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  • Une femme discutant au travaillant et écrivant sur son bloc-notes - Pearson TalentLens

    Défi RH de taille pour les compagnies d’assurance : attirer de jeunes talents pour conserver leur dynamisme

    Le secteur des assurances pèse dans le milieu financier. Ses revenus devraient atteindre 7 500 milliards de dollars à l’échelle mondiale d'ici fin 2025. Il est toutefois confronté à un défi RH majeur, lié au vieillissement de sa population et la menace d’une pénurie de main d’œuvre sans précédent. Selon le Bureau of Labor Statistics des États-Unis, 50 % des effectifs actuels du secteur des assurances prendront leur retraite au cours des prochaines années, laissant plus de 400 000 postes vacants. Les compagnies d’assurance doivent donc renouveler leur main d’œuvre pour rester innovantes et compétitives sur le marché. Or, le secteur n’attire pas la convoitise de la jeune génération qui manifeste peu d’intérêt pour faire carrière dans l’assurance. Quels peuvent-être les leviers à actionner par les compagnies d’assurance pour attirer, recruter et retenir de jeunes talents ?

     

    Les obstacles à l’attractivité des jeunes dans le secteur de l’assurance 

    Un problème d’image 

    Le secteur de l’assurance souffre d’une image et d’une réputation peu attrayantes auprès des Millennials (nés entre 1980 et 2000) et de la Génération Z (nés à partir de 2000). Il est souvent perçu comme un domaine professionnel conventionnel, conservateur, peu dynamique et innovant.

    Des métiers peu connus 

    Selon une enquête menée par The Institutes, 8 Millennials sur 10 ont une connaissance limitée des opportunités de carrière dans le domaine de l'assurance. Les jeunes n’ont pas forcément encore souscrit de polices d’assurance. Ils sont peu sensibilisés aux produits d’assurance, en ont une connaissance et compréhension infime.

    Des salaires et avantages sociaux insuffisamment compétitifs 

    Les jeunes sont attirés par un salaire et des avantages sociaux intéressants or le secteur banquier et financier ainsi que Tech & IT s’avèrent plus attractifs.

    Un manque de flexibilité 

    Les jeunes recherchent un équilibre entre vie professionnelle/personnelle offert par le travail à distance et hybride or les compagnies d’assurance ne garantissent pas toujours cette flexibilité.

    Peu d’investissement dans le développement des compétences  

    Un autre facteur qui impacte l’attractivité des compagnies d’assurance est le manque de compréhension des compétences dont leurs employés auront besoin à l’avenir. Les jeunes ne demandent pourtant qu’à apprendre et acquérir de nouvelles compétences pour rester employables sur un marché du travail sans cesse mouvant.

     

    Les leviers à actionner par les compagnies d’assurance pour attirer, recruter et retenir de jeunes talents 

    Développer une culture d’entreprise attrayante  

    Valoriser sa culture d’entreprise, sa mission, son objectif et mettre l’accent sur la collaboration, la progression de carrière, la flexibilité et autres avantages est important. Un plus est de promouvoir son engagement dans le développement durable, auquel les jeunes sont très sensibles.

    Promouvoir la diversité des carrières dans l’assurance 

    Le secteur de l'assurance offre un large éventail de carrières (agent, courtier, expert en sinistres, gestionnaire des risques, analyste des données, expert en cybersécurité, etc.). Il convient de les promouvoir auprès des jeunes afin qu’ils puissent être conscients de toutes les possibilités offertes.

    Mettre l’accent sur la technologie 

    Les compagnies d’assurance proposent désormais la plupart de leurs services via des applications mobiles (dépôt de réclamations, téléchargements de vidéos pour l’évaluation de sinistres, planification des inspections, suivi du processus de réclamation...) et ont recours à l’Intelligence Artificielle pour rationaliser leurs processus. Promouvoir l’utilisation de la technologie et l’innovation des produits et services est un moyen de séduire la jeune génération férue d’outils à la pointe de la technologie.

    Recruter via les réseaux sociaux 

    Les médias sociaux sont importants et pertinents pour la jeune génération. Les compagnies d’assurance ont tout intérêt à valoriser leurs offres d’emplois, de stages et des contenus convaincants autour des métiers de l’assurance sur les réseaux sociaux (LinkedIn, TikTok, Instagram).

    Privilégier la DE&I dans son recrutement  

    Les Millennials et la Génération Z sont une population très diversifiée et s’attendent à ce que cette diversité se reflète sur le lieu de travail. Préserver la diversité, équité et inclusion (DE&I) dans ses effectifs passe par la suppression de biais inconscients lors du processus de recrutement. Les tests psychométriques aident en cela à évaluer les traits de personnalité, aptitudes intellectuelles, compétences comportementales, valeurs, motivations et intérêts professionnels des candidats indépendamment de leur nom, genre, âge, race/origine ethnique, handicap, orientation sexuelle, origine socio-économique pour mieux valoriser leur potentiel.

    Soigner l’onboarding 

    Une fois les personnes recrutées, il est capital de bien les encadrer et les soutenir. Le recours à des mentors qui aideront les nouvelles recrues à resauter et les conseilleront pour progresser dans le secteur est un réel atout.

    Investir dans la formation et le développement professionnel 

    Il est essentiel de valoriser la stabilité de l’emploi dans le secteur et de permettre aux jeunes d’acquérir les compétences dont ils ont besoin pour performer et s’adapter aux évolutions du marché et de leur offrir des opportunités d’évolution de carrière.

     

    Les Millennials et la Gen Z ont commencé à dominer le marché du travail. Ces nouveaux talents dynamiques recherchent l'énergie et la flexibilité que de nombreux secteurs d’activité offrent, mais pas toujours celui de l'assurance. Il est important pour les compagnies d’assurance de tenir compte de leurs attentes et de capitaliser sur ce vivier de talents pour combler leurs déficits en ressources humaines et compétences qui menacent leur activité.

  • Une personne servant un client dans une boulangerie - Pearson TalentLens

    10 conseils pour bien recruter dans le secteur du commerce de détail

    Le succès d'une entreprise dans le secteur du commerce de détail repose en grande partie sur la qualité de ses équipes, surtout dans un domaine qui connait beaucoup de turnover. Recruter les bons talents est donc crucial pour maintenir une compétitivité durable. Voici 10 conseils essentiels pour bien recruter dans le Retail et ainsi optimiser votre processus de recrutement et attirer les meilleurs talents pour renforcer votre équipe et stimuler la croissance de votre entreprise.

  • Un ingénieur travaillant dans une salle de serveurs - Pearson TalentLens

    Regards croisés sur les leviers d’acquisition et de rétention de talents dans le secteur Tech et IT

    Fortes d’une expérience dans le secteur Tech & IT, au sein d’une entreprise spécialisée en services numériques (ESN) puis associée d’un cabinet de chasse de tête spécialisé sur le secteur du numérique pour Estelle Calestroupat, actuellement Psychologue du travail et consultante Grands comptes chez Pearson TalentLens et de 5 ans chez Cisco, entreprise informatique mondialement connue, pour Anna Ballerand, actuelle Responsable RH de Pearson France, elles ont accepté de partager des leviers pour mieux attirer, recruter et fidéliser ses collaborateurs dans ce secteur. 

     

    7 leviers pour mieux attirer, recruter et fidéliser ses collaborateurs dans le secteur Tech & IT

    • Levier n°1 - Mettre en avant sa culture d’entreprise : La marque employeur doit être alignée avec les valeurs de l'entreprise et la réalité terrain. « Pour séduire les talents Tech-IT, une entreprise doit affirmer sa différence, sa valeur ajoutée. » affirme Estelle Calestroupat, rejointe par Anna Ballerand pour qui il est indispensable que l’entreprise affiche clairement sa culture d’entreprise, sa politique de DE&I (Diversité, Équité & Inclusion) ainsi que ses actions liées à la RSE (Responsabilité sociale). Estelle Calestroupat ne manque pas de rappeler qu’il est primordial également de développer une culture managériale alignée sur les valeurs de l’entreprise et s'assurer qu'elle soit déployée à tous les échelons de la ligne managériale. 
    • Levier n°2 - Anticiper ses besoins de demain : Être visionnaire et précurseur.
    • Levier n°3 - Travailler son réseau interne et externe : Créer une communauté regroupant d'anciens collaborateurs et un vivier de candidats, futurs collaborateurs potentiels. 
    • Levier n°4 - Améliorer son processus de recrutement : « Les processus de recrutement sont souvent encore trop longs et en découragent plus d’un. » regrette Anna Ballerand. « Une simplification des processus est nécessaire pour gagner en efficacité et favoriser l’expérience candidat. » préconise-t-elle. Les compétences recherchées chez les candidats évoluent également. « Il n'est plus possible de recruter que par le prisme des compétences techniques (hard skills) » explique Estelle Calestroupat. « La capacité d'adaptation et d'apprentissage, mais aussi la capacité à analyser des données complexes, multiples voire contradictoires, la prise de hauteur de vue, mais aussi la pédagogie, le relationnel et le travail en équipe sont devenus, entre autres, des critères forts de réussite dans les métiers Tech-IT. Les valeurs et l'engagement jouent, en outre, un rôle essentiel dans la bonne adéquation entre un collaborateur et l'entreprise. »
    • Levier n°5 - Investir dans la formation : Pour répondre à la problématique du développement des compétences, encore plus rapide dans ce secteur que dans d’autres domaines d’activité, il est important pour les entreprises d’investir dans la formation de leurs employés. « Il s'agit d'accompagner les collaborateurs tant sur l'évolution constante des compétences techniques afin d'assurer un socle solide d'expertise au sein de l'entreprise et de répondre à une très forte appétence technique de certains collaborateurs (investir sur des certifications par exemple), que sur le développement de certaines compétences comportementales (notamment pour des évolutions sur la gestion de projet, le management ou le commerce). » précise Estelle Calestroupat. Anna Ballerand donne l’exemple de Cisco qui propose plusieurs actions de formations, notamment le passage de certifications techniques renommées dans le secteur. Leur « Graduate Program » (programme des jeunes diplômés) qu’elle a elle-même déployé sur le plan européen en est une autre illustration, avec une formation de plusieurs jours à l’étranger proposée à l’arrivée des jeunes recrues. 
    • Levier n°6 - Proposer des conditions de travail attrayantes : Le secteur Tech-IT est réputé pour offrir des rémunérations relativement élevées à ses salariés. « Il se joue une guerre féroce entre les acteurs du numérique pour attirer les meilleurs profils. » témoigne Estelle Calestroupat. « Ce rapport de force se ressent sur les salaires et les avantages (voiture de fonction, bonus, participation, prime d'installation pour le télétravail, proposition de parts au capital de l’entreprise, etc). « La concurrence est telle que la différentiation entre les différents acteurs du secteur passe par la proposition d’avantages supplémentaires comme une grande flexibilité de travail ou un programme de reconnaissance par exemple », confirme Anna Ballerand. « Dans un secteur de technologie, la culture du pur présentiel n'a pas de sens » rappelle Estelle Calestroupat. Il faut nécessairement accorder une flexibilité sur les horaires et formats de travail (travail à distance, hybride, en présentiel). 
    • Levier n° 7 - Encourager le développement de carrière : Gérer l’évolution professionnelle. Pour Estelle Calestroupat, il est important « d’accompagner la mobilité au sein de l'entreprise sans cloisonner sur des parcours-types, donner de la visibilité sur les possibilités d’avancement et les accompagnements mis en place ».

     

    Un 8e levier - Avoir recours aux tests psychométriques 

    Pour mieux recruter leurs talents dans ce secteur, accompagner le développement de leurs compétences et leur évolution de carrière, les professionnels RH peuvent utiliser les tests psychométriques : inventaires de personnalité et de valeurstests d’aptitudes intellectuellestests d’évaluation de la pensée critique ainsi que les questionnaires de motivation et d’intérêts professionnels.

    Ils leur permettent de :

    • Identifier les personnes les plus adaptées au poste et à la culture de l'entreprise.
    • Prédire la performance au travail.
    • Réduire le taux de turnover en favorisant une meilleure adéquation entre les employés et leur environnement de travail.
    • Mettre en place des plans de développement personnalisés encourageant la rétention des talents.
    • Améliorer l’engagement en créant un environnement de travail positif et productif propice à l’épanouissement personnel et professionnel.
  • Deux docteurs dans un hall d'escalier discutant - Pearson TalentLens

    Gérer l’épuisement professionnel : Stratégies pour les professionnels RH du secteur de la santé

    En raison d’une demande accrue de soins, le personnel de santé est confronté à une charge de travail élevée, des horaires irréguliers et des situations stressantes. Cela conduit souvent à l'épuisement professionnel (burnout) et à des taux élevés de rotation du personnel, ce qui compromet la qualité des soins et la satisfaction au travail. Quelles stratégies mettre en place pour préserver la santé mentale du personnel médical ? Éclairages.

     

    La santé : un secteur en tension

    Selon l’OMS, l’épuisement professionnel est « un syndrome résultant d’un stress constant sur le lieu de travail qui n’a pas été géré avec succès ». Plusieurs facteurs en sont à l’origine :

    Pénurie de personnel : Dans le secteur médical tous les postes doivent être occupés pour prendre soin des patients. Le manque de personnel entraîne des heures supplémentaires et une surcharge de travail pour gérer un nombre de patients plus élevé ; la fatigue physique et mentale augmente aboutissant à un surmenage qui lui-même occasionne une baisse de productivité et des erreurs médicales, des arrêts de travail, des départs.

    Innovation : Outre l’apparition constante de nouveaux médicaments et traitements, le secteur médical s'appuie de plus en plus sur la technologie pour moderniser ses équipements et techniques chirurgicales. En plus de devoir se former et s’adapter à ces innovations, le personnel doit également assurer un lien plus transparent et connecté avec les patients (répondre aux demandes, tout documenter dans les dossiers médicaux). Une source de stress supplémentaire.

    Exposition aux risques : Le personnel est continuellement exposé à des risques sanitaires (infections) au contact des patients malades dans des établissements sur-fréquentés où les équipements de protection, les installations sûres et les mesures de prévention sont parfois insuffisants. Des risques psychiques sont également présents en raison de la charge émotionnelle due au métier, humain. Le décès d’un patient ou la violence verbale peuvent être stressants et traumatisants. Ces risques ont assurément une influence sur le bien-être du personnel médical.

     

    Épuisement professionnel, un fléau dans le domaine de la santé

    Des chiffres alarmants  

    Selon des sondages, le service de soins infirmiers connaît le pourcentage d'épuisement professionnel le plus élevé, 70 %. Les infirmières ont souvent l’impression qu’elles peuvent faire beaucoup plus que ce qui leur est permis de faire ou qu’en raison du trop grand nombre de patients assignés, elles sont incapables de prodiguer les soins appropriés. Or, il a été prouvé qu’en cas de surcharge de travail, les professionnels de santé couraient trois fois plus de risques de souffrir d’épuisement professionnel et auraient deux fois plus l’intention de quitter leur emploi (AMA). Des enquêtes indiquent qu'environ un tiers des infirmières (32%) envisagent de quitter la profession, tandis que plus de la moitié des médecins et autres professionnels de santé déclarent se sentir épuisés, stressés et prêts également à quitter leur emploi. Les principaux facteurs poussant à partir sont le manque de personnel, la recherche d'un salaire plus élevé, la charge mentale et émotionnelle du travail, l’insécurité, le peu de flexibilité (équilibre vie professionnelle/vie privée, horaires de travail) et l'environnement (le fait de ne pas se sentir écouté, soutenu, valorisé).

    Un lien de cause à effet  

    L'épuisement professionnel des employés en santé est lié à la fois aux carences de personnel et aux taux de turnover élevés. Il est causé par le premier tout en ayant un effet cumulatif sur le second. En outre, l’épuisement professionnel affecte également les patients car le personnel médical ne peut pas faire face à toute la fatigue émotionnelle, mentale et physique due au travail. Les relations avec les patients et les soins qu’il leur sont prodigués s’en trouvent altérés.

     

    Quelques conseils pour éviter l’épuisement professionnel du personnel de santé

    En les écoutant activement, en les considérant suffisamment et en soutenant également leur apprentissage et évolution de carrière, les responsables RH peuvent éviter l'épuisement professionnel des professionnels de santé.

    • Encourager un dialogue ouvert pour mieux évaluer leur bien-être, comprendre leurs besoins, écouter leurs suggestions d’amélioration. Des outils comme les questionnaires 360° ou questionnaires des motivations et de la satisfaction motivationnelle pour le salarié et/ou l’équipe sont très utiles pour être à l’écoute et faire preuve d’empathie.
    • Accorder une reconnaissance et des récompenses (éloges, primes, promotions) aux employés souvent surimpliqués dans leur travail. 
    • Investir dans des formations et le développement professionnel pour que le personnel dispose des connaissances les plus récentes sur les tendances du secteur, les meilleures pratiques, les progrès médicaux et technologiques. Des outils de mesure des motivations, de la satisfaction motivationnelle et des intérêts professionnels permettent de personnaliser des programmes de développement de carrière et de formations pour valoriser le personnel et lui permettre d’évoluer.
    • Réduire la charge de travail : Déployer des analyses avancées pour anticiper plus rapidement et précisément la demande de soins et aligner en temps réel les ressources nécessaires ; repenser les rôles et processus en fonction des apports de la nouvelle technologie (numérisation, automatisation de certaines tâches administratives) pour alléger les heures de travail ; explorer de nouvelles façons de recruter de manière plus fiable et efficace. Les tests d’évaluation psychométriques (inventaires de personnalitétests d’aptitudes intellectuelles) peuvent aider en cela.

     

     « Chaque membre de l'équipe de soins en santé est vraiment essentiel aux résultats des patients et à leurs expériences de soins », rappelle le Dr Lisa Rotenstein, professeure adjointe de médecine à la Harvard Medical School. « Il est vraiment important de nous en rappeler alors que nous essayons d'optimiser à la fois les résultats pour les patients et les expériences de notre personnel ». L’épuisement du personnel de santé est un problème majeur auquel sont confrontés les établissements de santé et les professionnels RH œuvrant sur ce secteur. Il faut impérativement qu’ils parviennent à l’endiguer pour préserver la santé mentale de leurs employés et assurer une qualité de soins exemplaire. 

  • Dux personnes travaillant sur une main robotique - Pearson TalentLens

    Regards croisés sur les challenges RH dans le secteur Tech et IT

    Estelle Calestroupat, Psychologue du travail et consultante Grands comptes chez Pearson TalentLens, et Anna Ballerand, Responsable RH de Pearson France ont un point en commun : une expérience passée dans le secteur Tech & IT. Elles ont accepté de partager leurs expérience des challenges RH spécifiques à ce domaine d’activité.

     

    Un secteur dynamique en pleine expansion

    Estelle Calestroupat et Anna Ballerand s’accordent à dire que le secteur Tech & IT est très dynamique et en évolution constante. La tendance n’est pas nouvelle mais s’est fortement accélérée ces dernières années. « Les innovations technologiques sont permanentes. De nouveaux produits, services et solutions émergent sans cesse pour répondre aux besoins changeants des utilisateurs », souligne Anna Ballerand. L’attrait pour ce secteur est certain. « Il n'apparait plus comme réservé uniquement à quelques experts. Les nouvelles générations ont une aisance avec la technologie et le digital, cela fait partie de leur quotidien, elles sont attirées par travailler dans ce domaine » complète Estelle Calestroupat. 

     

    Les challenges RH que doit relever le secteur Tech-IT 

    Pénurie et volatilité des talents : Le secteur Tech-IT n’est pas épargné, comme bon nombre de secteurs d’activité, par la pénurie de candidats. « La demande de professionnels qualifiés en informatique dépasse souvent l'offre disponible, ce qui rend l’acquisition et la rétention de talents très compétitives » indique Anna Ballerand. Estelle Calestroupat la rejoint sur ce point en confirmant que « bien que le nombre de candidats soit en croissance les besoins en recrutement augmentent encore plus vite ». Elle alerte sur le fait que « les entreprises du secteur doivent repenser leur façon de recruter, de manager, de former leurs collaborateurs ». Celles qui y parviendront auront un réel avantage concurrentiel.

    Obsolescence des compétences : L’évolution rapide des nouvelles technologies nécessite une formation continue. Or, insiste Anna Ballerand « maintenir les compétences à jour du personnel peut représenter un défi pour les RH en termes de formation continue et de développement professionnel ».

    Besoin de diversité : Le secteur Tech-IT fait face à des défis en matière de diversité et d'inclusion. « Les entreprises doivent mettre en place des stratégies pour encourager la diversité dans leurs équipes et remédier à une sous-représentation des femmes et des minorités », suggère Anna Ballerand.

     

    L’usage de plus en plus répandu des tests psychométriques pour évaluer les compétences

    Les compétences recherchées dans le secteur Tech-IT sont multiples et dépendent nécessairement du contexte, de l'entreprise et du poste. « Tous ces éléments nécessitent comme pour chaque recrutement une analyse des attendus. » rappelle Estelle Calestroupat avant de préciser que « d'une façon générale, il y aura probablement des attendus en termes de compétences/connaissances techniques (ou a minima une appétence pour les nouvelles technologies), de capacité d'adaptation/d'apprentissage, des capacités d'analyse, des compétences transverses (telles que l'organisation, la rigueur, le travail en équipe, la communication etc.). 

    Pour évaluer ces compétences, les professionnels RH peuvent se reposer sur les inventaires de personnalité et de valeurs, les tests d’aptitudes intellectuelles et les tests d’évaluation de la pensée critique.  « Les tests psychométriques permettent soit d'évaluer les zones de force et de développement d'un candidat par rapport aux attendus d'un poste, c'est le cas d'une évaluation au moment d'un recrutement ; soit d'accompagner un collaborateur à la prise de conscience de ces zones de confort et d'effort (mieux se connaitre, comprendre son fonctionnement) dans une logique développementale. », indique Estelle Calestroupat.

    Leurs avantages sont multiples, ajoute Anna Ballerand :

    • Sélection plus fine des candidats : L’évaluation des capacités cognitives, des traits de personnalité et des compétences comportementales des candidats aident à sélectionner les personnes les plus adaptées au poste et à la culture de l'entreprise.
    • Prédiction de la performance au travail : L’identification des forces et faiblesses des candidats permet aux recruteurs de prédire leur performance et de prendre des décisions d’embauche plus éclairées.
    • Réduction du taux de rotation du personnel : L’adéquation des compétences et de la personnalité des employés avec les exigences du poste et de l'entreprise réduit le taux de turnover.
    • Développement professionnel : Comprendre les besoins de développement des salariés aboutit à des plans de développement personnalisés favorisant la rétention des talents.
    • Amélioration de l’engagement des salariés : Recruter des personnes dont les valeurs et la personnalité sont compatibles renforce la cohésion d’équipe et l’épanouissement dans un environnement de travail positif et productif.

     

    Estelle Calestroupat a évolué sur le secteur de l’IT et des nouvelles technologies pendant plus de 10 ans. Tout d’abord en tant qu’interne au sein d'une ESN (entreprise spécialisée en services numériques) sur de la gestion de projets (définition de référentiel de compétences et construction de processus d'évaluation), de la formation à l’évaluation pour des recruteurs et des managers-recruteurs ainsi que sur du recrutement opérationnel (recrutement et mobilité interne) pour des profils managers, commerciaux et « bid managers » (intervenant principal dans tous les appels d'offres d'une entreprise). Elle s’est ensuite associée à un cabinet de chasse de têtes spécialisé sur le secteur du numérique, à nouveau sur des profils de commerciaux, de bid managers, responsables de projet et managers. 

    Anna Ballerand a quant à elle évolué 5 ans chez Cisco, une entreprise informatique mondialement connue, en charge notamment du recrutement et de l’accompagnement à la formation des salariés et managers, de la mise en place d’avantages sociaux, de la conduite d’entretiens professionnels, et la valorisation de campagnes telles que Great Place To Work®.

  • Deux vendeurs travaillant à la caisse de leur magasin - Pearson TalentLens

    Les évaluations psychométriques : un moyen de réduire le turnover dans le commerce de détail

    Le secteur du commerce de détail autrement appelé « retail » est depuis longtemps associé à un taux de turnover élevé. Il oscille autour de 60 %, ce qui signifie que plus de la moitié du personnel est susceptible de changer en l'espace d'un an, selon McKinsey. Il est impératif pour les entreprises œuvrant dans ce secteur d’affiner leurs pratiques RH afin d’optimiser la rétention du personnel car un taux de turnover élevé a de lourds impacts sur leur performance commerciale. Elles peuvent compter pour cela sur les évaluations psychométriques. 

     

    Le taux de turnover, un indicateur clé de performance

    Le taux de turnover (ou de rotation du personnel) est un indicateur clé de performance (KPI) qui quantifie le taux de départ volontaire ou involontaire et de remplacement du personnel au sein d'une organisation au cours d'une période spécifique. Il évalue la stabilité de sa main-d’œuvre et sa santé globale. 

    Un taux de turnover élevé reflète souvent une insatisfaction des employés, des processus de recrutement ou d'intégration inefficaces et des problèmes organisationnels potentiels au sein de l’entreprise. 

    Un faible taux de turnover, à l’inverse, révèle une satisfaction des employés, des stratégies efficaces de rétention des talents et un environnement de travail plaisant. 

     

    Les coûts avérés et cachés d’un taux de turnover élevé

    Comprendre et analyser le taux de turnover est un impératif stratégique. Il a en effet une incidence directe sur les finances de l’entreprise mais également indirecte sur son efficacité opérationnelle. 

    • Coûts du départ/recrutement : En moyenne, le coût de turnover dans le commerce de détail représente 1,5 à 2 fois le salaire annuel d'un employé, selon Built In. Chaque fois qu’un employé quitte l’entreprise, il faut réenclencher un processus de recrutement, d’intégration et de formation et allouer des ressources humaines et financières pour assurer son remplacement. Le départ d’un employé peut également occasionner le versement d’indemnités. En outre, le temps que les postes vacants soient pourvus et les nouveaux employés opérationnels, la surcharge de travail pour les employés en poste peut conduire au paiement d’heures supplémentaires. Cela impacte directement les coûts financiers de l’entreprise
    • Perte de production : Le turnover a une incidence sur la continuité des opérations, la cohésion et productivité des équipes et la performance de l’entreprise. Une rotation incessante du personnel peut conduire au mécontentement des employés en place, voire encourager de nouveaux départs. Le turnover, en ce sens, peut être à l’origine d’une baisse d’engagement des employés surtout s’il est élevé, et impacter l’expérience client en bout de chaîne et les ventes en raison d’une perte de qualité de services. 
    • Impact négatif sur l’image de marque de l’entreprise : Les collaborateurs qui évoluent dans une entreprise dans laquelle il y a un important turnover ne seront pas enclins à la recommander à leur entourage pour y travailler ou même avoir recours à ses services ou acheter ses produits. L’entreprise perd en attractivité.

     

    Le rôle des évaluations psychométriques dans la rétention du personnel

    Les tests psychométriques explorent la personnalité, évaluent les aptitudes, identifient les motivations, les intérêts et les valeurs d’une personne. 

    Les inventaires de personnalité : Ils évaluent des traits de personnalité, qui sont des tendances comportementales et des caractéristiques interpersonnelles liées à la relation aux autres (leadership, sociabilité, coopération, empathie, etc.), la gestion des émotions (résistance au stress, flexibilité/adaptabilité, etc.), l’approche du travail (fiabilité, souci du détail, aspect des réglementations, réussite/effort, persévérance, esprit d’initiative, etc.) et mode de pensée (Innovation, raisonnement analytique, indépendance, etc.).

    Les tests d’aptitudes intellectuelles : Ils renseignent sur les habiletés numériques, verbales, spatiales et mécaniques ainsi que la capacité à résoudre des problèmes complexes et la facilité d’apprentissage. Ils évaluent également la pensée critique (capacité à saisir rapidement les aspects clés qui impacteront toute décision, de discerner les suppositions des faits, d’évaluer les arguments en faveur d’éventuelles actions et de tirer des conclusions qui conduiront à prendre des décisions de manière objective). 

    Les questionnaires de motivations et d’intérêts professionnels : Ils informent sur l'état motivationnel d’une personne, ses sources de motivation/démotivation, ses intérêts professionnels, ses besoins, ses valeurs en vue de mieux l’accompagner dans l’élaboration de son projet professionnel et faire qu’elle se sente épanouie professionnellement au sein de l’entreprise.  

    En recrutement, les tests psychométriques permettent aux entreprises du retail : 

    • Une connaissance approfondie du potentiel d’un candidat, au-delà de son CV. 
    • Sécuriser le recrutement grâce aux informations concrètes et fiables délivrées.
    • S’assurer du profil du candidat avec les attendus du poste et réduire le turnover. 
    • Améliorer l’expérience candidat qui repère ses points forts et ses axes d’amélioration.

    En développement, les tests psychométriques leur permettent de : 

    • Repérer et faire grandir le potentiel de leurs employés.
    • Identifier leurs compétences pour mieux les développer.
    • Accompagner la mobilité interne.
    • Mieux connaître chaque membre du personnel pour améliorer son expérience collaborateur. 

    Afin de réduire leur taux de turnover, les entreprises de commerce de détail doivent repenser leur stratégie d’acquisition et de rétention de talents. Le recours à des tests psychométriques leur permet de recruter les personnes dont le profil est en adéquation avec la culture de l’entreprise et le poste à pourvoir, de s’assurer qu’elles disposent des compétences nécessaires et d’évaluer celles utiles à développer pour les inciter à rester et à évoluer le plus longtemps possible dans l’entreprise. 

  • Deux personnes se serrant la main au travail -Pearson TalentLens

    Pourquoi et comment utiliser un test de personnalité pour recruter ?

    Avec le développement du télétravail et du travail hybride, les compétences comportementales des candidats ont pris beaucoup d'importance. Les entreprises recherchent des collaborateurs capables de s'adapter, de faire preuve d'autonomie et d'agilité, des soft skills qui ne sont pas toujours faciles à évaluer. C'est pourquoi, les recruteurs sont amenés à utiliser de nombreux tests, dont le test de personnalité. Examinons quels sont les avantages de ce type de test pour l'entreprise et le candidat ? Comment l'utiliser dans le processus de recrutement ? 

     

    Qu’est-ce qu’un test de personnalité ?

    Un test de personnalité (ou inventaire de personnalité) est un test dont l'objectif, à travers une série de questions, est d'analyser la personnalité d'un individu. Fréquemment utilisé comme test de recrutement, il évalue plus précisément les traits dominants du caractère d'une personne, son profil comportemental dans le milieu professionnel et, parfois, ses motivations et ses valeurs.

     

    Les types de tests édités par Pearson TalentLens

    • SOSIE 2nd Generation™ : outil de référence, il donne des indications sur la personnalité, les valeurs ou les sources de motivation de la personne. 
    • PfPI : inventaire de personnalité au travail et mesure de la stabilité émotionnelle : il décrit la personne évaluée selon le modèle des cinq facteurs de personnalité, issu de la théorie des Big Five.
    • TD-12 : inventaire des tendances dysfonctionnelles de la personnalité, afin de réduire le risque d’embaucher des candidats présentant des tendances à produire des comportements inadaptés.

    Tous nos tests sont fiables et respectent les règles déontologiques. Chacun d’entre eux répond à des critères psychométriques précis, gages de leur fiabilité : fidélité, validité, pouvoir discriminant. Ces tests professionnels peuvent être utilisés par des psychologues, des professionnels des ressources humaines et certains nécessitent une formation pour être administrés. Ils se présentent sous différents formats : affirmations à classer, quiz, questionnaire...

     

    Les avantages d'un test de personnalité en contexte de recrutement

    Dans le cadre d'un recrutement, le test de personnalité présente de nombreux atouts, à la fois pour l'entreprise et pour le candidat.

    Objectiver un entretien

    Les tests de personnalité permettent d'aller au-delà de la candidature écrite et de découvrir des traits de personnalité qui n'apparaissent pas sur le CV, avant ou après un entretien. Grâce à ce type d'outils, l'évaluation de la personnalité d'un candidat est affinée. Par exemple, vous pouvez vérifier si un aspect de la personnalité ne conviendrait pas pour le poste ou sur lequel vous avez des doutes. Le TD-12 évalue les tendances dysfonctionnelles qui pourraient se révéler bloquantes pour occuper certains types de postes (management, transport, manipulation de produits dangereux, traitement de données sensibles, métiers de la sécurité, fonctions avec port d’arme, etc.) 
     
    Un autre avantage de faire passer un test de personnalité est d'éliminer les biais cognitifs, ce qui rend le recrutement plus objectif. Cela évite de recruter sur une simple intuition, qui peut être trompeuse. Enfin, grâce à des tests standardisés, les candidats sont évalués équitablement.

    Donner sa chance à tous les candidats 

    Avec l'accélération de la digitalisation et l'apparition de nouveaux métiers, certaines compétences techniques (hard skills) deviennent rapidement obsolètes. De ce fait, les compétences comportementales sont de plus en plus valorisées car elles contribuent à la performance de l'entreprise. Il est essentiel de pouvoir les évaluer, ce qui présente par ailleurs plusieurs avantages :

    • L’inclusion : Utilisé pour mesurer les soft skills, le test de personnalité favorise un recrutement plus inclusif en donnant une chance aux candidats moins qualifiés. De plus, à compétences techniques plus ou moins égales (hard skills), le candidat dont les soft skills correspondent le mieux au profil du poste à pourvoir a plus de chances d'être sélectionné.
    • La diversité : Un questionnaire de personnalité aide à détecter différents types de personnalité parmi les candidats, ce qui évite de recruter des clones et permet de constituer des équipes harmonieuses et riches de profils variés. En comprenant à quel type de profil psychologique appartient chaque candidat, le recruteur peut dépasser ses préjugés et diversifier ses recrutements en étant plus inclusif. Cette diversité est un critère essentiel car elle est aussi source d'innovation et de performance pour l'entreprise.

    S'assurer que la personnalité est en adéquation avec le profil du poste et les valeurs de l'entreprise

    Si le test de personnalité apporte des informations contribuant à objectiver l'entretien d'embauche, il permet également d'identifier les profils de personnalité qui correspondent le mieux au poste.

    • Le profil idéal pour le poste : Les tests aident à cerner la personnalité du candidat en s'appuyant sur des critères difficilement observables en entretien. Par exemple, dans les métiers du secteur social, l'empathie est souvent un prérequis, que seul le test de personnalité est capable de repérer d'emblée. De même, pour recruter un commercial, le test peut vous aider à trouver le bon profil pour votre entreprise : un type de personnalité extravertie, une personnalité dynamique, avec une aptitude à communiquer, tout en étant suffisamment à l'écoute pour analyser les besoins du client.
    • Des valeurs en synergie : Le fait qu'un candidat possède en théorie les compétences nécessaires pour occuper un poste ne suffit pas à le recruter. En effet, il est nécessaire de déterminer son profil et sa personnalité au travail, afin de vérifier qu'il correspond vraiment à la culture d'entreprise et qu'il parviendra à bien s'intégrer. 

    Accélérer et sécuriser la prise de décision

    En identifiant le profil qui correspond le mieux au poste à pourvoir, ce type de test réduit le risque d'erreurs de recrutements, avec le coût qu'elles impliquent pour l'entreprise. 
    Si vous recherchez un type de personnalité spécifique, des tests avant l'entretien vous feront gagner du temps lors de la phase de sélection des candidats. Vous pouvez ensuite compléter les tests avec un échange sur les résultats, en vous concentrant notamment sur certains traits dominants de la personnalité du candidat.

    Améliorer l'expérience candidat

    Passer un test de personnalité présente également certains avantages pour le candidat. En effet, le rapport lui permet de mieux se connaître, voire de découvrir des traits de caractère qu'il ne soupçonnait pas. Parfois, le résultat s'avère bluffant pour un candidat, car il peut refléter fidèlement sa personnalité et confirmer ce qu'il sait déjà. Bien se connaître permet au candidat de travailler la manière de se présenter et, s'il intègre l'entreprise, de faire attention à ses « faiblesses ». 

     

    Comment l'intégrer dans le processus de recrutement ?

    Les recruteurs peuvent recourir au test de personnalité de deux manières :

    • Avant l'entretien : le test de personnalité facilite la présélection des candidatures car il fournit des informations supplémentaires pour affiner l'analyse initiale des CV. Cette étape est particulièrement recommandée pour les recrutements en volume car elle permet de gagner du temps. Si les résultats du test correspondent au profil recherché, le recruteur peut s'appuyer sur le rapport, lors de l'entretien, pour approfondir les dimensions de la personnalité du candidat.
    • Après l'entretien : le recruteur utilise ce type de test pour affiner son jugement et compléter sa première impression, pour mieux cerner la personnalité du candidat et ainsi confirmer ou infirmer les éléments de personnalité mis en avant précédemment. Lorsque le test de personnalité est réalisé après le premier entretien, il est souvent suivi d'un second entretien au cours duquel le recruteur restitue les résultats et s'en empare pour inciter le candidat à développer certains traits de sa personnalité.

    Informer le candidat

    Les organisations qui utilisent des évaluations à des fins de recrutement doivent suivre les lignes directrices en matière de bonnes pratiques établies par des organismes responsables tels que la British Psychological Society (Société britannique de psychologie) ou le Code du travail en France. Les candidats doivent être informés de la nature du test, de la manière dont leurs résultats seront utilisés, des personnes qui y auront accès et de la durée de conservation des résultats. Tout test doit également être administré par un professionnel compétent ayant reçu une formation adaptée au test proposé.

    Effectuer une restitution

    Les résultats des tests doivent rester confidentiels au sein de l'entreprise, mais être transmis au candidat. Dans la pratique, ils sont généralement communiqués lors d'un entretien de restitution et sont accompagnés d'un rapport où figure un bilan de personnalité. Outil de dialogue entre le candidat et le recruteur, le test de personnalité représente également une aide à l'évaluation et au recrutement. Ainsi, si l'entreprise décide de retenir un candidat malgré certains points faibles au regard du poste visé, elle peut mettre en place un coaching pour faciliter l'onboarding de la nouvelle recrue.

  • Trois collègues discutant au bureau - Pearson TalentLens

    Booster l'excellence des talents dans le secteur bancaire : le rôle crucial de la pensée critique

    Être doté de pensée critique est recherché et valorisé dans le secteur bancaire pour s’adapter aux changements, prendre des décisions, faire face aux problèmes et proposer des solutions.

     

    La banque, un secteur en pleine mutation

    Dans le secteur bancaire, les attentes des clients évoluent rapidement : ils souhaitent des interfaces conviviales et intuitives pour leurs transactions bancaires en ligne et mobiles ainsi qu’une expérience fluide et transparente à travers tous les canaux de communication avec leur banque et sont très ouverts à l'adoption de nouvelles technologies telles que la blockchain, l'intelligence artificielle et les chatbots pour faciliter leurs opérations. Ils attendent également de manière efficace et réactive des services financiers adaptés à leurs besoins et personnalisés. Ils accordent enfin une importance capitale à la protection et confidentialité de leurs données personnelles contre les fraudes et les cyberattaques.

    Pour répondre à ces exigences, les employés du secteur bancaire doivent maîtriser les compétences techniques (hard skills) liées aux opérations bancaires en ligne, à la gestion des données, à la sécurité informatique et à l'utilisation des nouvelles technologies mais aussi, et de plus en plus, des compétences comportementales (soft skills) en :

    • Communication pour interagir efficacement avec les clients et répondre à leurs besoins de manière claire et concise en personne, par téléphone, e-mail, chat.
    • Négociation pour conclure des accords, résoudre des conflits et parvenir à des conditions favorables pour la banque et les clients.
    • Pensée critique pour analyser des situations complexes, identifier les problèmes et trouver des solutions.
    • Souci du détail car la précision et la minutie sont de mises pour gérer les transactions financières et garantir le respect des réglementations.
    • Adaptabilité et gestion du temps pour s'adapter rapidement aux nouvelles technologies, nouveaux processus, nouveaux produits et services, et jongler avec plusieurs tâches en respectant les délais.

    Le secteur bancaire emploie de nombreuses personnes mais connait un taux d’attrition et de turnover élevé. Pour rester compétitives sur un marché marqué notamment par un climat économique et géopolitique incertain, une disruption technologique accrue, une concurrence féroce entre banques traditionnelles et nouveaux acteurs toujours plus innovants et agiles, les banques doivent livrer bataille pour attirer et retenir les meilleurs talents. Elles doivent faire évoluer leur processus d’acquisition des talents pour en améliorer l’efficacité et la rapidité et focaliser leur attention sur l’évaluation de ces compétences, notamment en pensée critique.

     

    La pensée critique : une « power skill » très convoitée dans le secteur bancaire

    Selon une étude mondiale de PwC, s’il est convenu à 70 % que les compétences numériques sont importantes, il est reconnu à 77 % que des compétences en pensée critique, telles que l’intelligence émotionnelle et le jugement, sont cruciales dans les métiers de la banque. Isabelle Jenkins, Responsable des services financiers chez PwC UK, ajoute : « Être adaptable, collaboratif et faire preuve de compétences en pensée critique est important. Si nous voulons réellement tirer parti des avancées technologiques, nous aurons besoin des bonnes personnes, dotées des compétences appropriées, afin que nous puissions vraiment résoudre les problèmes, stimuler la productivité et créer de la croissance. L'investissement dans la technologie est essentiel pour atteindre tous ces objectifs. Mais elle doit être guidée par l’ingéniosité, l’expertise et la compréhension humaines. »

    Carole Fortier Bidan, Développeur Produit Senior chez Pearson TalentLens et Christelle Cadoret, Psychologue et consultante en ressources humaines, auteures du livre Accueillir le changement et prendre des décisions éclairées – Pensée critique & adaptabilité (Pearson, collection Human Skills) définissent la pensée critique comme un état d’esprit qui vise à une analyse logique d'une ou de situations dans un but précis comme résoudre un problème, expliquer un point de vue, interpréter ou justifier une prise de décision. Elle implique la recherche de faits, de preuves, la compréhension et l'analyse de différents points de vue et des qualités personnelles telles que l’écoute, l'humilité, la curiosité, l'ouverture d'esprit, la prise de distance. Elle suppose un travail de connaissance de soi quant à ses propres préjugés, croyances, stéréotypes et biais cognitifs pour en limiter l’impact sur ses prises de décision et de position. Elle s'exerce par un effort constructif qui implique et favorise un esprit collaboratif au service de l'intelligence collective.  

    Elle est qualifiée de power skill car le raisonnement et la prise de décision sont les tâches les moins automatisées sur le lieu de travail. 

     

    Se donner les moyens de bien l’évaluer 

    Laure Bogeat, actuelle Directrice Développement RH et anciennement Responsable du service Recrutement, Carrière et Emploi  au sein de BPCE Infogérance et Technologies, le GIE informatique du groupe BPCE, 2ème groupe bancaire français, témoigne bien de l’importance de la pensée critique dans le secteur bancaire : « Notre environnement est complexe, systémique et évolue rapidement. Dans le cadre de forts enjeux de recrutement sur un marché en tension au cœur des nouvelles technologies et au service de la transformation digitale du groupe, nous souhaitions dans nos recrutements, nous assurer d’un niveau d’analyse, de compréhension de nos enjeux, de flexibilité intellectuelle permettant à nos nouvelles recrues de s’épanouir dans notre structure. Le test d’évaluation de la pensée critique Watson-Glaser™ III s’est imposé naturellement. Il nous éclaire notamment sur la démarche intellectuelle du candidat pour résoudre une problématique, prendre une décision mais aussi sur la compréhension de son environnement, son mode d’interprétation de données factuelles, sa capacité de synthèse, autant d’éléments pertinents dans nos critères de sélection. » 

     

    Exercer sa pensée critique dans le secteur bancaire est crucial pour prendre des décisions éclairées, identifier et évaluer les risques potentiels dans les opérations financières, proposer des solutions créatives et innovantes aux clients, en conformité avec les réglementations et normes établies et dans un souci de respect de la confidentialité et protection des données. Une compétence incontournable à évaluer et développer chez des candidats à un poste et collaborateurs déjà en place.

  • Une femme programmeuse devant son ordinateur - Pearson TalentLens

    Identifier les compétences adaptées à l’évolution du secteur de la Tech et de l’IT

    Intelligence artificielle, automatisation, cloud computing, blockchain… Les entreprises du secteur de la Tech et de l’IT recherchent constamment de nouvelles façons d'améliorer et de repousser les limites de la technologie existante. Pour rester compétitives, elles doivent être agiles et se doter de talents possédant des compétences spécifiques. Quelles sont-elles ? Comment attirer, recruter et retenir les talents sur ce secteur en pleine mutation ?

     

    Les compétences essentielles pour réussir dans le secteur de la Tech et de l’IT 

    Les compétences recherchées sont : 

    • Compétences en programmation : savoir coder dans plusieurs langages de programmation. 
    • Connaissance des technologies émergentes : être au fait des dernières technologies.
    • Compétences en analyse de données : manipulation des données, analyse statistique, visualisation des données et modélisation prédictive face à la quantité croissante de données générées.
    • Compétences en sécurité informatique : gestion des risques, détection des intrusions, protection des données et réponse aux incidents pour protéger les systèmes et les données compte tenu de la montée des cybermenaces. 
    • Compétences en gestion de projet : planification, exécution, contrôle et communication pour garantir la livraison réussie de solutions technologiques.
    • Pensée critique et résolution de problèmes : être capable d'analyser les problèmes complexes, de proposer des solutions innovantes et de prendre des décisions éclairées.
    • Compétences en communication : savoir communiquer efficacement avec des collègues techniques et non techniques, ainsi qu'avec les clients pour collaborer efficacement et garantir la compréhension des exigences et des solutions technologiques.
    • Agilité et adaptabilité : être capable de s'adapter rapidement aux changements technologiques et aux nouveaux défis dans un environnement en constante évolution. 

    Les recruteurs sur ce secteur attachent désormais autant d'importance aux soft skills (compétences comportementales) qu'aux hard skills (compétences techniques). Selon une étude de Deloitte, ce sont les compétences en leadership (54%), résolution de problèmes et prise de décisions (47%), compétences relationnelles (44%), pensée créative et innovante (41%) devant l’analyse de données (40%) qui arrivent en tête des compétences indispensables dans les métiers Tech-IT pour les années à venir.

     

    Astuces pour recruter des talents dans le secteur de la Tech et de l’IT

    • Préciser les compétences requises (hard skills et soft skills) dans la fiche de poste.
    • Communiquer sur sa marque employeur, sa culture d’entreprise et sur les avantages offerts par le poste. Les profils Tech et IT sont attirés par une rémunération attractive mais surtout par de bonnes conditions de travail. 
    • Outre les sites d’emploi et réseaux sociaux, s’intéresser aux forums dédiés, événements Tech, hackathons, nouer des partenariats avec des établissements de formation et des écoles, envisager la cooptation propice dans cet écosystème très communautaire. 
    • Tester les candidats pour identifier leurs compétences et utiliser des outils digitaux (passation de tests et entretiens à distance) qui reflèteront l’environnement technologique innovant de l’employeur, auquel ils sont sensibles.

     

    Stratégies pour évaluer les soft skills requises 

    Il existe divers moyens :

    • Scénarios de résolution de problèmes pour observer comment un problème est abordé, les options disponibles analysées et des solutions proposées.
    • Études de cas techniques (défis rencontrés lors du développement de logiciels, mise en œuvre de solutions d'infrastructure informatique ou gestion de la sécurité des données) pour évaluer la capacité à comprendre rapidement les enjeux techniques et à proposer des solutions efficaces.
    • Tests de codage et de programmation pour mesurer la capacité d'un candidat à résoudre des problèmes de manière logique et efficace, son aptitude à apprendre de nouveaux langages de programmation ou à s'adapter à des environnements de développement spécifiques.
    • Tests psychométriques tests d’évaluation de la pensée critiquetests de capacités cognitives ou d’aptitudes intellectuelles pour évaluer le potentiel d’apprentissage et d’adaptation des candidats, leurs aptitudes à résoudre des problèmes. Des inventaires de personnalité renseigneront sur leurs compétences en communication. 

     

    Conseils pour retenir les talents Tech-IT

    • Offrir des programmes de formation continue 

    Selon Sacha Kalusevic, directeur de Michael Page Technology, «Il faudrait davantage de formation continue pour accompagner la progression des collaborateurs. Afin d’attirer plus de candidats IT, les entreprises pourraient mettre en avant les compétences que leurs futures recrues vont développer dans les projets qu’ils réaliseront, et leur proposer un programme de formation pour mettre à jour ou développer certains savoir-faire techniques. »

    • Encourager l'apprentissage autonome et les évolutions de carrière 

    Les profils Tech, habitués à l’auto-formation, veulent monter en compétence pour rester alignés sur les besoins réels du marché et celles de leurs employeurs. Il faut soutenir cela et accompagner leur évolution de carrière.  

    • Créer un environnement de travail stimulant 

    Il est primordial de proposer des environnements de travail flexibles/hybrides (télétravail, horaires flexibles, flex office, semaine de 4 jours) ainsi qu’un travail qui ait du sens et un but avec des missions, une vision, des objectifs clairs.

     

    Le profil des talents dans le secteur de la Tech et de l’IT a évolué. On ne les recrute plus désormais uniquement pour leurs compétences techniques mais aussi comportementales. Elles sont même considérées comme prioritaires. Il faut donc les évaluer lors du processus de recrutement et les développer également chez les collaborateurs déjà en poste. 

  • Deux femmes discutant au travail - Pearson TalentLens

    Pourquoi intégrer les tests psychométriques dans vos processus RH ?

    Questionnaire de personnalité, test de logique, évaluation du quotient intellectuel, Questionnaires à choix multiples (QCM) de culture générale, le test psychométrique se décline sous différentes formes, avec pour objectifs de mieux connaître et/ou évaluer les aptitudes des candidats. Ainsi, à l'heure où les soft skills prévalent, de plus en plus d'entreprises demandent à leurs candidats de passer des tests lors du processus de recrutement, ainsi qu’à leurs collaborateurs. Mais comment les organisations doivent-elles utiliser ces tests ? Quels en sont les avantages ? Voici quelques bonnes raisons de les intégrer dans vos processus RH.

     

    Définition d'un test psychométrique

    Utilisé pour la sélection et l'orientation professionnelle, le test psychométrique sert à mesurer les aptitudes logiques, verbales et numériques d'un individu, ainsi que sa personnalité, ses motivations et son comportement professionnel.

     

    Les catégories de tests

    En psychologie du travail, le test d'aptitudes côtoie les tests de personnalité, les tests d'intelligence et les tests de mise en situation ou tests projectifs. Parmi les différents types de tests, nous éditons l'inventaire de personnalité (SOSIE), les tests d'aptitudes intellectuelles (DAT™ NEXT GENERATION, WATSON-GLASER™ III), le questionnaire des motivations et des intérêts professionnels (MOTIVA). 

     

    Dans quelles situations sont utilisés les tests psychométriques ?

    Les tests psychométriques sont utilisés dans diverses situations de la vie personnelle et professionnelle, notamment pour un bilan de compétences ou dans le cadre d'un processus de recrutement.

    Pour l'orientation professionnelle

    Les psychologues et conseillers des centres d'information et d'orientation, ceux également des centres de bilan de compétences, ont couramment recours aux tests psychométriques pour accompagner leurs clients dans leur projet professionnel. Avoir recours à un test de personnalité, ou encore évaluer ses motivations et intérêts professionnels, permet d'identifier les grands axes du profil d'un individu, et de l’informer sur les types d’emploi qui peuvent l'attirer ou lui convenir. Par exemple, les tests peuvent mettre en évidence ses intérêts, ses valeurs, ses prédispositions pour les métiers manuels ou intellectuels, son tempérament créatif ou scientifique, ainsi que sa capacité à travailler seul ou en équipe, etc.

    Pour certains recrutements sélectifs

    Un certain nombre de professions utilisent des tests psychométriques dans le cadre de leur processus d'évaluation préalable à l'embauche. Le test WATSON-GLASER™ III, par exemple, est le plus souvent utilisé comme outil de sélection pour le recrutement dans le secteur juridique. La fonction publique hospitalière a mis en place également des tests de sélection au concours infirmier. De nombreux sites proposent des tests psychométriques gratuits afin d'aider les candidats, dans ce cadre-là, à se préparer et à s'entraîner aux compétences requises.

    Pour l'accès à certains métiers

    Pour exercer des métiers spécifiques comme conducteur de train, les candidats sont soumis à des tests techniques et tests psychologiques ciblés. Les tests d'aptitudes mesurent notamment la capacité de concentration, la résistance au stress ou encore les capacités cognitives. Par exemple, le processus de sélection d'Air France, l'un des plus exigeants, comprend des tests psychologiques difficiles, avec des séries de suites logiques, ainsi que des entretiens collectifs et individuels, le tout sur deux jours !

     

    Les avantages d'un test psychométrique

    La fiabilité scientifique

    Les tests psychométriques permettent d’évaluer un individu, en s'appuyant sur une approche statistique objective. Dans le cadre de sa validation scientifique, le test psychométrique doit faire l'objet d'un étalonnage pour pouvoir situer une personne par rapport à un échantillon représentatif de la population, avec des critères tels que l'âge, le genre, le niveau d'étude etc.

    L'efficacité de ces outils est garantie par trois critères : la fidélité (résultats et scores similaires si le test est passé à plusieurs reprises par la même personne), la validité (l'utilité et la performance spécifique du test), et la sensibilité (le pouvoir discriminant qui permet de distinguer les individus les uns des autres). Il est fortement recommandé de compléter les tests par un entretien de restitution, conduit par un psychologue ou une personne formée à ces outils.

    Améliorer l'expérience candidat

    Passer des tests permet au candidat de vérifier que son profil est adapté au poste proposé et qu'il ne perd pas son temps à postuler. Un test de personnalité lui permet d'identifier ou de confirmer ses traits de caractère. De même, les candidats peuvent tester leur savoir-faire et leur appétence pour un poste, grâce à une épreuve pratique de mise en situation. Passer des tests permet donc de mieux se connaître, d'identifier ses points forts et ses points de vigilance, et d'évaluer ses capacités pour le poste auquel on postule. Du point de vue de l'employeur, en recueillant des informations complètes sur le candidat, il peut l'accompagner au mieux dans la phase d'onboarding, période cruciale pour la rétention des talents.

    Sécuriser et objectiver la prise de décision

    Pour certains postes techniques ou fonctions d'encadrement, les candidats doivent passer une batterie de tests avant l'entretien d'embauche. Ces outils contribuent en effet à objectiver le recrutement, grâce aux informations concrètes et fiables qu'ils délivrent et qui ne figurent pas toujours dans le CV et la lettre de motivation. En outre, ils permettent d'éviter les biais cognitifs et la discrimination, même inconsciente.

    Afin de ne pas alourdir le processus de recrutement, il est possible de faire passer un test qu’aux candidats en short list, notamment pour départager deux candidats de même niveau. Le SOSIE, par exemple, renseigne le recruteur sur les traits de personnalité du candidat pressenti et sur ses valeurs. De fait, les résultats d'un test, scientifiquement prouvés, confortent le recruteur dans sa prise de décision, quelle qu'en soit l'issue. Toutefois, pour évaluer les candidats de manière optimale, il est recommandé de croiser toutes les sources d'information (CV, lettre, tests, entretien de recrutement).

    Une connaissance approfondie du potentiel du candidat

    Faire passer des tests permet au recruteur de s'assurer de l'aptitude d'un candidat à occuper un poste spécifique ; en vérifiant que son profil répond aux attentes de la fonction, tant en termes de savoir-faire (hard skills) que de compétences comportementales (soft skills). Parmi les tests utilisés par les entreprises figure le WATSON-GLASER™ III, qui évalue la pensée critique des candidats amenés à manager et prendre des décisions. Les vendeurs ou commerciaux peuvent également être testés de manière ciblée sur leur comportement en situation professionnelle (relation avec le client, gestion des conflits, etc.). 
     
    De plus, les outils psychométriques peuvent aider à prédire la réussite du candidat, ce qui contribue à réduire le turnover et les coûts associés aux erreurs de recrutement. En tant que recruteur, vous pouvez évaluer la capacité du candidat à remplir ses fonctions et à envisager, en partie, son évolution professionnelle. Comment cette personne s'intégrera-t-elle dans l'équipe en place ? Comment est-elle susceptible d'évoluer dans l'entreprise ? Est-elle capable d'innover ? Connaître le potentiel d'un candidat répond à des enjeux RH stratégiques, avec une approche à plus long terme de la gestion des compétences.

  • Une femme au bureau en train de téléphonoer - Pearson TalentLens

    8 conseils pour éviter les erreurs de recrutement

    Il n'est jamais trop tard pour améliorer votre processus de recrutement. Suivez ces 8 conseils et bonnes pratiques pour prendre de meilleures décisions de recrutement et d'embauche. Les méthodes et les moyens utilisés pour recruter diffèrent d'une entreprise à l'autre. Cependant, la plupart des professionnels des ressources humaines s'accordent à dire que des erreurs dans le processus de recrutement et d'embauche peuvent avoir de lourdes conséquences au niveau de l’organisation. Les enjeux de recrutement ne doivent donc pas être sous-estimés en termes de climat de travail, de motivation, de productivité et d'impacts financiers. Pour vous aider à limiter les risques et à trouver le bon candidat, analysons les mauvaises pratiques de recrutement et explorons nos meilleurs conseils pour un recrutement réussi.

     

    Qu'est-ce qu'un mauvais recrutement ?

    Pour diverses raisons, les recruteurs peuvent commettre des erreurs de recrutement : description de poste incomplète, missions imprécises dans l'offre d'emploi, etc. Parfois, c'est le profil du candidat qui ne correspond pas aux attentes : manque de compétences, ou inversement, trop qualifié. Un autre cas de figure consiste à recruter un salarié sans avoir évalué formellement ses soft skills : ici, le recruteur se fie à son intuition et brûle en quelque sorte les différentes étapes.

     

    Quelles conséquences pour l'entreprise ?

    Les conséquences d'un mauvais recrutement se font ressentir parfois quelques mois après l'embauche. Un employé qui ne partage pas les valeurs de l'entreprise peut devenir un élément perturbateur dans une équipe et être une source de démotivation sur la durée. Par ailleurs, son manque d'implication peut impacter négativement la productivité de l'équipe et de l'organisation.

    Les conséquences directes d'un mauvais recrutement sont également la hausse du turnover ou une augmentation des arrêts de travail. À terme, le coût pour l'entreprise est important : coût d'un autre processus de recrutement pour la même fonction, coût du remplacement éventuel et de la formation du nouvel employé, baisse de la productivité, conséquences sur le reste de l'équipe si certaines tâches sont à répartir, etc.

     

    8 astuces pour un processus de recrutement efficace

    Il n'est jamais trop tard pour améliorer vos processus d'acquisition de talents et de recrutement. Voici quelques conseils :

    1. Créer une fiche de poste explicite et concrète

    L'une des raisons d'un mauvais recrutement est le manque de clarté quant aux responsabilités et aux compétences requises pour un poste. Lorsque vous rédigez la fiche d'un poste à pourvoir, assurez-vous qu'elle inclut les responsabilités précises, l'environnement et les relations de travail au sein de l'équipe et de l'organisation, le profil du candidat recherché (niveau de formation, expérience, parcours, compétences, etc.) et les indicateurs de réussite pertinents pour le poste. Une fiche de poste précise définit le profil idéal du candidat pour les responsables du recrutement et les recruteurs, ce qui simplifie la recherche de candidats et améliore la communication entre l'ensemble de l'équipe en charge du recrutement.

    2. Rédiger une offre d’emploi claire

    Maintenant que vous avez rédigé une fiche de poste précise, il est temps de publier et de promouvoir le poste à pourvoir. Outre les responsabilités, les compétences et l'expérience requises, la meilleure pratique consiste à indiquer le lieu de travail (en présentiel, hybride, entièrement à distance), le type de contrat de travail (à temps partiel, à temps plein, contractuel) et la fourchette de salaire prévue pour le poste. Pour optimiser l'expérience candidat, vous pouvez également inclure des informations détaillées sur les étapes du processus de recrutement et d'embauche au sein de votre organisation. Une fois que vous disposez de toutes ces informations, faites la promotion du poste en interne sur l'intranet de votre entreprise, ainsi qu'en externe sur des sites d'offres d'emploi populaires tels que LinkedIn, Indeed et Glassdoor.

    3. Ne pas négliger l'importance de sa marque employeur

    Aujourd'hui plus que jamais, les employés veulent travailler dans des organisations qui partagent les mêmes valeurs qu'eux. Pour attirer le bon profil de candidats, les entreprises doivent promouvoir leurs valeurs et leur culture sur les différents canaux qui constituent le cycle de vie du candidat, y compris la page carrière de leur site internet et les réseaux sociaux. La présentation des valeurs de l'entreprise et des valeurs sociales, des projets d'entreprise, des sorties d'équipe et des témoignages d'employés renforce l'attrait de votre marque d'employeur et contribue à une expérience positive pour les candidats.

    4. Préparer ses entretiens d’embauche

    Outre le fait que la personne qui fasse passer l’entretien ne se présente pas toujours, rien n'est plus frustrant pour un candidat que d'être confronté à des questions redondantes de la part de différents interlocuteurs. La préparation de l'entretien garantit une compréhension commune du profil du candidat idéal. Une équipe de recruteurs bien préparée à la conduite d’entretiens d’embauche crée un climat de confiance et encourage les candidats à partager leurs expériences et leurs motivations. Pour mettre en œuvre cette meilleure pratique, élaborez des guides d'entretien qui précisent les attributs ou les compétences que chaque recruteur doit évaluer, comprennent des questions utiles et intègrent une grille d'évaluation standardisée.

    5. Évaluer toutes les compétences

    Avant de prendre une décision d'embauche, il est essentiel d'évaluer toutes les compétences des candidats. Cela comprend les soft skills, les hard skills, ainsi que des attributs tels que la personnalité et les préférences en matière de style d'apprentissage qui ont un impact sur la culture et la productivité individuelles et collectives. Pour ce faire, utilisez des outils tels que les tests d’évaluation psychométriques pour mesurer les compétences cognitives, comportementales et interpersonnelles. 

    6. Objectiver le plus possible la prise de décision 

    Votre processus de recrutement et les outils que vous utilisez tout au long du parcours candidat doivent améliorer la prise de décision des responsables du recrutement en recueillant des données objectives. En utilisant des fiches de poste précises, des tests psychométriques et de pré-embauche, des entretiens de recrutements qualitatifs bien menés et renseignés, et des critères de notation normalisés, vous pouvez identifier le candidat qui correspond le mieux au poste à pourvoir et à l'organisation. En outre, cette approche permet de réduire les biais qui peuvent apparaître lors de jugements fondés sur l'intuition ou les interactions au cours d'un entretien.

    7. Répondre à tous les candidats

    Les RH doivent informer rapidement tous les candidats de l'état d'avancement de leur candidature. L'absence de réponse, même pour les candidats qui n'ont pas été retenus pour un entretien, peut nuire à l'image de l'entreprise et à la réputation de l'employeur. Encouragez les candidats intéressés à envisager d'autres fonctions au sein de l'entreprise et souhaitez-leur bonne chance dans leur recherche d'emploi. Pour les candidats qui ont passé un entretien mais n'ont pas été retenus, envisagez de leur fournir des commentaires constructifs qui pourraient leur être utiles lors de leurs futurs entretiens.

    8. Affiner votre processus d'onboarding

    Les premiers jours et les premières semaines au sein de l'organisation peuvent avoir un impact significatif sur l'expérience globale du nouveau collaborateur. Pour être efficace, son intégration doit englober plusieurs activités et sujets afin d'assurer une transition en douceur vers ses nouvelles fonctions. Ces éléments comprennent des informations sur l’entreprise telles que l'orientation de son activité, l’histoire de sa création et sa culture, l'accès également aux ressources essentielles, la familiarisation avec les politiques et les procédures, une définition claire du poste et de ses responsabilités, des systèmes de mentorat et de compagnonnage, des feed-backs et échanges ouverts, les attentes en matière de performances et une formation ciblée. Un processus d’onboarding bien structuré aide non seulement les nouveaux employés à se sentir appréciés et engagés, mais leur donne également les moyens de réussir dans leurs fonctions, ce qui profite à la fois à l'individu et à l'organisation. Une bonne intégration est la clé d’une relation de travail positive et productive.

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