditions de travail attractives : un salaire juste et compétitif, des avantages sociaux intéressants, des programmes de récompense au mérite, une flexibilité du travail.
    • Proposer des programmes de formation et de développement personnel pour acquérir de nouvelles compétences et progresser dans sa carrière.  
    • Promouvoir un environnement de travail sûr et sain prenant soin du bien-être et de la sécurité des employés.
    • Entretenir une culture d'entreprise positive qui valorise, respecte, inclut les employés et renforce ainsi leur satisfaction et engagement. 

     

    Bonnes pratiques à suivre pour développer les compétences des équipes de production 

    Voici quelques méthodes efficaces qui peuvent être mises en place pour développer les compétences des employés dans l’industrie manufacturière : 

    • Programmes de mentorat et d’apprentissage pour favoriser le transfert de compétences et créer un environnement de travail collaboratif entre travailleurs plus expérimentés et jeunes recrues.
    • Formations innovantes via des plateformes d'apprentissage en ligne et à la demande pour se former en continu ou en ayant recours à des outils de réalité augmentée (RA) ou réalité virtuelle (RV) pour une formation immersive sur le terrain avec simulation de scénarios de travail réels dans un environnement virtuel. 
    • Certifications et programmes de reconversion professionnelle pour permettre aux travailleurs de développer de nouvelles compétences ou de se spécialiser dans des domaines de fabrication.
    • Projets d'amélioration continue et d'innovation pouvant inclure l'identification et la résolution de problèmes sur le lieu de travail, ainsi que la proposition et la mise en œuvre de nouvelles idées et de nouvelles technologies. 
    • Recours à des outils d’analyse de compétences pour évaluer les compétences techniques et générales actuelles des employés, identifier celles manquantes et développer des plans de formation personnalisés pour les acquérir. 

     

    Reconnu internationalement depuis plus de 60 ans, le test BMCT-II de Bennett est particulièrement recommandé dans l’industrie manufacturière pour évaluer la compréhension mécanique, c’est-à-dire la capacité à comprendre et à appliquer, dans des situations concrètes, les concepts mécaniques et physiques de base, ainsi que les principes clés qui sous-tendent le fonctionnement, la maintenance et la réparation de machines. Utilisable pour une grande variété de professions dans les domaines de la mécanique, production, maintenance, il permet notamment l’analyse des connaissances et des capacités logiques d’un candidat ou d’un employé et d’identifier ceux ayant une bonne perception spatiale, de bonnes capacités de raisonnement mécanique et une aptitude à apprendre des process et des tâches mécaniques.  

    Le rythme rapide de l’innovation technologique dans le secteur manufacturier creuse le déficit de compétences. De plus en plus d’emplois débutants et intermédiaires requièrent des compétences techniques et générales. Il est important de bien pouvoir les identifier, les évaluer, les développer au sein de sa main d’œuvre pour vaincre la pénurie de talents.

  • Deux femmes discutant au travail - Pearson TalentLens

    5 moyens de stimuler la rétention du personnel dans le secteur de l’assurance

    Le secteur des assurances fait déjà face à un enjeu de taille dans l'attraction des jeunes talents, mais la fidélisation du personnel est également un enjeu crucial pour ce domaine, où l'engagement et la satisfaction des employés sont déterminants pour le succès des entreprises. Dans cet article, nous vous présentons cinq moyens efficaces pour renforcer la rétention des talents au sein des compagnies d'assurance. 

     

  • Un groupe de docteurs discutant à l'hôpital - Pearson TalentLens

    10 conseils clés pour attirer et retenir les talents dans le secteur de la santé

    Le secteur de la santé fait face à de nombreux défis en matière de recrutement et de rétention du personnel, exacerbés par des pénuries de main-d'œuvre et des conditions de travail exigeantes, qui peuvent mener à des burn out. Attirer et retenir les talents est crucial pour garantir la qualité des soins prodigués aux patients et pour assurer le bon fonctionnement des établissements de santé. Voici 10 conseils clés pour attirer et retenir les talents dans ce secteur vital.

  • Deux ingénieurs travaillant sur un produit électronique - Pearson TalentLens

    10 clés pour bien recruter dans le secteur de la Tech et de l’IT

    Dans un marché du travail de plus en plus compétitif et en constante évolution, le recrutement dans le secteur de la Tech et de l’IT représente un défi unique. Pour réussir à attirer et retenir les talents les plus qualifiés, il est essentiel de maîtriser les subtilités de ce domaine en perpétuelle mutation. Découvrez les 10 clés essentielles pour bien recruter dans ce secteur stratégique, allant de la définition précise des besoins en talents à la création d'une expérience candidat inoubliable.

  • Une femme discutant au travaillant et écrivant sur son bloc-notes - Pearson TalentLens

    Défi RH de taille pour les compagnies d’assurance : attirer de jeunes talents pour conserver leur dynamisme

    Le secteur des assurances pèse dans le milieu financier. Ses revenus devraient atteindre 7 500 milliards de dollars à l’échelle mondiale d'ici fin 2025. Il est toutefois confronté à un défi RH majeur, lié au vieillissement de sa population et la menace d’une pénurie de main d’œuvre sans précédent. Selon le Bureau of Labor Statistics des États-Unis, 50 % des effectifs actuels du secteur des assurances prendront leur retraite au cours des prochaines années, laissant plus de 400 000 postes vacants. Les compagnies d’assurance doivent donc renouveler leur main d’œuvre pour rester innovantes et compétitives sur le marché. Or, le secteur n’attire pas la convoitise de la jeune génération qui manifeste peu d’intérêt pour faire carrière dans l’assurance. Quels peuvent-être les leviers à actionner par les compagnies d’assurance pour attirer, recruter et retenir de jeunes talents ?

     

    Les obstacles à l’attractivité des jeunes dans le secteur de l’assurance 

    Un problème d’image 

    Le secteur de l’assurance souffre d’une image et d’une réputation peu attrayantes auprès des Millennials (nés entre 1980 et 2000) et de la Génération Z (nés à partir de 2000). Il est souvent perçu comme un domaine professionnel conventionnel, conservateur, peu dynamique et innovant.

    Des métiers peu connus 

    Selon une enquête menée par The Institutes, 8 Millennials sur 10 ont une connaissance limitée des opportunités de carrière dans le domaine de l'assurance. Les jeunes n’ont pas forcément encore souscrit de polices d’assurance. Ils sont peu sensibilisés aux produits d’assurance, en ont une connaissance et compréhension infime.

    Des salaires et avantages sociaux insuffisamment compétitifs 

    Les jeunes sont attirés par un salaire et des avantages sociaux intéressants or le secteur banquier et financier ainsi que Tech & IT s’avèrent plus attractifs.

    Un manque de flexibilité 

    Les jeunes recherchent un équilibre entre vie professionnelle/personnelle offert par le travail à distance et hybride or les compagnies d’assurance ne garantissent pas toujours cette flexibilité.

    Peu d’investissement dans le développement des compétences  

    Un autre facteur qui impacte l’attractivité des compagnies d’assurance est le manque de compréhension des compétences dont leurs employés auront besoin à l’avenir. Les jeunes ne demandent pourtant qu’à apprendre et acquérir de nouvelles compétences pour rester employables sur un marché du travail sans cesse mouvant.

     

    Les leviers à actionner par les compagnies d’assurance pour attirer, recruter et retenir de jeunes talents 

    Développer une culture d’entreprise attrayante  

    Valoriser sa culture d’entreprise, sa mission, son objectif et mettre l’accent sur la collaboration, la progression de carrière, la flexibilité et autres avantages est important. Un plus est de promouvoir son engagement dans le développement durable, auquel les jeunes sont très sensibles.

    Promouvoir la diversité des carrières dans l’assurance 

    Le secteur de l'assurance offre un large éventail de carrières (agent, courtier, expert en sinistres, gestionnaire des risques, analyste des données, expert en cybersécurité, etc.). Il convient de les promouvoir auprès des jeunes afin qu’ils puissent être conscients de toutes les possibilités offertes.

    Mettre l’accent sur la technologie 

    Les compagnies d’assurance proposent désormais la plupart de leurs services via des applications mobiles (dépôt de réclamations, téléchargements de vidéos pour l’évaluation de sinistres, planification des inspections, suivi du processus de réclamation...) et ont recours à l’Intelligence Artificielle pour rationaliser leurs processus. Promouvoir l’utilisation de la technologie et l’innovation des produits et services est un moyen de séduire la jeune génération férue d’outils à la pointe de la technologie.

    Recruter via les réseaux sociaux 

    Les médias sociaux sont importants et pertinents pour la jeune génération. Les compagnies d’assurance ont tout intérêt à valoriser leurs offres d’emplois, de stages et des contenus convaincants autour des métiers de l’assurance sur les réseaux sociaux (LinkedIn, TikTok, Instagram).

    Privilégier la DE&I dans son recrutement  

    Les Millennials et la Génération Z sont une population très diversifiée et s’attendent à ce que cette diversité se reflète sur le lieu de travail. Préserver la diversité, équité et inclusion (DE&I) dans ses effectifs passe par la suppression de biais inconscients lors du processus de recrutement. Les tests psychométriques aident en cela à évaluer les traits de personnalité, aptitudes intellectuelles, compétences comportementales, valeurs, motivations et intérêts professionnels des candidats indépendamment de leur nom, genre, âge, race/origine ethnique, handicap, orientation sexuelle, origine socio-économique pour mieux valoriser leur potentiel.

    Soigner l’onboarding 

    Une fois les personnes recrutées, il est capital de bien les encadrer et les soutenir. Le recours à des mentors qui aideront les nouvelles recrues à resauter et les conseilleront pour progresser dans le secteur est un réel atout.

    Investir dans la formation et le développement professionnel 

    Il est essentiel de valoriser la stabilité de l’emploi dans le secteur et de permettre aux jeunes d’acquérir les compétences dont ils ont besoin pour performer et s’adapter aux évolutions du marché et de leur offrir des opportunités d’évolution de carrière.

     

    Les Millennials et la Gen Z ont commencé à dominer le marché du travail. Ces nouveaux talents dynamiques recherchent l'énergie et la flexibilité que de nombreux secteurs d’activité offrent, mais pas toujours celui de l'assurance. Il est important pour les compagnies d’assurance de tenir compte de leurs attentes et de capitaliser sur ce vivier de talents pour combler leurs déficits en ressources humaines et compétences qui menacent leur activité.

  • Une personne servant un client dans une boulangerie - Pearson TalentLens

    10 conseils pour bien recruter dans le secteur du commerce de détail

    Le succès d'une entreprise dans le secteur du commerce de détail repose en grande partie sur la qualité de ses équipes, surtout dans un domaine qui connait beaucoup de turnover. Recruter les bons talents est donc crucial pour maintenir une compétitivité durable. Voici 10 conseils essentiels pour bien recruter dans le Retail et ainsi optimiser votre processus de recrutement et attirer les meilleurs talents pour renforcer votre équipe et stimuler la croissance de votre entreprise.

  • Un ingénieur travaillant dans une salle de serveurs - Pearson TalentLens

    Regards croisés sur les leviers d’acquisition et de rétention de talents dans le secteur Tech et IT

    Fortes d’une expérience dans le secteur Tech & IT, au sein d’une entreprise spécialisée en services numériques (ESN) puis associée d’un cabinet de chasse de tête spécialisé sur le secteur du numérique pour Estelle Calestroupat, actuellement Psychologue du travail et consultante Grands comptes chez Pearson TalentLens et de 5 ans chez Cisco, entreprise informatique mondialement connue, pour Anna Ballerand, actuelle Responsable RH de Pearson France, elles ont accepté de partager des leviers pour mieux attirer, recruter et fidéliser ses collaborateurs dans ce secteur. 

     

    7 leviers pour mieux attirer, recruter et fidéliser ses collaborateurs dans le secteur Tech & IT

    • Levier n°1 - Mettre en avant sa culture d’entreprise : La marque employeur doit être alignée avec les valeurs de l'entreprise et la réalité terrain. « Pour séduire les talents Tech-IT, une entreprise doit affirmer sa différence, sa valeur ajoutée. » affirme Estelle Calestroupat, rejointe par Anna Ballerand pour qui il est indispensable que l’entreprise affiche clairement sa culture d’entreprise, sa politique de DE&I (Diversité, Équité & Inclusion) ainsi que ses actions liées à la RSE (Responsabilité sociale). Estelle Calestroupat ne manque pas de rappeler qu’il est primordial également de développer une culture managériale alignée sur les valeurs de l’entreprise et s'assurer qu'elle soit déployée à tous les échelons de la ligne managériale. 
    • Levier n°2 - Anticiper ses besoins de demain : Être visionnaire et précurseur.
    • Levier n°3 - Travailler son réseau interne et externe : Créer une communauté regroupant d'anciens collaborateurs et un vivier de candidats, futurs collaborateurs potentiels. 
    • Levier n°4 - Améliorer son processus de recrutement : « Les processus de recrutement sont souvent encore trop longs et en découragent plus d’un. » regrette Anna Ballerand. « Une simplification des processus est nécessaire pour gagner en efficacité et favoriser l’expérience candidat. » préconise-t-elle. Les compétences recherchées chez les candidats évoluent également. « Il n'est plus possible de recruter que par le prisme des compétences techniques (hard skills) » explique Estelle Calestroupat. « La capacité d'adaptation et d'apprentissage, mais aussi la capacité à analyser des données complexes, multiples voire contradictoires, la prise de hauteur de vue, mais aussi la pédagogie, le relationnel et le travail en équipe sont devenus, entre autres, des critères forts de réussite dans les métiers Tech-IT. Les valeurs et l'engagement jouent, en outre, un rôle essentiel dans la bonne adéquation entre un collaborateur et l'entreprise. »
    • Levier n°5 - Investir dans la formation : Pour répondre à la problématique du développement des compétences, encore plus rapide dans ce secteur que dans d’autres domaines d’activité, il est important pour les entreprises d’investir dans la formation de leurs employés. « Il s'agit d'accompagner les collaborateurs tant sur l'évolution constante des compétences techniques afin d'assurer un socle solide d'expertise au sein de l'entreprise et de répondre à une très forte appétence technique de certains collaborateurs (investir sur des certifications par exemple), que sur le développement de certaines compétences comportementales (notamment pour des évolutions sur la gestion de projet, le management ou le commerce). » précise Estelle Calestroupat. Anna Ballerand donne l’exemple de Cisco qui propose plusieurs actions de formations, notamment le passage de certifications techniques renommées dans le secteur. Leur « Graduate Program » (programme des jeunes diplômés) qu’elle a elle-même déployé sur le plan européen en est une autre illustration, avec une formation de plusieurs jours à l’étranger proposée à l’arrivée des jeunes recrues. 
    • Levier n°6 - Proposer des conditions de travail attrayantes : Le secteur Tech-IT est réputé pour offrir des rémunérations relativement élevées à ses salariés. « Il se joue une guerre féroce entre les acteurs du numérique pour attirer les meilleurs profils. » témoigne Estelle Calestroupat. « Ce rapport de force se ressent sur les salaires et les avantages (voiture de fonction, bonus, participation, prime d'installation pour le télétravail, proposition de parts au capital de l’entreprise, etc). « La concurrence est telle que la différentiation entre les différents acteurs du secteur passe par la proposition d’avantages supplémentaires comme une grande flexibilité de travail ou un programme de reconnaissance par exemple », confirme Anna Ballerand. « Dans un secteur de technologie, la culture du pur présentiel n'a pas de sens » rappelle Estelle Calestroupat. Il faut nécessairement accorder une flexibilité sur les horaires et formats de travail (travail à distance, hybride, en présentiel). 
    • Levier n° 7 - Encourager le développement de carrière : Gérer l’évolution professionnelle. Pour Estelle Calestroupat, il est important « d’accompagner la mobilité au sein de l'entreprise sans cloisonner sur des parcours-types, donner de la visibilité sur les possibilités d’avancement et les accompagnements mis en place ».

     

    Un 8e levier - Avoir recours aux tests psychométriques 

    Pour mieux recruter leurs talents dans ce secteur, accompagner le développement de leurs compétences et leur évolution de carrière, les professionnels RH peuvent utiliser les tests psychométriques : inventaires de personnalité et de valeurstests d’aptitudes intellectuellestests d’évaluation de la pensée critique ainsi que les questionnaires de motivation et d’intérêts professionnels.

    Ils leur permettent de :

    • Identifier les personnes les plus adaptées au poste et à la culture de l'entreprise.
    • Prédire la performance au travail.
    • Réduire le taux de turnover en favorisant une meilleure adéquation entre les employés et leur environnement de travail.
    • Mettre en place des plans de développement personnalisés encourageant la rétention des talents.
    • Améliorer l’engagement en créant un environnement de travail positif et productif propice à l’épanouissement personnel et professionnel.
  • Deux docteurs dans un hall d'escalier discutant - Pearson TalentLens

    Gérer l’épuisement professionnel : Stratégies pour les professionnels RH du secteur de la santé

    En raison d’une demande accrue de soins, le personnel de santé est confronté à une charge de travail élevée, des horaires irréguliers et des situations stressantes. Cela conduit souvent à l'épuisement professionnel (burnout) et à des taux élevés de rotation du personnel, ce qui compromet la qualité des soins et la satisfaction au travail. Quelles stratégies mettre en place pour préserver la santé mentale du personnel médical ? Éclairages.

     

    La santé : un secteur en tension

    Selon l’OMS, l’épuisement professionnel est « un syndrome résultant d’un stress constant sur le lieu de travail qui n’a pas été géré avec succès ». Plusieurs facteurs en sont à l’origine :

    Pénurie de personnel : Dans le secteur médical tous les postes doivent être occupés pour prendre soin des patients. Le manque de personnel entraîne des heures supplémentaires et une surcharge de travail pour gérer un nombre de patients plus élevé ; la fatigue physique et mentale augmente aboutissant à un surmenage qui lui-même occasionne une baisse de productivité et des erreurs médicales, des arrêts de travail, des départs.

    Innovation : Outre l’apparition constante de nouveaux médicaments et traitements, le secteur médical s'appuie de plus en plus sur la technologie pour moderniser ses équipements et techniques chirurgicales. En plus de devoir se former et s’adapter à ces innovations, le personnel doit également assurer un lien plus transparent et connecté avec les patients (répondre aux demandes, tout documenter dans les dossiers médicaux). Une source de stress supplémentaire.

    Exposition aux risques : Le personnel est continuellement exposé à des risques sanitaires (infections) au contact des patients malades dans des établissements sur-fréquentés où les équipements de protection, les installations sûres et les mesures de prévention sont parfois insuffisants. Des risques psychiques sont également présents en raison de la charge émotionnelle due au métier, humain. Le décès d’un patient ou la violence verbale peuvent être stressants et traumatisants. Ces risques ont assurément une influence sur le bien-être du personnel médical.

     

    Épuisement professionnel, un fléau dans le domaine de la santé

    Des chiffres alarmants  

    Selon des sondages, le service de soins infirmiers connaît le pourcentage d'épuisement professionnel le plus élevé, 70 %. Les infirmières ont souvent l’impression qu’elles peuvent faire beaucoup plus que ce qui leur est permis de faire ou qu’en raison du trop grand nombre de patients assignés, elles sont incapables de prodiguer les soins appropriés. Or, il a été prouvé qu’en cas de surcharge de travail, les professionnels de santé couraient trois fois plus de risques de souffrir d’épuisement professionnel et auraient deux fois plus l’intention de quitter leur emploi (AMA). Des enquêtes indiquent qu'environ un tiers des infirmières (32%) envisagent de quitter la profession, tandis que plus de la moitié des médecins et autres professionnels de santé déclarent se sentir épuisés, stressés et prêts également à quitter leur emploi. Les principaux facteurs poussant à partir sont le manque de personnel, la recherche d'un salaire plus élevé, la charge mentale et émotionnelle du travail, l’insécurité, le peu de flexibilité (équilibre vie professionnelle/vie privée, horaires de travail) et l'environnement (le fait de ne pas se sentir écouté, soutenu, valorisé).

    Un lien de cause à effet  

    L'épuisement professionnel des employés en santé est lié à la fois aux carences de personnel et aux taux de turnover élevés. Il est causé par le premier tout en ayant un effet cumulatif sur le second. En outre, l’épuisement professionnel affecte également les patients car le personnel médical ne peut pas faire face à toute la fatigue émotionnelle, mentale et physique due au travail. Les relations avec les patients et les soins qu’il leur sont prodigués s’en trouvent altérés.

     

    Quelques conseils pour éviter l’épuisement professionnel du personnel de santé

    En les écoutant activement, en les considérant suffisamment et en soutenant également leur apprentissage et évolution de carrière, les responsables RH peuvent éviter l'épuisement professionnel des professionnels de santé.

    • Encourager un dialogue ouvert pour mieux évaluer leur bien-être, comprendre leurs besoins, écouter leurs suggestions d’amélioration. Des outils comme les questionnaires 360° ou questionnaires des motivations et de la satisfaction motivationnelle pour le salarié et/ou l’équipe sont très utiles pour être à l’écoute et faire preuve d’empathie.
    • Accorder une reconnaissance et des récompenses (éloges, primes, promotions) aux employés souvent surimpliqués dans leur travail. 
    • Investir dans des formations et le développement professionnel pour que le personnel dispose des connaissances les plus récentes sur les tendances du secteur, les meilleures pratiques, les progrès médicaux et technologiques. Des outils de mesure des motivations, de la satisfaction motivationnelle et des intérêts professionnels permettent de personnaliser des programmes de développement de carrière et de formations pour valoriser le personnel et lui permettre d’évoluer.
    • Réduire la charge de travail : Déployer des analyses avancées pour anticiper plus rapidement et précisément la demande de soins et aligner en temps réel les ressources nécessaires ; repenser les rôles et processus en fonction des apports de la nouvelle technologie (numérisation, automatisation de certaines tâches administratives) pour alléger les heures de travail ; explorer de nouvelles façons de recruter de manière plus fiable et efficace. Les tests d’évaluation psychométriques (inventaires de personnalitétests d’aptitudes intellectuelles) peuvent aider en cela.

     

     « Chaque membre de l'équipe de soins en santé est vraiment essentiel aux résultats des patients et à leurs expériences de soins », rappelle le Dr Lisa Rotenstein, professeure adjointe de médecine à la Harvard Medical School. « Il est vraiment important de nous en rappeler alors que nous essayons d'optimiser à la fois les résultats pour les patients et les expériences de notre personnel ». L’épuisement du personnel de santé est un problème majeur auquel sont confrontés les établissements de santé et les professionnels RH œuvrant sur ce secteur. Il faut impérativement qu’ils parviennent à l’endiguer pour préserver la santé mentale de leurs employés et assurer une qualité de soins exemplaire. 

  • Dux personnes travaillant sur une main robotique - Pearson TalentLens

    Regards croisés sur les challenges RH dans le secteur Tech et IT

    Estelle Calestroupat, Psychologue du travail et consultante Grands comptes chez Pearson TalentLens, et Anna Ballerand, Responsable RH de Pearson France ont un point en commun : une expérience passée dans le secteur Tech & IT. Elles ont accepté de partager leurs expérience des challenges RH spécifiques à ce domaine d’activité.

     

    Un secteur dynamique en pleine expansion

    Estelle Calestroupat et Anna Ballerand s’accordent à dire que le secteur Tech & IT est très dynamique et en évolution constante. La tendance n’est pas nouvelle mais s’est fortement accélérée ces dernières années. « Les innovations technologiques sont permanentes. De nouveaux produits, services et solutions émergent sans cesse pour répondre aux besoins changeants des utilisateurs », souligne Anna Ballerand. L’attrait pour ce secteur est certain. « Il n'apparait plus comme réservé uniquement à quelques experts. Les nouvelles générations ont une aisance avec la technologie et le digital, cela fait partie de leur quotidien, elles sont attirées par travailler dans ce domaine » complète Estelle Calestroupat. 

     

    Les challenges RH que doit relever le secteur Tech-IT 

    Pénurie et volatilité des talents : Le secteur Tech-IT n’est pas épargné, comme bon nombre de secteurs d’activité, par la pénurie de candidats. « La demande de professionnels qualifiés en informatique dépasse souvent l'offre disponible, ce qui rend l’acquisition et la rétention de talents très compétitives » indique Anna Ballerand. Estelle Calestroupat la rejoint sur ce point en confirmant que « bien que le nombre de candidats soit en croissance les besoins en recrutement augmentent encore plus vite ». Elle alerte sur le fait que « les entreprises du secteur doivent repenser leur façon de recruter, de manager, de former leurs collaborateurs ». Celles qui y parviendront auront un réel avantage concurrentiel.

    Obsolescence des compétences : L’évolution rapide des nouvelles technologies nécessite une formation continue. Or, insiste Anna Ballerand « maintenir les compétences à jour du personnel peut représenter un défi pour les RH en termes de formation continue et de développement professionnel ».

    Besoin de diversité : Le secteur Tech-IT fait face à des défis en matière de diversité et d'inclusion. « Les entreprises doivent mettre en place des stratégies pour encourager la diversité dans leurs équipes et remédier à une sous-représentation des femmes et des minorités », suggère Anna Ballerand.

     

    L’usage de plus en plus répandu des tests psychométriques pour évaluer les compétences

    Les compétences recherchées dans le secteur Tech-IT sont multiples et dépendent nécessairement du contexte, de l'entreprise et du poste. « Tous ces éléments nécessitent comme pour chaque recrutement une analyse des attendus. » rappelle Estelle Calestroupat avant de préciser que « d'une façon générale, il y aura probablement des attendus en termes de compétences/connaissances techniques (ou a minima une appétence pour les nouvelles technologies), de capacité d'adaptation/d'apprentissage, des capacités d'analyse, des compétences transverses (telles que l'organisation, la rigueur, le travail en équipe, la communication etc.). 

    Pour évaluer ces compétences, les professionnels RH peuvent se reposer sur les inventaires de personnalité et de valeurs, les tests d’aptitudes intellectuelles et les tests d’évaluation de la pensée critique.  « Les tests psychométriques permettent soit d'évaluer les zones de force et de développement d'un candidat par rapport aux attendus d'un poste, c'est le cas d'une évaluation au moment d'un recrutement ; soit d'accompagner un collaborateur à la prise de conscience de ces zones de confort et d'effort (mieux se connaitre, comprendre son fonctionnement) dans une logique développementale. », indique Estelle Calestroupat.

    Leurs avantages sont multiples, ajoute Anna Ballerand :

    • Sélection plus fine des candidats : L’évaluation des capacités cognitives, des traits de personnalité et des compétences comportementales des candidats aident à sélectionner les personnes les plus adaptées au poste et à la culture de l'entreprise.
    • Prédiction de la performance au travail : L’identification des forces et faiblesses des candidats permet aux recruteurs de prédire leur performance et de prendre des décisions d’embauche plus éclairées.
    • Réduction du taux de rotation du personnel : L’adéquation des compétences et de la personnalité des employés avec les exigences du poste et de l'entreprise réduit le taux de turnover.
    • Développement professionnel : Comprendre les besoins de développement des salariés aboutit à des plans de développement personnalisés favorisant la rétention des talents.
    • Amélioration de l’engagement des salariés : Recruter des personnes dont les valeurs et la personnalité sont compatibles renforce la cohésion d’équipe et l’épanouissement dans un environnement de travail positif et productif.

     

    Estelle Calestroupat a évolué sur le secteur de l’IT et des nouvelles technologies pendant plus de 10 ans. Tout d’abord en tant qu’interne au sein d'une ESN (entreprise spécialisée en services numériques) sur de la gestion de projets (définition de référentiel de compétences et construction de processus d'évaluation), de la formation à l’évaluation pour des recruteurs et des managers-recruteurs ainsi que sur du recrutement opérationnel (recrutement et mobilité interne) pour des profils managers, commerciaux et « bid managers » (intervenant principal dans tous les appels d'offres d'une entreprise). Elle s’est ensuite associée à un cabinet de chasse de têtes spécialisé sur le secteur du numérique, à nouveau sur des profils de commerciaux, de bid managers, responsables de projet et managers. 

    Anna Ballerand a quant à elle évolué 5 ans chez Cisco, une entreprise informatique mondialement connue, en charge notamment du recrutement et de l’accompagnement à la formation des salariés et managers, de la mise en place d’avantages sociaux, de la conduite d’entretiens professionnels, et la valorisation de campagnes telles que Great Place To Work®.

  • Deux vendeurs travaillant à la caisse de leur magasin - Pearson TalentLens

    Les évaluations psychométriques : un moyen de réduire le turnover dans le commerce de détail

    Le secteur du commerce de détail autrement appelé « retail » est depuis longtemps associé à un taux de turnover élevé. Il oscille autour de 60 %, ce qui signifie que plus de la moitié du personnel est susceptible de changer en l'espace d'un an, selon McKinsey. Il est impératif pour les entreprises œuvrant dans ce secteur d’affiner leurs pratiques RH afin d’optimiser la rétention du personnel car un taux de turnover élevé a de lourds impacts sur leur performance commerciale. Elles peuvent compter pour cela sur les évaluations psychométriques. 

     

    Le taux de turnover, un indicateur clé de performance

    Le taux de turnover (ou de rotation du personnel) est un indicateur clé de performance (KPI) qui quantifie le taux de départ volontaire ou involontaire et de remplacement du personnel au sein d'une organisation au cours d'une période spécifique. Il évalue la stabilité de sa main-d’œuvre et sa santé globale. 

    Un taux de turnover élevé reflète souvent une insatisfaction des employés, des processus de recrutement ou d'intégration inefficaces et des problèmes organisationnels potentiels au sein de l’entreprise. 

    Un faible taux de turnover, à l’inverse, révèle une satisfaction des employés, des stratégies efficaces de rétention des talents et un environnement de travail plaisant. 

     

    Les coûts avérés et cachés d’un taux de turnover élevé

    Comprendre et analyser le taux de turnover est un impératif stratégique. Il a en effet une incidence directe sur les finances de l’entreprise mais également indirecte sur son efficacité opérationnelle. 

    • Coûts du départ/recrutement : En moyenne, le coût de turnover dans le commerce de détail représente 1,5 à 2 fois le salaire annuel d'un employé, selon Built In. Chaque fois qu’un employé quitte l’entreprise, il faut réenclencher un processus de recrutement, d’intégration et de formation et allouer des ressources humaines et financières pour assurer son remplacement. Le départ d’un employé peut également occasionner le versement d’indemnités. En outre, le temps que les postes vacants soient pourvus et les nouveaux employés opérationnels, la surcharge de travail pour les employés en poste peut conduire au paiement d’heures supplémentaires. Cela impacte directement les coûts financiers de l’entreprise
    • Perte de production : Le turnover a une incidence sur la continuité des opérations, la cohésion et productivité des équipes et la performance de l’entreprise. Une rotation incessante du personnel peut conduire au mécontentement des employés en place, voire encourager de nouveaux départs. Le turnover, en ce sens, peut être à l’origine d’une baisse d’engagement des employés surtout s’il est élevé, et impacter l’expérience client en bout de chaîne et les ventes en raison d’une perte de qualité de services. 
    • Impact négatif sur l’image de marque de l’entreprise : Les collaborateurs qui évoluent dans une entreprise dans laquelle il y a un important turnover ne seront pas enclins à la recommander à leur entourage pour y travailler ou même avoir recours à ses services ou acheter ses produits. L’entreprise perd en attractivité.

     

    Le rôle des évaluations psychométriques dans la rétention du personnel

    Les tests psychométriques explorent la personnalité, évaluent les aptitudes, identifient les motivations, les intérêts et les valeurs d’une personne. 

    Les inventaires de personnalité : Ils évaluent des traits de personnalité, qui sont des tendances comportementales et des caractéristiques interpersonnelles liées à la relation aux autres (leadership, sociabilité, coopération, empathie, etc.), la gestion des émotions (résistance au stress, flexibilité/adaptabilité, etc.), l’approche du travail (fiabilité, souci du détail, aspect des réglementations, réussite/effort, persévérance, esprit d’initiative, etc.) et mode de pensée (Innovation, raisonnement analytique, indépendance, etc.).

    Les tests d’aptitudes intellectuelles : Ils renseignent sur les habiletés numériques, verbales, spatiales et mécaniques ainsi que la capacité à résoudre des problèmes complexes et la facilité d’apprentissage. Ils évaluent également la pensée critique (capacité à saisir rapidement les aspects clés qui impacteront toute décision, de discerner les suppositions des faits, d’évaluer les arguments en faveur d’éventuelles actions et de tirer des conclusions qui conduiront à prendre des décisions de manière objective). 

    Les questionnaires de motivations et d’intérêts professionnels : Ils informent sur l'état motivationnel d’une personne, ses sources de motivation/démotivation, ses intérêts professionnels, ses besoins, ses valeurs en vue de mieux l’accompagner dans l’élaboration de son projet professionnel et faire qu’elle se sente épanouie professionnellement au sein de l’entreprise.  

    En recrutement, les tests psychométriques permettent aux entreprises du retail : 

    • Une connaissance approfondie du potentiel d’un candidat, au-delà de son CV. 
    • Sécuriser le recrutement grâce aux informations concrètes et fiables délivrées.
    • S’assurer du profil du candidat avec les attendus du poste et réduire le turnover. 
    • Améliorer l’expérience candidat qui repère ses points forts et ses axes d’amélioration.

    En développement, les tests psychométriques leur permettent de : 

    • Repérer et faire grandir le potentiel de leurs employés.
    • Identifier leurs compétences pour mieux les développer.
    • Accompagner la mobilité interne.
    • Mieux connaître chaque membre du personnel pour améliorer son expérience collaborateur. 

    Afin de réduire leur taux de turnover, les entreprises de commerce de détail doivent repenser leur stratégie d’acquisition et de rétention de talents. Le recours à des tests psychométriques leur permet de recruter les personnes dont le profil est en adéquation avec la culture de l’entreprise et le poste à pourvoir, de s’assurer qu’elles disposent des compétences nécessaires et d’évaluer celles utiles à développer pour les inciter à rester et à évoluer le plus longtemps possible dans l’entreprise. 

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