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  • Deux femmes discutant au travail - Pearson TalentLens

    5 soft skills essentielles à repérer et à évaluer en entreprise

    Avec l'accélération de la digitalisation et le recours à l'intelligence artificielle, continuer d'acquérir des compétences techniques est une nécessité, mais, celles-ci devenant rapidement obsolètes, il est surtout indispensable de valoriser ses soft skills afin de préserver son employabilité. Apprendre à apprendre, savoir s'adapter... les soft skills prennent en effet de plus en plus d'importance dans l'entreprise. Aujourd'hui, 62 % des dirigeants et managers sont prêts à recruter un collaborateur sur ses compétences comportementales[1]. Quelles sont les principales soft skills recherchées ? Pourquoi sont-elles devenues incontournables ? Nos éléments de réponse

     

    Définition

    Souvent définies par opposition aux hard skills, « compétences dures » ou compétences techniques, les soft skills, « compétences douces », désignent les compétences comportementales ou encore les compétences humaines et transversales. Les soft skills sont liées à la personnalité et à la manière dont on interagit avec les autres, en fonction des situations.

     

    Pourquoi les soft skills sont-elles devenues incontournables ?

    Selon un rapport de World economic forum[2], les compétences les plus importantes pour les recruteurs étaient, en 2020, l'analyse et la pensée critique, la résolution de problèmes, le travail d'équipe, l'autonomie ou l'autogestion, le management et la communication. Depuis la crise sanitaire et les changements organisationnels qu'elle a engendrés, l'adaptabilité et la capacité à gérer ses émotions font aussi partie désormais des qualités recherchées par les DRH.

    Ces compétences douces sont donc aujourd'hui essentielles à l'entreprise, qui doit les repérer car elles présentent de nombreux atouts :

    Des recrutements plus qualitatifs

    Identifier les soft skills d'un candidat ou d'un collaborateur permet d'améliorer le recrutement et le taux de rétention des salariés. Mêmes valeurs, transversalité et transférabilité des compétences douces, l'entreprise a besoin de connaître le potentiel d'évolution d'une future recrue. C'est pourquoi, dans sa lettre de motivation, voire sur son CV, un candidat doit mettre en valeur les compétences qu'il possède sans oublier de mettre en avant ses qualités. Il peut, par exemple, ajouter une rubrique « mes atouts » sur son CV, et s'inspirer du descriptif du poste visé, qui définit les soft skills recherchées par l'entreprise.
    Enfin, en entretien d'embauche, ce qui fait la différence aujourd'hui entre deux candidats, ce n'est plus le savoir-faire mais le savoir-être.

    Des équipes homogènes

    Pour constituer des équipes homogènes avec des profils de compétences et des traits de personnalité complémentaires, le recruteur a besoin de détecter les qualités humaines et relationnelles des futures recrues.

    S'adapter aux changements d'organisation

    Une autre raison qui a accéléré l'importance accordée aux compétences transversales est la crise sanitaire et les différents confinements imposés aux salariés. En plus de devoir mettre en place une nouvelle organisation de travail, les managers et leurs collaborateurs ont dû apprendre à développer certaines aptitudes relationnelles : mieux communiquer, faire preuve d'autonomie... Aujourd'hui, le travail hybride et le télétravail sont courants et ont quelque peu modifié les modes relationnels dans l'entreprise. D'emblée, les offres d'emploi affichent les compétences personnelles requises dans ce contexte. Ainsi, une excellente capacité d'adaptation, de bonnes capacités relationnelles... sont demandées, en plus de bonnes compétences techniques.

    Les compétences de demain sont « soft »

    Parce que 85 % des métiers de 2030 sont encore à inventer[3], posséder des compétences techniques qui deviendront rapidement obsolètes n'est plus une priorité. Ainsi, à l'heure de l'intelligence artificielle, du flexi-travail et autres changements à venir, les soft skills ou aptitudes humaines apportent une réelle valeur ajoutée à l'entreprise. Les recruteurs et DRH, qui ont besoin d'être rassurés, évaluent davantage un collaborateur sur son adaptabilité, ses aptitudes à apprendre, son agilité dans la manière de travailler, soit tout ce qui constitue son potentiel d'évolution dans un avenir empli d'incertitudes.

    Des leviers de performance

    Pour aller plus loin, les différents types de compétences douces, les capacités relationnelles et les qualités interpersonnelles sont déterminantes sur des postes stratégiques en lien avec le management. Par exemple, l'empathie et l'écoute active constituent des qualités humaines indispensables à tout bon manager. De même, force de persuasion et leadership font partie des qualités personnelles et interpersonnelles requises, pour pouvoir motiver les équipes. Et qui dit équipe motivée, dit aussi augmentation de la productivité. Cette prise de conscience de la performance associée aux soft skills se traduit aussi par la volonté de faire évoluer les savoir-être de ses collaborateurs, grâce à la formation, ou au coaching personnalisé.

     

    5 soft skills incontournables pour l'entreprise

    Compétences relationnelles, compétences émotionnelles, nombreuses sont les soft skills à mobiliser au sein de l'entreprise. Parmi les soft skills les plus recherchées, on peut lister en particulier :

    La pensée critique

    La pensée critique implique une capacité de déduction, une aptitude à établir des liens non explicites, à évaluer objectivement des informations, en s'appuyant sur des faits, et être capable de les analyser de manière pertinente pour prendre des décisions adaptées et rationnelles.

    Par extension, on parle aussi d'esprit critique, pour caractériser les personnes qui considèrent les choses à travers le prisme de la remise en question, au sens littéral du terme, et ce, sans agressivité. Questionner ou critiquer permet d'analyser et de comprendre avec la prise de recul nécessaire pour mieux avancer. Sur certains postes, en ingénierie, en recherche et développement, notamment, ce type de personnalité est convoité, car constructive et créative. En effet, être force de proposition et d'innovation participe à la compétitivité de l'entreprise.

    La résolution de problèmes complexes

    La pensée critique favorise également la résolution de problèmes. Résoudre des problèmes complexes implique de posséder les compétences nécessaires en analyse, en raisonnement abstrait, et de trouver rapidement des solutions efficaces. Cette aptitude est particulièrement requise sur des postes de management et de gestion de projet, qui nécessitent à la fois une capacité de réflexion et une forte réactivité dans la prise de décision pour mettre en œuvre des solutions adaptées.

    Le sens du collectif ou l'esprit d'équipe

    Intégrer une entreprise, c'est aussi être capable de travailler en équipe. Cela nécessite de grandes qualités relationnelles, ainsi qu'une bonne capacité de communication, notamment pour transmettre les informations aux autres collaborateurs. La conscience de travailler pour un objectif commun, ainsi que l'entraide contribuent à installer de bonnes relations professionnelles. Et, surtout, l'esprit d'équipe nourrit le sentiment d'appartenance à l'entreprise. On a pu le constater avec la mise en place du télétravail et la recherche de solutions pour rompre le sentiment d'isolement et entretenir le collectif de travail.

    La gestion émotionnelle ou l'intelligence émotionnelle

    Cette qualité personnelle est essentielle dans le milieu professionnel pour entretenir un bon relationnel avec ses collègues. La gestion émotionnelle, c'est à la fois faire preuve d'une capacité à identifier ses émotions et à trouver la manière adéquate de les exprimer, tout en réagissant de façon adaptée à celles de son entourage. La régulation de ses émotions est aussi une compétence relationnelle particulièrement aidante pour trouver la distanciation nécessaire dans certaines circonstances : faire preuve d'empathie sans être envahi par ses émotions, gérer un conflit, ou encore prendre des décisions objectives et parfois fermes.

    L'adaptabilité

    C'est une soft skill particulièrement convoitée depuis les changements organisationnels engendrés par la crise sanitaire. Faire preuve d'adaptabilité, quel que soit l'environnement professionnel, mais aussi la situation rencontrée, témoigne d'un potentiel d'évolution apprécié des entreprises.

    Parmi les autres exemples de compétences recherchées par les employeurs, figurent l'autonomie, la bonne gestion du temps, la flexibilité, une gestion du stress maîtrisée en toute circonstance.

     

    Comment évaluer les soft skills en entreprise ?

    L'évaluation des compétences comportementales peut être intégrée au processus de recrutement, mais également à différentes étapes de la vie professionnelle d'un collaborateur.

    Selon une étude[4], 40 % des professionnels des ressources humaines estiment que plus de la moitié des erreurs de recrutement seraient liées à une mauvaise évaluation des soft skills, une évaluation qui s'effectue pour la majorité d'entre eux sur la base de leur intuition, lors d'un entretien.

    Pourtant, en associant le référentiel de compétences de l'entreprise avec les résultats de tests psychométriques, il est possible d'évaluer finement les compétences techniques et humaines d'un candidat (ou d'un collaborateur), et de vérifier qu'il possède les principales qualités requises pour le poste visé.

    Les tests édités par Pearson Talentlens

    Le type de test varie en fonction des soft skills à évaluer.

    La pensée critique : WATSON-GLASER III

    Le Watson-Glaser III est conçu sur la base du modèle RED (Reconnaissance d'hypothèses, Évaluation d'arguments et Déduction de conclusions). Il permet d'évaluer les capacités de discernement et les aptitudes à prendre des décisions pertinentes en se basant sur des éléments objectifs, favorisant ainsi la réussite professionnelle.

    La résolution de problèmes : DAT™ NEXT GENERATION

    Ce test d'aptitude adaptatif permet d'évaluer la capacité à résoudre des problèmes. Il est utilisé pour mesurer les capacités et aptitudes intellectuelles, les compétences du candidat dans différents domaines (analogies verbales, raisonnement spatial, séquences numériques, raisonnement abstrait, calcul numérique, raisonnement mécanique). Ce test permet d’adapter le niveau de difficulté de l’item au niveau de compétence du candidat. Ainsi, un candidat qui réussit des items difficiles se verra présenter des items plus difficiles, et inversement.

    La gestion émotionnelle : PfPI

    Ce test réalise un inventaire de la personnalité au travail et mesure, entre autres, la stabilité émotionnelle. La vulnérabilité à l'anxiété et au stress, la confiance en soi, la tolérance à la frustration, c'est-à-dire la capacité à contrôler ses émotions négatives, font en effet partie des éléments qu'un recruteur a besoin d'évaluer. Cela lui permet de vérifier notamment qu'un collaborateur saura gérer un conflit ou un changement sans y mettre trop d'affect.

    L'adaptabilité : PfPI + SOSIE

    Le PfPI mesure la stabilité émotionnelle mais également l'ouverture au changement, qui détermine si un candidat saura faire preuve d'adaptabilité, le cas échéant.
    Quant au SOSIE, il est un inventaire de personnalité qui établit la liste des qualités d'une personne et contribue à la connaissance de soi. D'autre part, il souligne les valeurs de cette personne. Ainsi, en évaluant les traits de personnalité, les valeurs personnelles et interpersonnelles d'un collaborateur, le SOSIE permet de prédire son comportement et son adaptabilité dans l'entreprise.

     

    Les soft skills sont donc devenues des compétences clés qu'il est nécessaire d'entretenir pour qu'elles restent pérennes (ateliers avec ses pairs, formation, coach professionnel). De plus, continuer de développer ces compétences douces participe à la fois à la performance individuelle et à l'intelligence collective, avec pour bénéfice le maintien de la compétitivité de l'entreprise.

     

    [1] https://www.michaelpage.fr/advice/tendances-de-march%C3%A9/soft-skills-le-savoir-%C3%AAtre-nouvelle-cl%C3%A9-de-l%E2%80%99employabilit%C3%A9
    [2] https://www3.weforum.org/docs/WEF_Future_of_Jobs_2020.pdf
    [3] https://www.dell.com/content/dam/delltechnologies/assets/perspectives/2030/pdf/SR1940_IFTFforDellTechnologies_Human-Machine_070517_readerhigh-res.pdf
    [4] https://www.julhiet-sterwen.com/barometre-rh-2022-evaluation-des-soft-skills/

  • Un groupe de collègues lors d'une réunion - Pearson TalentLens

    IA : Opportunités et Challenges pour le métier de recruteur

    L'intelligence artificielle révolutionne le recrutement, offrant de nombreuses opportunités au recruteur pour l'aider dans ses tâches quotidiennes et à prendre des décisions d'embauche éclairées. Cependant, elle présente également des défis qu'il est important de mettre en lumière et de connaître pour les professionnels RH. Dans notre fiche ci-dessous, explorez les opportunités et les challenges de l'intégration de l'IA dans le processus de recrutement, soulignant la nécessité de trouver un équilibre entre l'automatisation et le maintien de l'aspect humain, tout en garantissant la sécurité des données des candidats.

  • Deux collègues avec des lunettes de metavers - Pearson TalentLens

    Intelligence artificielle, métavers… quels enjeux pour le recrutement ?

    Si l'intelligence artificielle (IA) est déjà très présente dans notre quotidien (GPS, playlists, publicités ciblées) et se démocratise peu à peu grâce des outils tels que ChatGPT, le métavers, quant à lui en est encore à ses balbutiements. Ces nouvelles technologies, qui comportent un énorme potentiel de développement, sont progressivement intégrées dans les entreprises pour la gestion des ressources humaines, et, en particulier, le recrutement. Quelles sont les possibilités offertes par ces nouveaux algorithmes ? Aident-ils à mieux recruter ? Si oui, sont-ils amenés, à terme, à se substituer aux recruteurs ? Réponses.

     

    Qu'entend-on par intelligence artificielle (IA) et métavers ? 

    Ces technologies qui font de plus en plus parler d'elles ont chacune des usages bien distincts.

    L'intelligence artificielle

    L'intelligence artificielle est un ensemble de technologies, de programmes informatiques capables de simuler l'intelligence humaine à partir de données qu'on lui fournit. ChatGPT, par exemple, est un outil utilisant l'IA générative : il produit du contenu à partir des informations qu'on lui donne et doit être alimenté en permanence. Cela lui permet de générer du contenu structuré. Cependant, pour obtenir des résultats fiables, il est indispensable de l'entraîner avec des requêtes précises et de l'orienter vers les objectifs souhaités.

    Le métavers

    Le métavers (de l'anglais metaverse), contraction de « meta universe », signifie littéralement l'univers de l'au-delà. Il s'agit plus exactement de plusieurs univers numériques qui évoluent en parallèle, car, actuellement, il n'est pas encore possible de communiquer d'un monde virtuel à un autre. Cet univers en 3D est souvent une association de deux technologies : la réalité virtuelle et la réalité augmentée. On entre dans le métavers par le biais de plateformes spécialisées, avec un casque de réalité virtuelle ou de réalité mixte, et, pour plus d'immersion, des lunettes de réalité virtuelle, chaussures et/ou gants haptiques. Les utilisateurs, via des avatars créés par leurs soins, peuvent y mener une existence virtuelle, acheter un logement, le décorer, rencontrer leurs voisins...

    Fréquemment utilisé dans les jeux vidéo, les entreprises s'en servent également avec différents objectifs, en particulier pour innover dans leurs pratiques de recrutement.

     

    Quels rôles peuvent jouer l’IA et le métavers dans le recrutement ? 

    L'intelligence artificielle comme le métavers sont à considérer comme des outils servant les intérêts de l'entreprise, notamment pour répondre aux objectifs de recrutement.

    Faciliter le sourcing

    Rechercher des candidats sur les plateformes d’emploi s'avère très chronophage pour un chargé de recrutement. Cependant, l'analyse sémantique effectuée via l'intelligence artificielle facilite grandement la sélection des candidats et permet au recruteur un gain de temps important dans le sourcing. L'IA fait partie des outils de sourcing particulièrement efficaces en cas de recrutement important, puisqu'elle est capable d'analyser rapidement des milliers de CV. Le large champ couvert par l'IA permet de détecter les candidatures comportant les mots-clés présents sur la fiche de poste concernée et/ou l'offre d'emploi. Grâce au matching, le tri des CV est facilité et permet aux recruteurs de se constituer un vivier facilement. Le recours au métavers fait également gagner du temps lors de l'étape de présélection, notamment en supprimant l'entretien téléphonique. De plus, il est possible d'y organiser des entretiens collectifs ou un job dating virtuel dans certains processus d'embauche, à condition que les candidats soient équipés d'un casque.

    Automatiser les tâches chronophages

    Si le sourcing est facilité, c'est aussi grâce à l'automatisation des tâches chronophages, comme la diffusion des offres sur des sites d’emploi, depuis l'ATS (Applicant Tracking System, outil de gestion du recrutement, de suivi entre autres des candidats). Pour les entreprises amenées à recruter de nombreux collaborateurs, les algorithmes de l'IA sont devenus incontournables pour automatiser  et personnaliser une réponse à la réception d'un CV ou d'une candidature spontanée, ainsi qu'une convocation à un entretien de recrutement. Cela permet également l'envoi de mails personnalisés à chaque candidat et facilite le suivi des candidatures à chaque étape du recrutement.

    Aider à la rédaction

    De plus en plus de recruteurs utilisent l'IA pour rédiger leurs offres d'emploi, les personnaliser en valorisant la culture d'entreprise, ainsi que pour décrire le profil de poste souhaité et mettre en avant les compétences requises. ChatGPT peut ainsi augmenter la lisibilité des annonces et adapter leur forme aux différents médias sociaux, ce qui permet également d'atteindre certains candidats passifs. De leur côté, les personnes en recherche d'emploi ont également recours à ChatGPT pour rédiger leur lettre de motivation.

    Évaluer les compétences

    Les jeux vidéo et la réalité virtuelle font partie des techniques de recrutement utilisées par les DRH pour simuler des situations permettant d'évaluer les candidats sur certains traits de personnalité, notamment. Derrière un avatar, les candidats auraient des réactions plus spontanées. Concernant l'évaluation des compétences en général, les professionnels du recrutement peuvent tout à fait envisager de mener les entretiens avec les candidats dans le métavers, qui serait ou non une copie des locaux de l'entreprise. Cette nouvelle technologie permet d'organiser des mises en situation difficiles ou impossibles à mettre en œuvre dans la réalité : plonger au cœur de l'océan, voler en hélicoptère, aller dans l'espace, opérer à cœur ouvert etc. Il peut être enrichissant d'y faire se rencontrer les postulants pour observer leurs réactions et identifier le candidat qui correspond le mieux au poste à pourvoir.

    Optimiser l'expérience candidat

    Certaines entreprises proposent déjà des visites virtuelles de leurs locaux. Un atout pour optimiser l'expérience candidat. Une visite en immersion totale permet à un futur collaborateur ou à un candidat de s'approprier plus précisément la culture d'entreprise, et, d'ores et déjà, faciliter l'onboarding. Concernant l'IA, les chatbots, par exemple, participent également à l'amélioration de cette expérience en répondant à certaines attentes du candidat et aux questions qu'il peut se poser sur la procédure de candidature et les étapes du recrutement.

    Valoriser la marque employeur

    Conséquence indirecte, le recours à des technologies de réalité virtuelle ou augmentée permet d'attirer des profils sensibles à ces méthodes de recrutement. Ainsi, une start-up qui cherche à recruter un expert en IT a tout intérêt à les intégrer dans sa stratégie d'acquisition de talents. De plus, en communiquant sur ces nouveaux modes de recrutement sur les réseaux sociaux professionnels comme Linkedin, les sites d'emploi comme l'APEC et autres canaux de recrutement, l'entreprise gagne en attractivité auprès de candidats potentiels. En outre, le caractère innovant de ces technologies peut inciter les meilleurs profils à postuler.

     

    Quels sont les opportunités et challenges de l’IA et du métavers en recrutement ? 

    L'IA et/ou le métavers représentent une forte valeur ajoutée pour l'entreprise, et spécifiquement dans le domaine du recrutement. Toutefois, ils doivent relever encore quelques challenges, d'où l'importance de bien connaître ces outils.

    Les opportunités

    • Vous gagnez du temps ! Certains groupes ou entreprises multisites utilisent la réalité virtuelle pour organiser leurs réunions de travail. Dans le même esprit, le métavers peut servir de moyen de recrutement d'un nouveau collaborateur à l'international, représentant ainsi des économies de déplacements et de temps.
    • Les technologies de parsing (analyse des CV sous format papier et digital pour intégrer les informations contenues dans un logiciel de recrutement ou ATS) et de matching (identification des compétences, de l'expérience et des qualifications qui correspondent au profil recherché pour un poste particulier) facilitent également le travail d'une équipe de recruteurs, en permettant de sélectionner le candidat qui convient le mieux au poste à pourvoir et donc de recruter efficacement.
    • Si l'entreprise souhaite recruter des cadres, des managers ou des jeunes diplômés, elle peut trouver rapidement des collaborateurs immédiatement opérationnels.
    • L'IA permet de réaliser automatiquement les mises à jour des contenus et des données, qui ont une durée de vie limitée sur le web.
    • Le métavers permet de simuler l'environnement de travail et les contraintes techniques, de diminuer certains risques. Cela représente un réel atout pour un responsable du recrutement qui limite ainsi les erreurs de casting et les coûts liés à de mauvais recrutements.
    • Ces nouvelles technologies ont l'avantage de permettre au recruteur d'élargir le recrutement à l'international, la distance ou la langue n'étant plus des obstacles.

    Les challenges à relever 

    • L'IA présente un risque d'uniformisation des profils, de recruter des clones : l'IA générative apprend en effet des données dont on la nourrit. Si celles-ci se ressemblent ou qu'un recruteur entre souvent les mêmes mots-clés, les profils atypiques risquent d'être écartés des résultats.
    • La qualité des données fournies, le manque de régularité dans l'entraînement de la machine, ou encore une mauvaise formulation de la requête peuvent aboutir à des résultats faussés. Ainsi, il est souvent nécessaire de s'y prendre à plusieurs reprises pour obtenir une réponse concluante de la part de ChatGPT. C'est pourquoi, il est essentiel que les utilisateurs soient formés au préalable.
    • Les utilisateurs peuvent rencontrer des problèmes de sécurité, de protection des données personnelles, le RGPD ne s'appliquant pas dans tous les pays hors Europe.

     

    IA et métavers : une solution pour pallier les difficultés de recrutement ?

    Sur un marché de l'emploi en tension, l'entreprise doit se démarquer de ses concurrents pour attirer des candidats et trouver des solutions concrètes pour remédier à ses difficultés de recrutement.

    Une méthode de recrutement innovante

    Le recours à ces technologies innovantes que sont l'IA et le métavers dynamise l'image employeur et peut séduire de nouveaux talents, à condition de ne pas être qu'une coquille vide. Cette approche du recrutement novatrice optimise l'expérience candidat (jeux de rôles, immersion totale dans la réalité virtuelle, sensations inédites...) et peut permettre de cibler plus facilement les profils pénuriques. De plus, utilisées pour un premier entretien, ces technologies permettent de gagner du temps et d'éviter qu'une recrue pressentie n'aille chez le concurrent.

    Élargir le type de profil recherché

    L'IA générative peut proposer des candidats différents de ceux recherchés habituellement, en fonction des requêtes et des mots-clés qu'on lui soumet. Mais c'est encore l'humain qui fournit les données et le recruteur qui émet des requêtes en fonction de son objectif de recrutement, à un moment T. La machine est une simple exécutante. Cependant, l'IA est capable de proposer des candidatures que le recruteur n'aurait pas retenues d'emblée et l'inciter à recruter des candidats atypiques. Une personne se cachant derrière un avatar en forme de licorne peut correspondre à 80 % au profil recherché. L'entreprise a la possibilité de la former ensuite via le métavers ! C'est aussi une façon de limiter les discriminations à l’embauche. De plus, grâce au matching, l'IA peut puiser spontanément dans le vivier de candidatures reçues, qu'elle a elle-même contribué à créer.

    Des impacts difficiles à évaluer

    L'impact de l'intelligence artificielle sur le recrutement dans son ensemble reste difficile à mesurer. Le gain de temps est incontestable dans l'automatisation du tri des candidatures et dans le matching avec les profils de postes à pourvoir. Incontestable aussi en matière de déplacements et d'organisation d'entretiens, voire dans la mise en œuvre de l'évaluation. Cependant, tout ceci nécessite une ingénierie de la part des spécialistes du recrutement, ainsi que la définition de KPI (Key Indicator Performance, indicateurs clés de performance) pour suivre et déterminer le retour sur investissement (ROI) de ces technologies, par rapport aux processus de recrutement « classiques ».

    IA, métavers VS recruteur ?

    Les nouveaux algorithmes ont-ils pour vocation, à terme, de remplacer le recruteur ? Les échanges physiques sont-ils amenés à disparaître ? Si le métavers est un espace propice aux mises en situation, il est souvent réservé aux entretiens de présélection. Quant à l'entretien d'embauche, il se déroule encore, plus généralement, en face à face. L'usage du métavers comme outil de recrutement est encore anecdotique, en comparaison des solutions proposées par l'IA. Cependant, il convient de rester prudent et de bien encadrer les usages qui en sont faits, tout en s'assurant de la qualité des données dont on dispose.

     

    IA, métavers et tests psychométriques : une complémentarité

    Les solutions de recrutement sont nombreuses et dépendent de la stratégie de recrutement définie.

    Des moyens diversifiés

    Recrutement par approche directe (recrutement des dirigeants ou de profils rares), cooptation, mobilité interne, nouvelles méthodes de recrutement (IA, métavers etc.), les manières de recruter sont multiples. Mais il n'existe pas une solution de recrutement universelle qui permettrait de trouver le candidat idéal. Souvent, la personne qui s'occupe du recrutement (consultants, service ressources humaines, cabinets de recrutement) utilise des méthodes et des outils de recrutement complémentaires et qui ont leur place à telle ou telle étape du processus de recrutement.

    Tests psychométriques et réalité virtuelle

    Si l'entretien d'embauche en face à face demeure incontournable, les tests psychométriques dédiés au recrutement permettent de connaître les candidats de manière approfondie, à partir d'items déclaratifs, tandis que la simulation de situations réelles, dans le métavers ou ailleurs, permet de visualiser les réactions des postulants et d'évaluer plus précisément les soft skills. Les tests psychométriques, tels que l'inventaire de personnalité et de valeurs SOSIE 2nd Generation, l'inventaire de personnalité au travail PfPI et/ou les tests d'aptitudes intellectuelles DAT™ NEXT GENERATION évaluent précisément les compétences des candidats, renseignent sur son potentiel et sont d'excellents prédicteurs de performance en poste.

    Le métavers est efficace à sa manière pour évaluer le candidat sur les compétences techniques propres à certains secteurs d'activité, grâce à des mises en situations semblables à la réalité des métiers (restauration, maintenance, industrie etc.). 

    Ainsi, quels que soient les outils, le métavers et les tests psychométriques sont complémentaires pour « augmenter » la qualité de l'évaluation.

    Les biais cognitifs

    Lorsqu'elle est bien utilisée et alimentée avec des données fiables, l'IA permet de constituer sans discrimination un vivier de candidats. Il est donc permis de penser que l'association des technologies de l'intelligence artificielle et des tests psychométriques, conçus scientifiquement, annihilerait tout risque de biais cognitifs dans le recrutement de talents.

     

    Ainsi, utilisés à bon escient, l'IA et le métavers représentent une aide considérable pour les recruteurs. Toutefois, ces outils sont à mille lieues de pouvoir remplacer l'humain dans ses fonctions. En effet, s'ils offrent de nombreux atouts pour l'aide à la décision, ils présentent aussi un défaut majeur : ils ne savent pas gérer les émotions. Des compétences humaines telles que l'imagination, l'empathie, la créativité…, parmi celles requises pour exercer une fonction dans les RH, ont encore de beaux jours devant elles.

  • Des collègues regardant un écran - Pearson TalentLens

    Comment l'IA va-t-elle influencer l'avenir des compétences professionnelles ?

    Comme le World Wide Web à une époque, l’IA (Intelligence artificielle) tisse sa toile et se développe de plus en plus dans le monde de l’entreprise. Rares sont les domaines d’activité non impactés par son ascension mondiale fulgurante. Sa puissante technologie bouleverse le monde du travail. Certains d’entre nous l’associent à un défi, là où d’autres, au contraire, la voient comme une opportunité de transformer « en mieux » notre travail. Une chose est certaine : l’IA nous fait évoluer. Or, pour mieux tirer avantage de l’IA dans son secteur d’activité, une règle est d’or : savoir anticiper les compétences requises pour faire évoluer son métier, conserver en tant qu’humain un rôle de choix et une valeur ajoutée. D’ailleurs, 86% des répondants d’une étude de BCG X estiment qu'ils auront besoin de formation pour monter en compétences [1]. Quel impact a l’IA sur les compétences professionnelles ? Comment se préparer de manière optimale à l’intégration croissante de l’IA dans le monde du travail ? Eclairages. 

     

    Les impacts potentiels de l’IA sur les compétences professionnelles

    • Automatisation des tâches routinières L'IA automatise de nombreuses tâches routinières, à faible valeur ajoutée souvent caractérisées par des actions répétitives, prévisibles et structurées libérant du temps aux travailleurs pour se concentrer sur des tâches plus complexes, créatives et stratégiques, là où leurs compétences humaines sont requises.
    • Renforcement des compétences analytiques et cognitives : Les professionnels doivent développer des compétences analytiques pour tirer parti des capacités de l'IA, interpréter les nombreux résultats qu’elle génère. Dans un environnement professionnel de plus en plus axé sur les données, l'IA contribue à ce que les professionnels développent leur pensée critique et des compétences en résolution de problèmes pour prendre de meilleures décisions. L’écoute, l’humilité, la curiosité, l’ouverture d’esprit, la capacité à prendre du recul sont des qualités personnelles très recherchées en ce sens.
    • Augmentation de la demande pour des compétences sociales et émotionnelles : La capacité à collaborer avec les systèmes intelligents propres à l’IA, à les comprendre et interagir efficacement avec eux, requiert chez les professionnels des compétences sociales telles que la communication, la collaboration et la compréhension des besoins mutuels pour un meilleur travail d’équipe et la résolution d’éventuels conflits. En outre, les travailleurs doivent s'adapter rapidement aux nouvelles technologies et accepter le changement. Des compétences émotionnelles telles que la résilience, la flexibilité et la gestion du stress sont attendues pour cela. 

     

    Les compétences clés à développer pour s’adapter au nouveau monde du travail

    • Compétences analytiques et de résolution de problèmes : Il est devenu primordial de savoir analyser des données, identifier des tendances et trouver des solutions innovantes aux problèmes.
    • Compétences créatives et de pensée critique : Développer des capacités de pensée originale pour encourager l’innovation et de pensée critique pour prendre du recul et gérer des situations complexes et inédites est une priorité.
    • Compétences de communication et de collaboration : Perfectionner ses compétences en communication écrite et orale, ainsi que sa capacité à travailler efficacement en équipe et à gérer des relations interpersonnelles constructives est clé. Cela ne pourra profiter qu’à l’intelligence collective et de meilleures performances au travail.
    • Compétences d'adaptabilité et d'apprentissage continu : Il est important de bien se préparer à s'adapter aux changements technologiques et aux évolutions du marché du travail en adoptant une approche d'apprentissage continu.

     

    Stratégies pour se préparer à l'intégration de l'IA dans le monde du travail

    • Se tenir informé des tendances technologiques : Suivre les avancées de l'IA et s'informer sur les domaines susceptibles d'être impactés par cette technologie est capital.
    • Développer des compétences transférables : Investir dans des compétences générales et transversales qui peuvent être mises à jour et appliquées à différents contextes professionnels ne peut qu’être bénéfique.
    • Suivre des formations et obtenir de nouvelles certifications : Il est souhaitable de renforcer ses compétences en suivant des formations spécifiques, obtenir des certifications et pouvoir bénéficier d’expériences pratiques dans le domaine de l'IA.
    • Réseauter et s'informer auprès de professionnels expérimentés : Échanger avec des experts dans le domaine de l'IA pour recueillir des conseils et des informations précieuses est également recommandé.

     

    Le monde du travail change de paradigme avec l’arrivée croissante de l’IA dans de nombreux secteurs d’activités. Pour en tirer parti, il est important de comprendre sa portée et de se préparer de manière optimale à son intégration au sein de l’entreprise. Les compétences humaines attendues sur un poste ne sont plus forcément les mêmes qu’avant. Chacun peut tirer son épingle du jeu dans cet environnement mouvant en développement de nouvelles compétences clés, utiles pour s’adapter à l’évolution de son métier. Les progrès rapides de l'IA nécessitent, par ailleurs, une culture d'adaptation continue. Il est important en ce sens que les responsables des ressources humaines soutiennent les collaborateurs dans le développement de leurs compétences tout au long de leur carrière professionnelle et encouragent leur apprentissage continu. Ainsi, les collaborateurs auront le sentiment d’être mieux accompagnés dans cette transformation en marche et l’impact qu’elle a sur leur métier.

     

    [1] Étude de BCG X, l’entité tech de BCG, sur l’impact de l’IA sur les emplois auprès d’employés de 18 pays de tous secteurs d’activité et tous statuts confondus https://www.bcg.com/publications/2023/what-people-are-saying-about-ai-at-work

  • Un groupe de personnes travaillant et discutant - Pearson TalentLens

    Connaissez-vous l'impact financier de votre dernier recrutement infructueux ?

    Selon une étude menée par CareerBuilder en 2016, le coût moyen d’une erreur de recrutement s'élève à 17 000 dollars. Toutefois, d'après une étude du ministère américain du travail datant de 2021, ce chiffre peut atteindre 240 000 dollars, en fonction de l'entreprise et du poste occupé.

    En moyenne, le coût total du licenciement d'une personne non retenue à l’issue de sa période d’essai et du recrutement d'une nouvelle personne pour la remplacer s'élève à 30 % du salaire annuel. Il est donc impératif de prendre la bonne décision en matière de recrutement. Mais comment les RH et les responsables du recrutement peuvent-ils s'assurer de sélectionner les bons candidats ? Vous trouverez ci-dessous des stratégies pour éviter toute erreur de recrutement et les conséquences financières qu’elle occasionne.

     

    Comment éviter toute erreur de recrutement ? 

    Dans le cadre de processus de recrutement traditionnel, les candidats postulent directement à une offre d’emploi sur la base d’une description de poste plus ou moins vague ou générique. Ensuite, plusieurs candidats sont sélectionnés pour des entretiens, et un candidat est retenu. Toutefois, un candidat dont le profil semblait convenir au départ peut finalement ne pas faire l’affaire une fois en poste. Il peut s'avérer en effet qu’il ne possède pas les compétences essentielles qu'il prétendait avoir. Ou encore que sa personnalité, ses valeurs et son comportement ne correspondent pas à ceux de ses collègues.

    Le principal enjeu d'un processus de recrutement est la subjectivité. Très souvent, les RH et responsables du recrutement posent aux candidats des questions telles que "Quels sont vos principaux points faibles ?" et obtiennent en réponse "Je travaille trop" ou "Je suis perfectionniste". Ces réponses ne révèlent en rien les compétences réelles requises pour le poste". Lorsque l'on sait que près de 60 % des recrutements infructueux sont dus à l'incapacité d'un employé à atteindre le niveau de performance attendu, il devient crucial d'avoir dès le départ une compréhension claire des compétences requises afin d'éviter toute erreur désastreuse en matière de recrutement. Pour y parvenir, vous pouvez envisager les mesures suivantes :

    1. Définir clairement les compétences prérequises pour le poste et celles pouvant faire l'objet d'une formation

    Les candidats doivent démontrer au cours de l’entretien de recrutement qu’ils possèdent les compétences prérequises essentielles pour le poste car ils n’y seront pas formés par la suite. Ces compétences vont des qualifications générales telles qu'une expérience préalable dans un domaine spécifique à la connaissance et l’usage d’un logiciel en particulier. Elles diffèrent des compétences pour lesquelles ils pourront être formés par la suite sur leur poste, qui exigent elles un certain niveau de compétence mais pas nécessairement une expérience préalable.

    2. Éviter les questions ouvertes qui renseignent peu d’informations

    Mieux vaut poser des questions qui amèneront les candidats à valoriser les compétences qu’ils détiennent, nécessaires pour le poste plutôt que des questions ouvertes qui donnent peu d'indications. Par exemple, une question telle que "Quelle expérience avez-vous de l'utilisation de ce logiciel de gestion de la relation client ?" vous renseignera davantage que si vous demandez au candidat "Comment réagissez-vous lorsque vous êtes en conflit avec un collègue ?". Une fois que les candidats ont démontré qu’ils possédaient les compétences indispensables pour le poste, vous pouvez leur poser d’autres questions pour approfondir l’entretien, si vous le jugez nécessaire. Toutefois, il est inutile de poursuivre l’entretien avec des questions subsidiaires si les candidats ne sont pas parvenus déjà à vous convaincre qu’ils possédaient bien les compétences requises pour performer dans le poste.

    3. Objectiver l’évaluation des soft skills et gommer ainsi la subjectivité dans leur interprétation

    Lorsqu'il s'agit d’évaluer chez les candidats des qualités telles que l'"adéquation culturelle" et l'"esprit d'équipe", l'interprétation varie généralement d'une entreprise à l'autre. Pour évaluer objectivement ces soft skills, vous pouvez les décomposer en sous-éléments spécifiques. Définissez clairement les qualités que vous recherchez dans un esprit d'équipe ou une adéquation aux valeurs et à la culture de l’entreprise et évaluez concrètement si vos candidats les possèdent. Structurez vos questions lors de l’entretien de manière à pouvoir évaluer ces sous-éléments chez vos candidats.

    4. Utiliser les tests psychométriques

    Les tests psychométriques peuvent être utilisés en recrutement pour évaluer de manière objective une série de compétences indispensables, telles que :

    • Compétences numériques : capacité à effectuer des calculs arithmétiques et à raisonner à partir de données numériques.
    • Compétences verbales : capacité à raisonner avec des concepts formulés par écrit et oralement. 
    • Compétences abstraites : capacité à résoudre des problèmes peu familiers et à apprendre rapidement de nouvelles choses.
    • Pensée critique : capacité à séparer les faits des hypothèses, à les évaluer et à tirer les bonnes conclusions.
    • Traits de personnalité et valeurs : mesure si les traits de personnalité (tels que la dominance, la responsabilité et la reconnaissance) et les valeurs (telles que la réussite, l’ordre et l’orientation pris pour atteindre les objectifs) d'un candidat sont susceptibles de correspondre aux valeurs et à la culture de l'entreprise.

    Les tests psychométriques permettent aux responsables des ressources humaines et du recrutement de s’assurer si les aptitudes et la personnalité d’un candidat sont en adéquation avec l'environnement, l'entreprise et la fonction qu’il souhaite y exercer. La connaissance des aptitudes, des compétences, de la personnalité et de la motivation est essentielle pour sélectionner les meilleurs candidats et pour guider et accompagner le développement de vos collaborateurs tout au long de leur carrière au sein de votre organisation.

    5. Examiner les certifications numériques du candidat

    Les certifications numériques – souvent sous la forme d'un badge numérique – fournissent la preuve de la réussite d'une personne dans ses formations. Ils sont délivrés par un organisme de formation ou une organisation éducative à la suite d'une expérience d'apprentissage, comme l'achèvement d'un cours (numérique) ou la réussite d'un examen. Ces certificats sont précieux car ils peuvent confirmer ou remettre en question les compétences qu'un candidat prétend posséder.

    6. Ne pas se précipiter 

    Il convient d’aborder un processus de recrutement graduellement au lieu de combler un poste vacant à la hâte. Même si votre équipe est à bout de souffle et qu'il manque un ou plusieurs employés pour soulager leur charge de travail, n'oubliez pas qu'un recrutement infructueux ne résoudra pas le problème. Opter pour une embauche rapide peut apporter un soulagement temporaire, mais vous ramènera en fin de compte à la case départ. Il est essentiel de privilégier la qualité plutôt que la rapidité. Prenez donc le temps nécessaire pour trouver le bon candidat et évitez les dépenses liées à une erreur de recrutement.

    7. Écarter la subjectivité jusqu’au bout

    Malgré les différentes façons d’objectiver votre prise de décision à recruter ou non une personne, il se peut que vous ayez deux candidats possédant quasiment les mêmes compétences, valeurs et traits de personnalité. Dans de telles situations, il paraît inévitable de prendre une décision finale fondée sur des motifs subjectifs tels que la représentation, la diversité, l’équité, l’inclusion (DE&I) ou des intérêts personnels partagés. Il est important que de telles décisions ne soient prises qu'à la fin d'un processus de recrutement, afin de s'assurer que le candidat sélectionné possède les compétences requises ainsi que la personnalité et les valeurs souhaitées.

     

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  • Un groupe de personnes travaillant et discutant - Pearson TalentLens

    Les 3 meilleures solutions d'IA pour les RH en 2024

    L’intelligence artificielle (IA) n’a jamais fait autant parler d’elle. Elle gagne peu à peu tous les secteurs, y compris celui des Ressources Humaines. Selon Gartner[1], 81% des responsables RH ont exploré ou mis en œuvre des solutions d’IA pour améliorer l'efficacité des processus au sein de leur organisation. Du recrutement à la gestion des talents, en passant par l’analyse de données RH, l’IA s’invite dans le quotidien de la fonction RH. Composée d’algorithmes capables de reproduire le comportement humain et l’intelligence humaine, son développement rapide questionne. Faut-il la saluer comme une prouesse technologique ou la voir comme un challenge à relever ? Eclairages sur les trois meilleures solutions d’IA auxquels les professionnels des ressources humaines devraient avoir recours en 2024.

     

    L’IA dans les RH : un aperçu rapide

    L’IA est utilisée par les professionnels RH dans le recrutement, la gestion des talents, l'analyse des performances, la formation et d'autres aspects liés à la gestion du personnel. 

    De plus en plus d’entreprises adoptent des technologies d'IA pour automatiser certaines tâches répétitives, améliorer l'efficacité et l'objectivité de leurs processus RH et prendre des décisions basées sur des données avancées. 

     

    Les 3 meilleures solutions d’IA pour les RH en 2024

    Recrutement basé sur l'IA  

     L'IA est utilisée en recrutement pour automatiser le tri initial des CV et identifier les candidats correspondant le mieux aux critères spécifiques d’un poste. Outre ses compétences, son expérience, ses qualifications, l’IA croise et analyse des informations sur les candidats provenant de diverses sources pour évaluer la pertinence de leur profil.

    Outils  
    Des chatbots et assistants virtuels sont utilisés pour engager des conversations avec les candidats, répondre à leurs questions concernant le processus de recrutement, recueillir des informations sur leurs compétences et qualifications. L'IA utilise également l’analyse prédictive pour évaluer la probabilité de réussite d'un candidat dans un poste donné.

    Avantages  

    Automatiser le processus de recrutement grâce à l'IA permet aux professionnels RH de gagner du temps dans la sélection de candidats. Ils peuvent se focaliser sur des tâches plus stratégiques et humaines telle que la préparation d’un entretien avec des candidats soigneusement sélectionnés. En utilisant des algorithmes objectifs, l'IA contribue aussi à réduire les biais cognitifs dans le processus de sélection.

    Gestion des talents basée sur l’IA

    L'IA aide les départements RH des entreprises à gérer et à développer efficacement leurs talents. 

    Outils  
    Les outils de gestion des talents basés sur l'IA aident à l'évaluation des compétences, à la gestion des performances et à l'engagement des employés. L'IA peut par exemple recommander des programmes de formation personnalisés tenant compte des besoins individuels des collaborateurs en suivant leurs performances et en identifiant les compétences qu’ils ont besoin de développer.

    Avantages 

    En proposant des plans de carrières et/ou de formation individualisés, l’IA renforce l’expérience collaborateur. Cela influe positivement sur la motivation et l’engagement des employés résultant en une meilleure productivité et rétention des talents. 

     

    Analyse des RH basée sur l’IA

    L’IA aide dans la collecte, l’analyse et la visualisation les données RH pour prendre des décisions éclairées. 

    Outils  
    L'IA aide à évaluer les performances des employés en analysant des données quantitatives et qualitatives, en fournissant des retours d'information plus objectifs et en identifiant des points de vigilance et domaines d'amélioration. Son analyse prédictive aide à anticiper les tendances liées à la gestion du personnel, comme les taux de rotation, les besoins en recrutement futur, et les facteurs influant sur la motivation et l’engagement des employés. L'IA automatise la gestion du temps, le suivi des présences, et facilite la planification des horaires de travail en tenant compte de divers facteurs.

    Avantages  
    Les analyses RH basées sur l’IA favorisent une meilleure allocation des ressources au sein de l’entreprise, au service d’une meilleure performance individuelle et collective. Elles vont participer à la rétention des talents et limiter un turn-over coûteux, encourager des embauches quand elles sont nécessaires.    

     

    Impact de l’IA dans les pratiques RH 

    L'objectif global de l'intégration de l'IA dans les pratiques RH est d'en améliorer l'efficacité, la précision, et l'objectivité, tout en permettant aux professionnels des ressources humaines de se concentrer sur des tâches plus stratégiques et humaines. 

    L'IA traite rapidement et efficacement de grandes quantités de données, réelles et prédictives, riches en informations fiables, exploitables par les professionnels RH pour prendre de meilleures décisions. Associée à l’expertise des professionnels RH, elle contribue à refléter au plus juste le talent de chacun et son plein potentiel. Elle favorise également une meilleure expérience candidat et collaborateur. Sa vocation est d’aider à ce qu’ils se sentent bien à leur poste et qu’ils s’y épanouissent.

    L’IA n’a pas vocation à remplacer le rôle des professionnels RH. L’interaction humaine reste capitale et l’essence même de la fonction RH. L’IA vise à enrichir, optimiser, améliorer les pratiques RH mais ne viendra jamais se substituer aux professionnels RH. Elle reste complémentaire à leur expertise et aux outils qu’ils peuvent déjà utiliser pour exercer leur fonction. Ils peuvent donc, sans crainte, envisager l’IA comme un outil de plus, indispensable à leur métier, lui ouvrant de nouvelles perspectives.

     

    [1] https://www.gartner.com/en/human-resources/topics/artificial-intelligence-in-hr

  • Une personne sélectionnant un outil d'IA - Pearson TalentLens

    5 tips pour gagner du temps sur le recrutement grâce à ChatGPT et Bard

    Dans le monde concurrentiel du recrutement, les entreprises cherchent constamment des moyens de rationaliser leurs processus RH et de gagner du temps pour être efficaces. C'est là que les technologies de pointe alimentées par l'IA telles que ChatGPT ou encore BARD de Google peuvent intervenir et devenir des atouts inestimables. Cet article de blog vous donne 5 tips pour vous aider à automatiser de nombreuses tâches fastidieuses impliquées dans le recrutement, permettant aux recruteurs de se concentrer sur des initiatives plus stratégiques.

    1. Donnez un nouvel élan à vos offres d’emploi 

    Vous n’êtes pas un rédacteur né et la rédaction de descriptions de poste s’avère parfois laborieuse ? D’autant plus lorsque vous les voulez différentes, convaincantes et séduisantes ? Les solutions d’IA telles que ChatGPT ou BARD peuvent vous accompagner efficacement dans la rédaction en générant des descriptions plus engageantes, efficaces, qui mettent en valeur la culture de l'entreprise ainsi que ses avantages spécifiques. L’enjeu est double : attirer plus de candidats qualifiés et améliorer l'expérience globale du recrutement !

    Comment procéder ? Donnez à l’outil toutes les informations et consignes sur le poste pour lequel vous recrutez et demandez-lui de rédiger pour vous une annonce impactante. Faites ensuite vos choix parmi les propositions de rédaction qui vous sont faites (ChatGPT, Bard) et n’hésitez pas à piocher uniquement les parties qui vous plaisent. Bref, faites votre cuisine !

    2. Optimisez la planification de vos entretiens 

    Planifier les entretiens peut être un véritable casse-tête logistique, surtout lorsqu'il faut composer avec les agendas de plusieurs candidats et intervieweurs. ChatGPT et BARD peuvent simplifier ce processus en programmant automatiquement les entretiens en fonction des disponibilités et des préférences de chacun. L'enjeu? Faire gagner du temps aux recruteurs, leur éviter de la frustration, et s'assurer que les entretiens soient menés de manière opportune et efficace. 

    Comment procéder ? Intégrez ChatGPT et BARD à votre système de gestion des entretiens, en fournissant les disponibilités des candidats et intervieweurs. Les algorithmes intelligents analysent ces données pour proposer automatiquement des créneaux horaires compatibles, simplifiant ainsi la planification des entretiens de manière efficace et automatisée.

    3. Communiquez efficacement avec vos candidats

    Interagir avec des candidats potentiels peut être une tâche chronophage. Utilisez l'IA pour rédiger des messages de contact personnalisés et dynamiques. Que vous répondiez à des demandes d'informations ou que vous meniez des entretiens préliminaires, les capacités de langage naturel de ChatGPT ou de Bard améliorent l'efficacité de la communication, vous permettant de vous connecter plus efficacement avec les candidats et d'accélérer les premières étapes du processus de recrutement.

    Comment faire ? Intégrez ChatGPT ou BARD à votre plateforme de communication avec les candidats. En fournissant des informations contextuelles, ces IA peuvent générer automatiquement des messages personnalisés, facilitant les interactions et accélérant les étapes initiales du recrutement.

    4. Posez les questions qui feront mouche lors des entretiens

    La préparation des questions d'entretien peut être une tâche chronophage. L’IA générative vous permet d’accélérer le processus de création des questions et donc de préparation de l’entretien. Vos questions d’entretien seront pertinentes pour évaluer si le candidat correspond aux valeurs et aux attentes de l’entreprise.

    Comment faire ? Fournissez à ChatGPT ou Bard de Google des détails clés sur le poste et laissez-les vous proposer un ensemble de questions qui pourraient être posées lors de l’entretien pour évaluer les compétences des candidats. En plus de la fiche de poste, n’hésitez pas à fournir des informations sur la culture de l'entreprise. Cela permettra à l’IA de générer des questions qui évaluent l'adéquation culturelle des candidats.

    5. Une expérience d’onboarding rondement menée

    Une intégration en douceur est essentielle pour que les nouveaux employés se sentent bien et s'intègrent rapidement à votre entreprise. En adaptant les contenus d’intégration au rôle et à l'expérience de chaque nouvel employé, vous améliorez considérablement la qualité de l'expérience collaborateur dès la phase d’onboarding. Une atmosphère positive et accueillante dès le début de leur parcours avec votre organisation restera pour eux un souvenir agréable. Et comme le dit l’adage “On ne fait qu’une fois bonne impression”. 

    Comment faire ? Sollicitez l’IA pour vous aider à générer des matériaux d'intégration personnalisés : e-mails de bienvenue, calendriers de formation, informations pertinentes sur l'entreprise etc.

  • Un groupe de personnes travaillant et discutant - Pearson TalentLens

    Marque employeur : le candidat est ROI

    Avec un marché de l'emploi en tension et fortement concurrentiel, la course aux talents est plus que jamais d'actualité. En effet, parallèlement au déséquilibre entre l'offre et la demande, les candidats sont devenus plus exigeants et plus attentistes aussi. C'est pourquoi, les entreprises cherchent à se différencier pour attirer et retenir les meilleurs profils. Comment ? En proposant une offre RH alignée sur la stratégie de l'entreprise, avec comme levier la marque employeur. Parce que le candidat est roi, il est à la fois placé au cœur des préoccupations de la marque employeur, et, surtout, il représente un vrai retour sur investissement à plus long terme. Explications.

     

    Qu'entend-t-on par marque employeur ?

    Le concept de marque employeur s'inspire de la marque corporate ou marque commerciale pour développer la réputation de l'entreprise en matière de recrutement et de fidélisation. La marque employeur désigne l'ensemble des actions de gestion des ressources humaines et de marketing RH mises en place par l'entreprise en tant qu'employeur, à la fois en interne et en externe, auprès des collaborateurs actuels, des candidats potentiels et des partenaires.
    C'est l'ADN de l'entreprise, dans toute sa singularité et ses différences, qui la démarque de ses concurrents. La marque employeur désigne aussi, en quelque sorte, la promesse faite au candidat par l'entreprise. Une promesse qu'il est crucial de tenir au risque de ternir l'image de l'entreprise ou d'être confronté à un départ prématuré.

     

    Les enjeux d'une stratégie de marque employeur

    Face à la pénurie de talents, les entreprises déploient différentes stratégies de marque employeur pour se rendre attractives. Les enjeux sont importants puisque attirer de nouveaux talents leur permet de rester compétitives.

    Les principaux objectifs de la marque employeur

    La marque employeur apporte de nombreux bénéfices à l'entreprise, car elle contribue à :

    • Construire une identité de marque unique, qui permet de se différencier,
    • Accroître sa notoriété,
    • Un meilleur positionnement dans les résultats des moteurs de recherche,
    • Recruter des talents plus facilement, en tant qu'employeur attractif,
    • Afficher une marque forte, avec des actions RH pertinentes, qui incite les nouvelles recrues à s'engager plus durablement,
    • Garantir sa croissance et préserver sa compétitivité.

    Recrutement de profils en adéquation avec les valeurs de l'entreprise, diminution des coûts associés, rétention des talents, fidélisation des salariés... la marque employeur s'avère un véritable levier de performance.

    Le rôle de la marque employeur dans le recrutement

    Les candidats potentiels sont de plus en plus sensibles à l'e-réputation des entreprises et aux actions mises en œuvre par les services des ressources humaines. La marque employeur doit donc :

    • Donner envie

    Ainsi, avant de postuler à une offre d'emploi, les candidats se renseignent sur l'organisation, via le site carrière, ou encore des sites d'avis comme Glassdoor. Ne sous- estimez pas le bouche-à-oreille sur les médias sociaux. Une stratégie marketing efficace pour déployer la marque employeur permet non seulement de valoriser la réputation de l'employeur, mais encore d'accroître l'attractivité de l'entreprise. En bref, l'entreprise doit donner envie aux candidats de la rejoindre mais également attirer les meilleurs talents là où ils se trouvent, y compris les candidats passifs.

    • Répondre aux besoins

    Pour ce faire, l'employeur doit s'aligner sur leurs besoins, tout en satisfaisant ceux des employés actuels, et en considérant les nouvelles priorités de la génération Y. En effet, cette dernière privilégie le bien-être au travail, l'équilibre entre la vie personnelle et la vie professionnelle, avant même le salaire. Il revient donc à la fonction RH de construire une stratégie avec des actions adaptées à l'ensemble des parties prenantes. En outre, la politique RH déployée au sein de l'entreprise doit être valorisée et convaincre les futurs collaborateurs. En ce sens, l'expérience candidat reflète en partie la marque employeur et l'attention accordée par l'entreprise à son capital humain.


    Comment construire sa marque employeur ?

    La construction d'une marque employeur commence par un audit interne car celui-ci donne une vision précise de la manière dont est perçue l'entreprise par les parties prenantes. En effet, la perception du dirigeant et/ou du DRH ne coïncide pas toujours avec celle des collaborateurs en poste.

    Il s'agit de mettre en mots et en forme l'identité de l'employeur, notamment par un questionnement : Quelles sont mes spécificités ? Quelle est ma valeur ajoutée ? Quelle image je souhaite véhiculer ? Ainsi, la marque employeur doit exprimer les valeurs de l'entreprise, parmi lesquelles on peut citer : l'innovation, la responsabilité sociale (RSE), l'inclusion, les circuits-courts, le développement à l'international, l'esprit de famille et la proximité, la satisfaction client, le bonheur au travail etc. Il s'agit alors de formaliser, à l'attention des futurs candidats, la proposition de valeur définie par l'entreprise ou la promesse de marque, parfois exprimée par un slogan, notamment pour se démarquer de ses concurrents. Afficher sa culture d'entreprise permet en effet d'attirer des profils pertinents, ceux qui partagent la même vision, et donc de réussir ses recrutements sans impact sur le turn-over.

     

    Communiquer sur sa marque employeur pour la développer

    Le développement de la marque employeur implique de construire une offre RH attractive, en lien avec le projet d'entreprise, mais également de la faire connaître auprès des employés actuels et des candidats. Pour ce faire, le service RH peut élaborer une stratégie de communication, intégrant un plan de communication spécifique à la gestion des ressources humaines. En outre, le plan de communication RH mis en place doit cibler à la fois l'interne et l'externe.

    Une démarche qui commence en interne

    Pour construire et enrichir leur marque employeur, les entreprises doivent mettre en place des actions en interne, ainsi que les promouvoir, notamment via l'intranet ou le SIRH. Certaines mesures peuvent renforcer l'épanouissement des collaborateurs et le bien-être au travail, accompagnées de pratiques managériales coopératives pour fédérer les talents cf : séminaires de cohésion, droit d'expression des salariés, mécénat de compétences... Il s'agit de créer une qualité de vie au travail, avec de surcroît, une ambiance de travail positive. Tout est fait pour créer un sentiment d'appartenance. Certains grands groupes, ETI et PME utilisent un baromètre pour mesurer la satisfaction de leurs collaborateurs.
    Les managers tout autant que le service rh ont un rôle majeur à jouer pour offrir une expérience collaborateur optimisée. En effet, l'image interne se répercute également sur l'image employeur à l'externe. Un collaborateur heureux témoignera plus facilement de son expérience sur les réseaux sociaux, participant ainsi à la valorisation de la marque employeur de son entreprise.

    Les actions de communication externe

    Pour promouvoir l'image de marque de l'entreprise auprès du candidat devenu ROI, voici les leviers à activer :

    • Concevoir une stratégie marketing RH

    Recruter s'apparente parfois à une entreprise de « séduction » auprès des cibles visées, notamment les grandes écoles et les médias. Les arguments et méthodes utilisés dans la vente sont repris, en fonction des postes à pourvoir et du secteur d'activité, pour valoriser l'image de marque. Certaines organisations se font aussi labelliser pour gagner en notoriété. Un label comme "Great place to work" contribue à attirer les jeunes diplômés et nouveaux talents, sensibles à la qualité de vie au travail. Pour apparaître comme une entreprise attractive, il est possible, par exemple, de mettre en avant les talents et leurs réussites, la gestion des carrières et les perspectives d'évolution, l'environnement de travail, tous les éléments positifs représentatifs de l'image de l'entreprise.

    • Mettre en place une démarche d'inbound recruiting

    Développer la marque employeur nécessite d'alimenter régulièrement en contenu son site carrière, sa propre page Linkedin, son blog RH, et, surtout, les réseaux sociaux. Cela permet de cibler ses messages, d'attirer les bons candidats pour l'entreprise, en publiant du contenu qui les concerne, ainsi que d'attirer des candidats passifs.

    Ainsi, la fonction RH a pour mission de définir une stratégie social media pour l'e-recrutement, afin de faire rayonner la marque employeur sur les canaux adéquats et auprès des bons personas. Cette stratégie digitale, interne et externe, doit montrer une image de marque forte et cohérente sur tous les supports de communication : l'intranet, le site carrière, la page Linkedin, les réseaux sociaux.

     

    Marque employeur et processus de recrutement

    Pour valoriser la marque employeur, l'un des leviers consiste à offrir au candidat une expérience agréable, de la lecture de l'annonce jusqu'à l'intégration dans l'entreprise.

    Améliorer le processus de recrutement (et l'expérience candidat)

    Il peut être judicieux de réinterroger ses pratiques afin d'améliorer le processus de recrutement et s'appuyer sur ce qui fonctionne. Par exemple, le recours à la digitalisation, avec l'entretien vidéo en différé, la visite d'entreprise virtuelle, ou encore la gamification pour évaluer les soft skills des candidats, laissent une impression positive et innovante de la marque employeur. Pour optimiser l'expérience candidat, il est recommandé, entre autres, de :

    • Simplifier le plus possible le processus de recrutement et réduire les délais pour éviter le ghosting de candidats trop impatients,
    • Détailler les étapes et les délais du processus de recrutement,
    • Informer le candidat de l'évolution de sa candidature afin de préserver sa motivation,
    • Mettre en place une démarche d'onboarding, qui participe également à la rétention des nouveaux collaborateurs.
    • Répondre systématiquement à toutes les candidatures, même si le retour est négatif, afin de préserver la bonne image de l'entreprise. Cette étape est également l'occasion pour le recruteur d'étoffer son vivier.
    • Initier une démarche de cooptation.

    Il s'agit donc d'engager au maximum le « candidat ROI » dans le processus de recrutement. En effet, plus le processus de recrutement est bien vécu par le candidat, plus l'impression laissée par l'entreprise et la marque employeur est positive.

    La contribution des tests psychotechniques

    Les recruteurs peuvent également avoir recours à des tests psychométriques spécifiques dans leur processus de recrutement, tels que les inventaires de personnalité (SOSIEPfPI), ou encore les tests d’aptitudes intellectuelles (DAT™ NEXT GENERATIONWATSON-GLASER™ III). Ils permettent de mieux cerner le profil du candidat, de repérer ses points forts, ses points de vigilance et les compétences nécessaires à développer pour le poste convoité. Leurs résultats doivent être impérativement restitués aux candidats afin qu’ils aient une meilleure connaissance d’eux-mêmes et qu’ils s’assurent également que leur profil est en adéquation avec le poste auquel ils postulent. L’entretien entre le recruteur et chaque candidat n’en sera que plus riche, l’expérience candidat favorisée et la marque employeur renforcée.

  • Une femme réflechissant sur son ordinateur - Pearson TalentLens

    Leaders toxiques : qui sont-ils·elles et comment s’en prémunir ?

    Enseignante-chercheuse en management, diplômée en psychologie et en science politique, Valérie Petit est spécialiste du leadership et l’auteure de plusieurs ouvrages sur le sujet parus chez Pearson. Elle intervient régulièrement auprès des entreprises et de leurs dirigeant·e·s sur le thème du leadership toxique.

    L’expression leader toxique est à la mode, mais qu’entendons-nous exactement par-là ? Qui sont ces leaders ? Quels risques représentent-ils·elles pour leur entourage professionnel, leur(s) entreprise(s) et pour eux·elles-mêmes et surtout, comment s’en prémunir ? Dans cet article, Valérie Petit précise le paysage et les visages du leadership toxique et pose une question dérangeante : la toxicité du leadership n’est-elle pas aussi une intoxication des leaders par le pouvoir ?

     

    Une histoire de poison

    Relation toxique, management toxique … « toxique » est devenu le nouvel adjectif que l’on appose, parfois abusivement, pour qualifier une souffrance qu’éprouve l’individu·e dans sa relation à l’autre, au couple, au·à la manager·euse ou au travail. Mais de quoi parlons-nous au juste ? L’étymologie du terme toxique nous éclaire sur ce qui se joue derrière cette nouvelle labélisation : Toxicon en grec désigne une flèche enduite d’un poison mortel, une invention barbare appréciée notamment des celtes pour occire les romain·e·s ! Le terme toxique surgit ainsi pour dire notre sentiment d’être la cible d’attaques comme autant de flèches décochées, de subir une relation qui nous empoisonne littéralement ou encore l’angoisse de voir mourir une part de nous-même. Souvent nous ne savons pas nommer le nom de ce poison lent et insidieux que l’on nous inocule, c’est pourquoi nous le rangeons rapidement sous le terme générique qui désigne ses effets : « toxique ». C’est ici que sont utiles les psychologues et les spécialistes du management : leurs travaux nous aident à nommer le poison pour ensuite, faire le choix du meilleur antidote !

    Mais commençons par définir ce que nous entendons par leader toxique.

    Le·La leader est l’individu qui exerce sur les autres une grande influence. Souvent, nous associons le·la leader au·à la dirigeant·e de l’entreprise, mais si le·la second·e dispose effectivement d’une grande influence du fait de sa position et de son pouvoir hiérarchique, n’importe quel individu doué peut exercer de l’influence sur autrui dans une organisation. Le point important à retenir ici est que les leaders disposent de facto d’un grand pouvoir, une particularité qui implique deux conséquences : premièrement, leurs décisions et leurs comportements ont un fort impact sur leur entourage professionnel et sur la performance de l’entreprise ; deuxièmement, ils·elles ont une proximité et une relation particulière avec le pouvoir, qui n’est pas sans risque pour leur propre psyché. Dans ces conditions particulières qui sont celles du leadership, la toxicité peut venir de deux endroits : la personnalité du·de la leader et la relation de celui·celle-ci au pouvoir. Explorons ces deux origines…

     

    Personnalités difficiles et leadership toxique

    Quand nous nous sentons pris·ses dans une relation toxique avec un·e leader, c’est le plus souvent parce que nous avons affaire à une personnalité difficile ou dangereuse. Et le fait qu’elle détienne du pouvoir renforce sa dangerosité en même temps que notre angoisse.

    Depuis une dizaine d’années, ces personnalités difficiles font l’objet de classifications, de mesures psychométriques et d’études empiriques de plus en plus rigoureuses. Celles-ci, à l’instar du TD-12 s’appuient sur la classification des troubles de la personnalité du DSM (Manuel diagnostique des troubles mentaux) qui identifie 10 troubles de la personnalité auxquels, sont ajoutés, selon les approches : le trouble anxieux, le trouble dépressif, la personnalité de type A ou la personnalité passive-agressive. Des troubles qui affectent de 9 à 25 % de la population et de 10 à 14 % des salarié·e·s selon une étude menée par Pearson sur la base de l’administration du TD-12 sur de larges échantillons (Rolland & Pichot, 20071).

    Le leadership toxique, c’est un panthéon fourni de personnalités difficiles qui empoisonnent votre quotidien professionnel : il y a ce·cette manager·euse qui vous humilie en public lorsque vous lui faites remarquer un oubli de sa part dans une présentation (tendance narcissique), celui·celle qui vous demande de réécrire 9 fois le même rapport (tendance obsessionnelle), celui·celle qui vous accuse de l’espionner pour le compte de la direction (tendance paranoïaque), celui·celle qui passe son temps à parler de lui·d’elle en réunion (tendance histrionique), celui·celle qui n’hésite pas à enfreindre les règles et remettre en cause les décisions de la hiérarchie (tendance antisociale), celui·celle qui se montre tout le temps négatif et pessimiste (tendance dépressive) ou encore celui·celle qui passe de l’enthousiasme absolu au dénigrement malveillant vous concernant et ce, en l’espace d’une journée (tendance borderline) ; c’est aussi celui·celle qui vous traite de fainéant·e et vous accable de travail (type A), celui·celle qui vous donne l’impression de toujours le·la déranger quand vous le·la sollicitez et qui vous adresse à peine la parole (tendance schizoïde), celui·celle qui repousse toujours le moment de décider et ne prend jamais ses responsabilités (tendance évitante), celui·celle qui vous demande de faire son travail à sa place et quête sans cesse votre approbation (tendance dépendante) ou plus rarement celui·celle qui un jour vous a affirmé sans ciller que c’était parce que votre entretien s’était déroulé un jour de pleine lune qu’il·elle savait avec certitude que vous étiez le·la collaborateur·rice idéal·e pour ce poste (tendance schizotypique).

    Pour autant, gardons-nous de voir du toxique partout et apprenons à bien jauger plutôt qu’à mal juger. Ainsi pour qu’une personnalité soit considérée comme difficile ou un comportement comme dysfonctionnel, 4 critères doivent être présents :

    • Premièrement, ce comportement doit être inapproprié ou inadapté au regard de l’environnement et de la culture de travail (sur un chantier bruyant il est admis de crier, mais pas dans une salle de réunion avec 4 personnes)
    • Deuxièmement, ce comportement doit être stable dans le temps et non la conséquence d’une difficulté passagère (due par exemple à un évènement personnel tel un décès)
    • Troisièmement, ce comportement doit porter un préjudice objectif à l’entourage professionnel (épuisement, mal-être, démotivation) et/ou à l’organisation (baisse de la productivité, atteinte à la réputation)
    • Quatrièmement, ce comportement doit aussi susciter chez leur·e auteur·e une forme de souffrance et un malaise.

    Plus largement, un bon indicateur d’une personnalité difficile est ce que l’on nomme la rigidité du trait de personnalité. Si le·la leader toxique semble convaincu·e que ses comportements dysfonctionnels sont normaux et qu’il·elle les assume y compris avec une certaine assurance (je suis comme ça, c’est ce qui fait ma force !) sans empathie, sans conscience des dommages pour l’entourage et sans remise en cause (les coach·e·s et les psys, non merci !) alors nous sommes dans le domaine du potentiellement toxique.

    Potentiellement toxique, car toutes les personnalités difficiles ne nous empoisonnent pas la vie. Lorsque que l’on étudie les leaders et les dirigeant·e·s comme je le fais depuis 20 ans, on s’aperçoit d’abord que le·la leader toxique est surtout le fait de certaines personnalités difficiles particulières : ainsi les narcissiques, les histrioniques, les anti-sociaux·ales, les types A, les obsessionnel·le·s et les paranoïaques sont-ils·elles très présent·e·s dans les postes à responsabilités dont les exigences de mise en avant de soi, d’innovation, de compétition et de réussite à tout prix soufflent sur les braises des tendances dysfonctionnelles de ces leaders en même temps qu’elles constituent une base de leur sélection et de leur promotion. Ce qui fait dire à certain·e·s que des troubles comme le narcissisme ou la paranoïa peuvent se révéler très productifs pour la réputation ou la performance de l’entreprise (beaucoup moins pour le bien-être des équipes en revanche).

    Plus généralement, là où la toxicité et la dangerosité réelles surgissent, c’est quand les traits rigides et dysfonctionnels de ces leaders viennent causer de la souffrance et de la contre-performance et que celles-ci se trouvent à la fois décuplées mais aussi cautionnées par l’influence dont elles disposent dans leur position de leader. Ici, nous pouvons parler de véritable leadership toxique, une toxicité qui désigne à la fois le·la leader mais aussi la culture de pouvoir et de leadership promue par l’organisation. La combinaison des deux produit des ravages comme l’illustre magistralement le film de Scorcèse, le Loup de Wall Street où Leonardo Di Caprio joue avec brio le rôle de Jordan Belfort, ce trader aussi charismatique que narcissique et anti-social, épris de grandiosité, dépourvu d’empathie et affranchi des règles, dans un univers, la finance, qui invitait alors à tous les excès...

     

    Leader toxique et intoxication par le pouvoir

    Pour autant, la seule personnalité du·de la leader ou la culture organisationnelle « favorisante » n’expliquent pas tout du phénomène de leadership toxique. Il nous faut également considérer la relation du·de la leader au pouvoir dont il·elle dispose. « C'est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser » disait le philosophe Français Montesquieu et « Le pouvoir corrompt et le pouvoir absolu corrompt absolument » ajoutait l’historien britannique Lord Acton. Cette croyance qui veut que le pouvoir agisse sur certain·e·s leaders comme un poison qui leur ôte tout sens de la mesure et la raison est ancienne : les Grecs utilisaient le terme d’hubris pour qualifier les effets corrupteurs du pouvoir sur la psyché de ceux·celles qui en détiennent trop.

    Plus récemment, les recherches en management ont montré sa présence et mesuré ses ravages au sommet des entreprises (Petit & Bollaert, 20122 ; Sadler-Smith, 20193). L’hubris, c’est l’intoxication du·de la leader par le pouvoir qui à son contact perd le sens de lui·d’elle-même, de ses limites, de ses repères et surtout de sa place. Tel Icare volant trop près du soleil, il·elle se croit au-dessus des lois et des hommes et finira par subir le châtiment des Dieux pour s’être cru·e leur·e égal·e. Ainsi le leadership toxique nous invite chacun·e à nous poser la question du rapport plus ou moins toxique que nous entretenons avec le pouvoir et surtout de l’excès et de l’abus que nous en faisons… À son contact, certain·e·s restent authentiques et parviennent à se gouverner eux·elle-mêmes. À l’inverse, d’autres, souvent parce qu’ils·elles présentent une prédisposition personnelle, telle une tendance narcissique, vont avoir beaucoup plus de mal à lui résister.

     

    Que faire alors pour prévenir le leadership toxique dans les organisations ?

    Il nous faut agir à plusieurs niveaux.

    • Du côté des entreprises, il existe aujourd’hui des instruments de mesure psychométriques pour détecter les personnalités difficiles qui permettent de porter le bon diagnostic lors d’un recrutement ou d’une promotion dans un poste à responsabilités. Mais ces outils ne doivent pas exonérer l’organisation d’un questionnement sur la nature « pousse au crime » de sa culture managériale et l’efficacité de ses dispositifs RH pour lutter contre les risques psycho-sociaux (parmi eux le burn-out, le harcèlement ou encore les violences au travail que peuvent générer les leaders toxiques).
    • Du côté des salarié·e·s, il est urgent, par une meilleure association des acteur·rice·s de la santé au travail (médecine du travail, syndicats et représentant·e·s, cellules d’écoute, etc) de sensibiliser les salarié·e·s/victimes du leadership toxique en leur offrant des moyens de compréhension et d’alerte : expliquer sans relâche ce qu’est le leadership toxique, comment repérer une personnalité difficile est clé car la mise en mots de ce mal est le premier pas. Cette mise en mot ne peut se faire sans une réflexion sur la sécurité psychologique dont bénéficie les salarié·e·s pour ce faire.
    • Du côté des leaders eux·elles-mêmes, il est aussi possible d’agir. En veillant à ce que les prise de responsabilités soit accompagnées, par exemple par un coaching. Tout ce qui peut permettre au·à la leader de prendre du recul et de mieux se connaitre, de prendre soin de soi et éventuellement d’envisager une prise en charge (nombre de ses troubles peuvent se gérer avec une bonne prise en charge psychothérapique) pour retrouver un exercice positif de leur leadership doit être proposer.

    En matière de leadership toxique, il n’y a pas de fatalité, il faut juste bien nommer le poison et administrer l’antidote.

  • Une femme travaillant chez elle sur son ordinateur - Pearson TalentLens

    Est-il possible de fausser un test psychotechnique ?

    Le test psychotechnique est régulièrement utilisé par les psychologues pour l'orientation professionnelle, ainsi que pour mesurer l'aptitude psychologique et/ou l'aptitude professionnelle d'un individu. Drh et recruteurs ont également recours à différents tests psychotechniques pour les évaluations des candidats. Cependant, la question de leur fiabilité se pose, face aux singularités et au caractère imprévisible de l'âme humaine. Peut-on fausser un test psychotechnique sans que le professionnel qui y a recours s'en rende compte ? Ce type de test est-il infaillible ? Réponses.

     

    Les différents types de tests psychotechniques

    Les tests font partie intégrante du processus de sélection dans le cadre des concours d'entrée dans la fonction publique, le concours d'infirmier, mais aussi pour travailler chez Air France, pour devenir auxiliaire de puériculture, ou encore pour récupérer son permis de conduire. Ils sont également intégrés aux processus RH des entreprises pour recruter ou faire évoluer les collaborateurs.

    Il existe différents types de tests, dont certains sont chronométrés.

    • Les tests d'aptitudes cognitives : test de raisonnement, test de logique, test de QI, de culture générale...
      Ici, difficile de tricher (mais pas impossible, à distance) puisque les réponses sont basées sur le raisonnement logique, et, dans certains cas, les connaissances. À ceux-là s'ajoutent les tests qui permettent d'évaluer les aptitudes au raisonnement verbal, au calcul mental, de mesurer le raisonnement spatial, déductif etc. ou encore la capacité à résoudre des problèmes complexes, les aptitudes psychologiques, notamment l'aptitude au management.
    • Autres tests psychotechniques : les tests techniques avec mise en situation pour tester les candidats sur leurs aptitudes à occuper le poste à pourvoir.
    • Les tests de personnalité (SOSIEPfPI) sont également fréquemment intégrés au processus de recrutement pour que l'employeur puisse évaluer les aptitudes des candidats à occuper un poste.
    • Des tests en cas d'annulation du permis à points. Les infractions graves au code de la route (usage de stupéfiants, alcoolémie élevée...) peuvent entraîner la suspension du permis de conduire pour une durée supérieure ou égale à 6 mois, ou l'annulation du permis de conduire. Dans ces cas de figure, un examen psychotechnique (tests et entretien) réalisé par un psychologue agréé est obligatoire, en plus d'un contrôle médical. Les tests permettent d'évaluer les aptitudes psychomotrices de l'automobiliste, notamment le temps de réaction, les réflexes, les capacités de raisonnement. La durée des tests est d'environ 40 minutes. L'automobiliste doit également passer une visite médicale, auprès d'un médecin agréé, qui se prononce sur son aptitude à la conduite. Il doit avoir réussi les tests et obtenu un avis médical favorable, avant de lancer les démarches administratives pour repasser son permis.

     

    Pourquoi tenter de tricher aux tests ? Ou comment fausser les tests...

    Si, a priori, il n’y a pas de bonne réponse à certains tests, les « mauvaises » réponses existent parfois. En effet, pour chaque type de poste, certains traits de personnalité sont recherchés et d'autres proscrits par les recruteurs. Le test psychotechnique évalue la capacité d'un candidat à occuper un poste précis. Sur un poste de manager, par exemple, on attend souvent un certain leadership chez le candidat, et, à l'inverse, un caractère introverti ne correspond pas aux qualités prisées chez un commercial. Pourtant, certains candidats ont tendance à se survendre, à enjoliver leur expérience et leurs compétences, créant un décalage visible entre leur perception du poste et leurs aptitudes générales. De plus, il est impossible de prévoir les réponses à la centaine de questions que comporte un test psychotechnique. Alors, quel est l'intérêt de mentir ?

    Des conséquences néfastes

    Un candidat amené à passer des tests de personnalité peut tromper son monde sur l'instant, mais pas sur la durée. Tôt ou tard, votre personnalité resurgit telle qu'elle est réellement ! De plus, cela peut vous nuire car, en admettant que vous soyez recruté, le poste que vous visiez risque de ne pas vous correspondre. En outre, de nombreux tests sont conçus de manière à garantir une fiabilité des résultats, grâce à des questions formulées différemment et décorrélées les unes des autres. C'est pourquoi, les incohérences peuvent être repérées. Il est donc conseillé de répondre de manière spontanée et honnête à chaque affirmation.

    Le piège de certains quiz

    Tenter de répondre de manière aléatoire à certains tests de capacité cognitive, alors que vous ignorez le résultat attendu, peut également être pénalisant. Certains tests psychotechniques donnent un score négatif si la réponse que vous apportez est fausse, notamment certains quiz ou questionnaires à choix multiples. Privilégiez donc les questions dont vous connaissez la réponse avec certitude.

    De manière involontaire

    L'état d'esprit dans lequel vous vous trouvez au moment de la passation du test peut également influencer le résultat. En effet, si vous êtes stressé, vous aurez peut-être tendance à répondre avec trop de précipitation et à vous tromper.
    Pour réduire votre nervosité, n'hésitez pas à vous entraîner au préalable afin de vous familiariser avec les tests de recrutement, notamment. En effet, s'il est possible de tricher aux tests cognitifs en se faisant aider, ces tests se déroulent désormais majoritairement en présentiel. En outre, il est recommandé de s'exercer aux tests de logique (dominos, suites logiques, QCM). Des annales et de nombreux sites proposent une préparation aux tests, gratuite ou payante.

     

    Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses à un test de personnalité

    Les tests de personnalité sont conçus pour refléter ce que vous êtes, et pas ce que vous pensez devoir être au regard de l'évaluateur. Pourquoi vouloir déjouer le résultat d'un test de personnalité ? Considérez-le comme un moyen de mieux vous connaître, et pour le recruteur, de mieux cerner vos soft skills.

    Une aide à la décision

    Dans de nombreuses entreprises, les candidats doivent passer un test de personnalité au minimum, avant ou après l'entretien d'embauche. Utilisé comme test de recrutement, il représente un outil d'aide à la décision. Il est risqué de tenter de le déjouer car vous ne connaissez pas nécessairement toutes les attentes du recruteur. Vous pouvez avoir une idée générale du profil recherché, mais les soft skills dépendent aussi d'éléments qui vous échappent, tels que la complémentarité avec les autres membres de l'équipe. Or, en général, vous ignorez le profil des autres collaborateurs et leurs traits de personnalité.

    L'entretien individuel de restitution

    L'entretien de restitution permet d'échanger sur les résultats du test, ou des tests, et de vérifier les traits de personnalité du candidat. Il contribue à détecter les incohérences éventuelles dans les réponses, notamment un score de désirabilité sociale trop élevé. De plus, l'entretien de recrutement est là pour approfondir vos traits de caractère, évaluer votre aptitude à occuper le poste à pourvoir, ainsi que vos motivations. Ainsi, du point de vue du candidat, la « réussite aux tests » de recrutement est toute relative et dépend de critères que vous ne maîtrisez pas entièrement. Réussir les tests psychotechniques et en particulier, les tests de personnalité, c'est y répondre de manière spontanée, sans essayer de décrypter la logique sous-jacente des tests.

     

    Les critères d'un test psychométrique efficace

    Reconnus sur le plan scientifique et légal, les tests psychométriques s'appuient sur une approche statistique objective. Pour être validés scientifiquement, ils doivent faire l'objet d'un étalonnage, avec des critères tels que l'âge, le genre, le niveau d'étude etc. Cela permet de situer les résultats d'une personne par rapport aux scores obtenus par une population de référence.

    La communauté scientifique assure l'efficacité et la fiabilité des tests psychométriques à l’aide des indicateurs statistiques suivants :

    • La validité ou la pertinence des informations fournies par le test

    La validité du test psychométrique garantit que le test mesure bien ce qu’il est censé mesurer, et donc la pertinence des résultats, au regard des objectifs fixés. La validité confirme la fiabilité de la méthode psychométrique employée.

    • La fidélité ou la précision de la mesure

    La fidélité correspond à la constance des résultats obtenus à partir d’une méthode psychométrique. Pour être considéré comme fiable, le test doit donner des résultats et scores similaires s'il est passé à différentes reprises par la même personne.

    • La sensibilité ou le pouvoir discriminant du test

    La sensibilité du test psychométrique réside dans sa capacité à différencier les personnes qui le passent.

     

    Des tests sécurisés

    Le format des tests comme ceux de la DAT™ NEXT GENERATION de Talentlens offre des garanties supplémentaires de sécurité.

    La banque d'items

    Les tests d’aptitudes intellectuelles et les épreuves de la DAT™ NEXT GENERATION, conçues sous forme de « banque d’items », limitent également les possibilités de biaiser. En effet, à chaque fois qu'un candidat doit passer un test, des items différents sont proposés à partir d'une vaste banque d'items, ce qui préserve l'intégrité du test. Les séries de questions changeant à chaque passation, les réponses au test seront différentes, rendant la triche improbable. De plus, un candidat amené à repasser le test, vivra une expérience différente, mais avec des résultats fidèles.

    Le format adaptatif

    Quant au format adaptatif, il consiste à ajuster automatiquement le niveau de difficulté des questions à la qualité des réponses du candidat. Ainsi, au départ, le candidat doit répondre à une question de niveau moyen. S’il donne la bonne réponse, le niveau de difficulté de la question suivante augmente. A contrario, il diminue si la réponse est erronée. Les bénéfices ? La durée de passation est plus courte car les items sont plus ciblés, et l'évaluation est plus précise, ce qui représente un avantage à la fois pour le candidat et pour l'évaluateur.


    Ainsi, la valeur et la construction scientifiques des tests limitent le risque d’erreurs et de biais, notamment en recrutement. Passer des tests psychotechniques en toute honnêteté présente un intérêt car ils permettent de mieux vous connaître et vous empêchent de vous engager dans une voie qui ne vous correspondrait pas.

  • Un groupe de personnes travaillant et discutant - Pearson TalentLens

    Pourquoi faut-il placer l'employabilité au coeur de la stratégie d'entreprise et RH ?

    Aujourd'hui, l'évolution des salariés dans l'entreprise est tout sauf linéaire. Au niveau du management des ressources humaines et de la gestion des carrières, la fonction RH doit se caler sur la stratégie d'entreprise et anticiper les mutations économiques, technologiques, sociales. Il s'agit à la fois d'assurer le maintien dans l'emploi et le développement de l'employabilité, ou encore de veiller à l'actualisation et au développement des compétences. En plus d'être obligatoire, l'employabilité s'avère un enjeu primordial à la fois pour l'entreprise et ses salariés. Explications.

     

    Qu'est-ce que l'employabilité ?

    Le Ministère du Travail définit l'employabilité comme étant « la capacité d'évoluer de façon autonome à l'intérieur du marché du travail, de façon à réaliser de manière durable, par l'emploi, le potentiel qu'on a en soi. L'employabilité dépend des connaissances, des qualifications et des comportements qu'on a, de la façon dont on s'en sert et dont on les présente à l'employeur1 .»

    Sur le plan légal, le droit du travail oblige les employeurs à assurer l'employabilité de leurs salariés afin de leur permettre d'évoluer de façon autonome à l'intérieur ou à l'extérieur de l'entreprise. Ainsi, durant l'exécution des contrats de travail, l'employeur a le devoir d'assurer l'adaptation des salariés à leur poste de travail, mais aussi de veiller au maintien de leur employabilité (Code du travail, art. L. 6321-1).

     

    Quels sont les enjeux pour l'entreprise ?

    On le voit, l'employabilité ne concerne pas uniquement les personnes en recherche d'emploi. C'est aussi une question phare pour le développement des ressources humaines, au sens où elle permet de :

    Prévenir l'obsolescence des compétences

    L'employabilité est au centre des préoccupations des DRH. En effet, dans un contexte de digitalisation croissante, l'évolution des métiers s'accélère, et avec elle, l'obsolescence des compétences, dont la durée de vie est de plus en plus courte. C'est pourquoi, il est nécessaire de faire monter en compétences les ressources humaines de l'entreprise et d'avoir les bonnes soft skills pour rester employable dans la durée (adaptabilité, gestion émotionnelle, pensée critique, créativité...).

    Anticiper les recrutements et les besoins en compétences

    D'une part, l'actualisation régulière du plan de développement des compétences (ex plan de formation) permet de satisfaire une partie des besoins en compétences. Mais pour anticiper les évolutions, détecter les besoins à venir, et adopter une gestion dynamique des parcours professionnels, il est nécessaire, d'autre part, de mettre en œuvre une véritable politique RH avec un plan d'action.

    Faciliter la mobilité professionnelle

    La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) a été remplacée par la gestion des emplois et des parcours professionnels (GEPP), définie dans la réforme de la formation, initiée par les ordonnances Macron de 2017. Elle répond à la même obligation triennale de négociation avec les organisations syndicales, pour les grandes entreprises (300 salariés et +).

    Pour mettre en œuvre la GEPP, la fonction ressources humaines dispose de plusieurs outils de gestion rh (pyramide des âges, cartographie des emplois, référentiels métiers et compétences...). Ceux-ci sont utilisés pour mesurer les écarts entre les compétences détenues et les compétences requises, afin de répondre aux besoins de l'entreprise, mais aussi des salariés qui souhaitent évoluer. Ainsi, la gestion des « parcours professionnels » prend en compte les mobilités professionnelles, qu'elles soient internes ou externes.

    Optimiser l'expérience collaborateur

    La capacité à développer les compétences des salariés favorise l'engagement et contribue à réduire le turnover. De même, une gestion des carrières efficace, avec la possibilité d'évoluer par la formation, la promotion ou la mobilité professionnelle, renforce la motivation des collaborateurs.

    Enrichir la RSE

    Pour aller plus loin, lorsque l'entreprise a mis en œuvre une démarche RSE, peut intégrer une politique de formation et de développement des carrières, avec des rémunérations adaptées. Une responsabilité sociale tournée vers les salariés favorise également leur employabilité, et du même coup, l'attractivité de l'employeur.

    Valoriser la marque employeur

    Une politique des ressources humaines prenant ment renforce l'attractivité de l'entreprise auprès des candidats potentiels ainsi que de ses propres collaborateurs. Un gage de réussite ? Le cas des salariés boomerang, qui après   avoir voulu se diversifier professionnellement et/ou expérimenté d'autres directions, reviennent dans l'entreprise.

    Entretenir la compétitivité

    L'entreprise gagne à proposer des formations à ses salariés pour leur employabilité. Non seulement, elle bénéficie de compétences actualisées, correspondant à ses besoins, mais encore elle entretient ainsi sa compétitivité, et accroît sa performance.

    Faciliter l'insertion professionnelle

    Autre cas de figure, plus dramatique : le reclassement. Celui-ci peut avoir lieu pour différentes raisons (plan social, inaptitude...). Le dialogue social est primordial pour donner une suite positive au parcours professionnel du salarié et favoriser son retour à l'emploi. Un responsable des ressources humaines peut, par exemple, inciter un collaborateur à utiliser son CPF pour réaliser un bilan de compétences.

     

    Quels bénéfices pour les salariés ?

    Au cours de sa vie professionnelle, un salarié reste en moyenne trois à cinq ans sur le même poste. D'où l'importance de rester opérationnel pour être attractif sur le marché du travail. Ainsi, l'employabilité présente des avantages considérables :

    La liberté de choisir son avenir professionnel

    La loi du 5 septembre 20182 introduit la monétisation du CPF et donne l'opportunité à chacun de se former dans le but d'acquérir des qualifications supplémentaires et donc de gérer sa carrière comme il le souhaite. Rester employable permet d'évoluer de manière autonome à l'intérieur de l'entreprise par le biais de la mobilité interne ou de miser sur la mobilité externe. 

    Des perspectives d'évolution

    La notion de « parcours professionnel » introduit une dynamique proactive dans la gestion de carrière et offre de véritables opportunités d'évolution, notamment par le renforcement de la mobilité professionnelle. De plus, la volonté de développer l'employabilité permet, de part et d'autre, de mieux gérer les transitions professionnelles, qui ont lieu souvent en seconde partie de carrière.

    L'acquisition de compétences supplémentaires

    Grâce à la GEPP et au plan de développement des compétences, les salariés disposent des compétences clés pour rester employables, c'est-à-dire : apprendre à apprendre, travailler en équipe, communiquer, résoudre les problèmes etc.

    Une motivation intacte

    Pouvoir évoluer régulièrement en interne, voire à l'extérieur de l'entreprise, renforce la motivation et donne du sens au travail.

     

    Les principales actions à mettre en œuvre

    Maintenir l'employabilité et/ou la développer passe par différents leviers :

    La formation

    Les actions de formation professionnelle font partie des principaux leviers pour actualiser et développer les compétences des collaborateurs, et leur permettre de se positionner sur le marché de l'emploi. Ainsi, pour conserver un emploi, ou rester employable dans la durée, un salarié est amené à se former tout au long de sa carrière dans l'entreprise. Pour ce faire, il a la possibilité d'utiliser son CPF (compte personnel de formation) et l'employeur de verser un abondement, afin de permettre la co-construction d'un projet ou parcours de formation.

    L'entretien professionnel

    Au cours de l'entretien professionnel, obligatoire tous les deux ans, les managers sont amenés à faire le point avec leurs collaborateurs sur leurs besoins de formation pour  acquérir de nouvelles compétences, ou pour adapter leurs compétences à l'évolution de leur poste. C'est aussi l'occasion pour chaque salarié d'exprimer ses souhaits d'évolution professionnelle. De plus, l'employeur doit respecter certaines obligations légales, comme   informer le salarié de la possibilité de bénéficier d'un conseil en évolution professionnelle (CEP). Ce dispositif d'accompagnement personnalisé, gratuit, aide à concrétiser un projet professionnel (reprise ou création d'activité, reconversion professionnelle, VAE...). Pôle emploi et l'Apec, notamment, sont référents en la matière.

    À l'issue d'une période de 6 ans, le salarié doit avoir bénéficié d'au moins une action de formation non obligatoire. Les N+1 sont tenus de formaliser les comptes rendus d'entretiens et les bilans de fin de période, qui sont transmis au service RH, via le SIRH.

    L'entretien annuel

    Facultatif, ce type d'entretien est couramment utilisé pour évaluer les compétences des salariés. Le management y joue un rôle essentiel car, en plus de l'évaluation, c'est aussi l'occasion de demander au salarié s'il souhaite faire évoluer ses compétences, via la formation continue, sans attendre la période des entretiens professionnels.

    Le mentorat

    Le mentorat, ou tutorat, favorise la transmission de l'expérience professionnelle tout en valorisant les compétences acquises par le mentor. De plus, ce type de démarche contribue à préserver les compétences de l'entreprise et donc sa compétitivité.

     

    Les outils pour évaluer et accompagner l'employabilité

    De nombreux outils de gestion RH sont nécessaires pour piloter un plan d'action dédié à l'employabilité : la formation, le bilan de compétences, la VAE ou encore les tests psychotechniques.

    Des tests pour faciliter les transitions

    Un accompagnement des transitions professionnelles s'avère utile dans de nombreuses circonstances : restructurations, licenciements, mutations, avancement, promotion, etc. Les salariés désireux de donner une nouvelle orientation professionnelle à leur carrière peuvent passer des tests psychotechniques afin de vérifier qu'ils possèdent les compétences requises pour un poste envisagé. Cela s'applique aussi aux collaborateurs pressentis pour une promotion interne : la direction des ressources humaines peut avoir besoin d'évaluer leurs compétences, hard skills et soft skills.

    Des tests pour évaluer les compétences clés et les soft skills

    L'employabilité va au-delà de la formation initiale et de l'expérience : elle prend également en compte les compétences transversales et comportementales qui contribuent à la sécurisation des parcours professionnels. Il s'agit donc de mesurer les soft skills pour accompagner l'employabilité des salariés et s'équiper des bons outils pour évaluer, entre autres :

    La personnalité et les valeurs personnelles et interpersonnelles

    L'inventaire de personnalité au travail (PFPI) peut être utilisé pour évaluer la gestion émotionnelle et l'ouverture au changement ou encore l'inventaire de personnalité et de valeurs (SOSIE). Ces tests psychométriques prédisent le comportement d'un collaborateur, ainsi que son adaptabilité. Ainsi, vérifier la flexibilité, le leadership d'un collaborateur permet d'évaluer son employabilité et de confirmer que son profil correspond aux attentes.

    Les aptitudes cognitives

    Le test d'aptitudes cognitives qui s'adapte au niveau de chaque individu (DAT™ NEXT GENERATION) permet de proposer une offre de formation ciblée pour développer les compétences de chacun.

    La motivation

    En termes de gestion des ressources humaines, vérifier la motivation d'un collaborateur, avec un outil comme MOTIVA Individual 2 ou My MOTIVATION, donne également la possibilité d'agir sur son employabilité au sein de l'entreprise. Une motivation à ne pas négliger car c'est l'un des leviers de performance et de productivité au travail.

    La pensée critique

    L'évaluation de certaines soft skills, comme la pensée critique, est également très importante sur des postes de manager, chargé d'affaire, et autres salariés amenés à prendre des décisions, ce que permet le test WATSON-GLASER™ III.

     

    L'évaluation peut conduire à la mise en place d'un coaching individuel si nécessaire, ou à des actions de formation aux soft skills, afin de renforcer l'employabilité d'un salarié. En résumé, développer l'employabilité de vos collaborateurs, c'est aussi préserver et enrichir le capital humain de l'entreprise.

     

    Sources : 

    [1]https://www.legifrance.gouv.fr/conv_coll/article/KALIARTI000042096412

    [2]https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000037367660/

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